C’est un « sympathisant » de
l’UPR qui a organisé cette conférence sans nous préciser la
nature
de l’endroit. Le Local est sans doute très connu dans les
milieux
que fréquentent les « antifas » mais ce n’était pas le cas
parmi les cadres de l’UPR. Nous avons appris la veille du jour J
que
ce bar était un repaire d’identitaires dirigé par Serge Ayoub
Etant donné que nous avions lancé
les
invitations pour la conférence, il nous a fallu choisir : 1. Ou
bien
annuler en catastrophe au dernier moment en risquant de faire
beaucoup de mécontents parmi nos adhérents et sympathisants.
2. Ou bien maintenir la conférence
mais en insistant bien le moment venu sur le fait que l’UPR et
François Asselineau ne s’associaient en rien aux idées défendues
par les identitaires.
Comme nous avions des difficultés à
trouver des salles pour faire des conférences à Paris (cela va
mieux maintenant), c’est cette deuxième option qui a été
retenue.
Toutes les personnes présentes ce jour-là (dont la très grande
majorité découvraient le lieu et n’étaient ni d’extrême droite
ni
identitaires) peuvent témoigner que M. Asselineau a commencé son
intervention par un propos liminaire dans lequel il s’est
démarqué
très explicitement de la tendance politique associée au Local.
Nous
pouvons produire le témoignage d’une dizaine de personnes qui
confirmeraient ceci.
M. Asselineau a ajouté qu’il était
disposé à s’exprimer partout et devant quelque auditoire que ce
soit du moment qu’il ne s’agissait pas d’un piège ou d’une
tentative
de récupération et que donc le seul objectif était de lui
permettre de présenter des analyses et des informations
(auxquelles
il est difficile d’accéder compte tenu du boycott médiatique
qu’elles subissent).
Il s’est avéré que la conférence au
Local était bel et bien un piège puisque le « sympathisant »
qui l’avait organisée n’y a pas assisté (nous ne l’avons pas
revu
depuis) et nous avait semble-t-il délibérément caché la nature
du
lieu.
Cela dit, avons-nous eu tort de
maintenir la conférence alors que nous étions informés (la
veille,
précisons-le de nouveau) de « l’identité » du Local ?
C’est une bonne question mais le fait que cette question soit
pertinente ne classe pas d’office l’UPR parmi les mouvements
d’extrême droite. Seules des personnes malveillantes vis-à-vis
de
l’UPR peuvent tirer d’autres conclusions.
Ajoutons que François Asselineau a
donné de très nombreuses conférences depuis quatre ans, la
plupart
dans des lieux neutres (salles communales, etc.), certaines dans
des
lieux connotés à droite (ou à l’extrême droite, comme Le Local)
mais aussi dans des lieux connotés à gauche, voire à l’extrême
gauche (à l’invitation du Parti pour un Renouveau Communiste
Français à Lens, des Amis du Monde diplomatique à Paris ou
encore
du Comité Valmy à Nice).
Pourquoi ne retenir que la seule et
unique conférence « compromettante » ? La méthode est
malhonnête ou alors elle témoigne d’une ignorance quasiment
totale
des activités de l’UPR.
Article calomnieux qu ien profite pour faire la réclame de Niolas Dupont Aignan.
François Asselineau et l’UPR n’ont strictement rien à voir avec l’extrême droite et vous le savez très bien.
François Asselineau a donné plus de 250 conférences dans toutes la France allant du bistrot de quartier à Polytechnique. Évidemment dans votre travail de sape, vous garder uniquement cet incident ou Asselineau au tout début de l’UPR, a donné une conférence, organisée par un sympathisant, dans un bar dont le patron est Serge Ayoub.et que personne ne connaissait à l’époque.
Wikipdédia France lui a fermé sa fiche, par contre il existe des notices sur les versions anglaise, russe, espagnole, et désormais japonaise, allez comprendre....