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poetiste

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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/04/2010
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Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 6 janvier 2011 22:25

    Consternant !

    On commence par attaquer les plus faibles, les sans domicile, ceux qui cherchent une alternative vivable en cette société de répression régression, de consommation téléguidée.

    Ces politiciens ont complètement oublié qu’ils avaient la possibilité d’une conscience. Ils sont dans un monde fermé qui est le leur, ils ne se doutent pas qu’ils sont criminels par indifférence compte tenu des responsabilités qui leur incombent.

    Il y a quelque chose de pourri dans la démocratie française éclatée. Des sociétés qui poussent leurs employés au suicide et un gouvernement qui pousse les plus démunis à la tombe.

    Tout ça pour un prétexte de sûreté qui va dans le sens d’une peur bien cultivée électoralement, bien exploitée ou aussi dans le sens d’une exploitation financière du peuple par une minorité de nantis.

    Il est pauvre ce monde sans générosité, il est lamentable, consternant. Une vague noire tente de submerger ce qui vit encore pour ne laisser que des gens qui fonctionnent, des robots contre l’homme au sens le plus noble du terme.

    Qui a le plus peur de mourir ? Certainement pas le sdf dont la moyenne de durée de vie ne dépasse pas 45 ans. La peur est en haut, chez ces gros pleins de sous qui sont effrayés par leur finitude car ils ont à perdre ce qu’ils accaparent, c’est-à-dire tout ce qu’ils sont. Ils ne sont rien d’autre que ce qu’ils possèdent. Ils ne sont rien d’autre que leur vanité dans un monde de plus en plus en représentation.

    Le « collectif des morts de la rue » ramassera à peu près 300 corps en divers endroits, cette année, pour les enterrer dignement et certains seront enterrés sous X ?

    Voilà la France de la liberté égalité fraternité aujourd’hui !

    S’il advenait un autre sauveur de Noël, ces gens là ne se précipiteraient pas pour lui offrir des cadeaux, ces nouveaux rois mages égoïstes et égocentriques viendraient le poignarder dans la crèche.

    Cher Malraux, le vingt et unième siècle n’est pas spirituel du tout, il ne sera donc pas si ça continue comme ça. Les consommateurs ne voient pas le tsunami social qui s’approche dangereusement.

    Les parkings de grandes surfaces sont envahis de voitures. Et on achète, et on achète, tous au même râtelier on remplit les caddies.

    Si la France voulait se réveiller, partir sur de nouvelles bases ; si les hommes de bonne volonté étaient assez nombreux pour inverser la tendance, quel changement nous verrions !

    Je ne dis pas qu’il ne faille pas faire la fête, je dis que nous sommes entrain de scier une branche sociale sur laquelle tous les ressortissants Français sont assis.

    Coluche disait aussi : l’horreur est humaine. Transformer une démocratie en un régime de cette sorte, il faut avoir soit une bonne dose d’inconscience soit un égoïsme indécrottable, de toutes façons, une incurie politique invraisemblable pour une gestion dans le long terme.

    Car le long terme implique des valeurs humaines. Comment une telle évidence peut-elle échapper à ces gens qui ont voté cette loi.

    La résistance s’impose et je souhaite que les plus démunis se donnent les moyens de l’exercer, qu’ils y croient ferme car c’est la leur planche de salut.

     



  • poetiste poetiste 3 janvier 2011 15:55

    Point de vue. (Pour Monsieur Caudron)

    Et si l’on avait tout simplement le président que l’on mérite ? Le Français moyen qui fait partie de la masse silencieuse vote pour le plus malin en se persuadant d’être ainsi mieux défendu.

    Cette France qui ne s’exprime pas est manipulée par la peur, ce qui fait qu’elle n’intègre que ce qui touche à la répression en pensant que sa sécurité pourrait s’améliorer. Or, c’est le contraire qui se produit : on entretient cette insécurité parce qu’elle est un argument électoral.

