Exact Bernard Dugné, la particularité des émissions du volcan islandais est la présence d’un glacier au-dessus de la chambre magmatique.
L’eau est instantanément portée à une température proche de 1100 °C de telle sorte que les fines particules de silice montent brutalement jusqu’à environ 8 Km d’altitude altitude proche de l’altitude où volent les avions commerciaux.
La aérosols de silice fondent ensuite dans la chambre de combustion des réacteurs entrainant leur arrêt donc leur chute.
les avions représentent bien 3 % des émissions de CO2 mondiales.
le calcul est simple à faire à partir des tonnages de kérozène utilisés pour les avions.
Cela est bien inférieur à l’ensemble des combustions du pétrole pour les transports, le chauffage etc... ainsi que la totalité de la combustion du gaz naturel, du charbon du bois et autres matières carbonées.
Pour ce qui concerne l’arrêt du vol des avions en Europe, le gain d’émission de CO2 est nul car il ne s’agit que d’un report des transports.
En effet, pour l’essentiel, les passagers bloqués : Américians qui rentrent dans leur pays, Européens en Turquie, Tunisie, Maroc, Grèce, Inde, Chine etc... ils ont pris l’avion quelques jours après et non le train ou le bateau bien évidemment.
Donc environ 40 millions de personnes gênés, perte de quelques centaines de d’euros pour les compagnies aériennes ... compensées par des gains pour les hôtels ... et aucune conséquence en terme de pollution de l’air ou de variation climatique.