    Cette manipulation est particulièrement machiavélique et a séduit aussi bon nombre de socialistes soucieux d’augmenter leur score aux élections. Ces politiques qui tablent sur la peur du changement pour se faire élire n’ont pas plus de personnalité que ceux qui les élisent.

    Il s’élève quelques voix en dehors du monde politique pour dénoncer cette gestion désastreuse, mais le levier de commandes reste dans les mêmes mains.

    Sans une métamorphose radicale, la France va continuer de suivre la pente d’un pays en voie de sous-développement. Le problème, c’est que ce ne sont plus les électeurs réalistes qui l’emportent car ils restent une minorité.

    Comme disait Coluche : la dictature, c’est : ferme ta gueule ! Et la démocratie, c’est : cause toujours !

    La division pour régner consiste en une confusion entretenue qui profite aux plus nantis et les médias, entre ces nantis et les plus démunis, font leur beurre par l’entretien de ce naufrage culturel. Il y a trop d’intérêts à la décadence et pas assez au rétablissement de notre société.

    Pour vendre ou gagner les élections, il faut brosser dans le sens du poil et basta pour les valeurs régulatrices d’un libéralisme économique qui pourraient être les nôtres, ce libéralisme ne servant que les plus égoïstes non soucieux du bien commun.

    La France va-t-elle mériter un meilleur gouvernement ? Rien n’est moins sûr !

    Il n’y a pas de sauveur, inutile d’en chercher un mais il y a peut-être une manière de s’impliquer dans une réflexion de changement de société et dans sa mise en pratique.

    Il y a là une inertie à vaincre pour passer de l’esclavage du salariat à une implication dans tous les domaines de la gestion de nos vies. L’assistance, c’est fini, la pusillanimité, c’est fini ; il va falloir savoir pourquoi on se plante et y remédier.

    La participation n’est pas une idée en l’air mais une condition sine qua non pour sortir de l’impasse, du désenchantement franco français.

    Moralité, si les laissés pour compte, les chômeurs acceptent avec résignation leur sort, ils se feront écraser encore car le vecteur de notre société est dans ce sens.

    Il n’y a pas de « damnés de la terre », je ne chanterai pas l’internationale, ni prônerai la lutte des classes mais la résistance, la revendication à s’immiscer dans tout ce qui concerne l’avenir en excluant le corporatisme, toutes les idées étroites.

    J’aimerais voir toute la France faire une journée de grève pour une cause généreuse : qu’ils n’y ait plus de personnes à la rue. Ah ! Mais je rêve !

    Nous avons le potentiel pour réagir à cet argument de la mondialisation qui voudrait que l’on fonce tête baissée dans le libéralisme économique sans limites.

    On peut vendre des centrales nucléaires ou des armes mais nous avons un meilleur rôle à jouer : vivre selon des alternatives contre le fatalisme d’une mondialisation qui inspire plus la « struggle for life » que des lendemains qui chantent.

    La France ne croirait-elle plus à la France des idées et des droits de l’homme ?

    Et si l’on avait tout simplement le président que l’on mérite. Mais lequel ?

     

     

     



  • poetiste poetiste 29 décembre 2010 22:55

    Un lapsus linguae et voilà l’occasion pour des amuseurs publics de se moquer, de tourner en dérision la femme, pour les uns(les beaufs) et pour les politiciens stupides, prêts à toutes les bassesses.
    C’est une manière de détourner l’attention quand quelqu’un parle sérieusement car dans les médias, on ne se nourrit pas de sérieux mais de stupides caricatures, d’imitations grotesques, ceci dans le pays de Molière.
    Les médias non interactifs à diffusion unilatérale perdent du terrain par rapport au net car leur monologue ne fait plus illusion.
    Il reste cependant une population scotchée sur son écran télé, manipulée par les Yann Barthès et compagnie dont le métier est de se moquer. Mais par qui est manipulé Yann Barthès ou qui approuve et ne le censure pas ?
    A France Inter, il aurait fini comme Didier Porte ou Stéphane Guillon. (s’il avait eu les mêmes cibles qu’eux)
    Qui contrôle ces émissions unilatérales ? Réponse évidente.
    Cherchez à qui la dérision profite en occultant le sérieux du sujet. Les médias flattent le peuple dans le sens du poil, business oblige et la confusion est leur gagne-pain.
    Le nivellement par le bas n’est pas d’aujourd’hui mais il s’accentue, la médiocrité se vend plus que jamais.
    Ségolène est la cible indiquée pour ceux qui, avant de chercher à comprendre ont un rire compulsif et malsain. Elle doit bien déranger avec des propositions positives, y compris dans son groupe, pour déclencher des réactions aussi stupides.
    Par le biais d’un pseudo humour ces médias ont la capacité de discréditer tout ce qui pourrait mettre en péril la conjoncture dont ils profitent .
    Du spectacle, du spectacle. Donnez-leur du pain et du spectacle sans intérêt, égarez-les !
    Voilà ce que pourrait dire le gros spéculateur soucieux de ne pas être dérangé dans ses manigances. Ce que pourrait dire le politique qui promulgue des lois liberticides en douce comme la loi loppsi 2 sans que personne n’en ait pris connaissance dans le peuple.
    Le lapsus linguae comme argument politique : on est tombé vraiment très bas et il distrait de
    bien des turpitudes. Il n’y a pas de « bravitude » la dedans.



  • poetiste poetiste 29 décembre 2010 10:12

    Pastori

    Si je fustige le parti socialiste, c’est que j’en attends beaucoup plus, c’est pour réveiller les endormis.
    On est terriblement frustrés quand on voit la capacité, le potentiel des Français et ce que l’on en fait.
    Apporter une alternative originale au « libéralisme économique » orchestré par les gros pleins de sous spéculateurs, on peut le faire !!!
    Mais alors, il ne faut pas laisser une droite rétrograde, soumise au dieu fric, tuer des projets naissants dans l’œuf.
    Si les socialistes ne s’élèvent pas contre la loi loppsi 2 et ne la font pas abroger, les socialistes ne sont pas de gauche.
    L’inertie du système est pesante, les esprits ne sont pas ouverts au changement indispensable de forme de société et c’est ça qui plombe le progrès.
    Les gros pleins de sous spéculateurs ont trop de taupes dans le parti socialistes, voilà tout !
    A quel date avons-nous mis le réveil ??



  • poetiste poetiste 28 décembre 2010 23:16

    Qu’est-ce qu’être de gauche ?

    Ce forum devrait être visité par toutes les personnes qui se disent socialistes car on y constate la zizanie, les contradictions causées par leurs compromissions, leur incurie politique due à des compétitions électorales et, pour finir : leur intégration jouissive dans un monde en représentation.

    La vanité est devenue socialiste et vice versa. Quel intérêt de se dire socialiste quand la disparité des fortunes est criante, quand on meurt à la rue. On devrait mourir de honte, mais à l’inverse, on se fait voir et on s’accorde un satisfecit.

    Dans un tel contexte, non seulement « être de gauche » ne veut plus rien dire mais c’est mille fois plus hypocrite que de se dire de droite, c’est presque plus malin.

    La grosse machine à sous est en marche, tout le monde s’y soumet. En les tuant tous, Dieu ne reconnaîtrait même pas lui-même les socialistes.

    Dans les régions, les communes, ils se sont installés et reproduisent à peu près le régime régalien instauré par notre président. Ca démissionne sec dans les conseils municipaux faute de participation. Le vote représentatif sévit partout.

    La France est de droite, c’est clair ! La France a régressé, c’est que la plupart de ses ressortissants n’ont pas pris conscience qu’une démocratie, ça se défend au jour le jour avec imagination et volonté de changement.

    Arrêter la grosse machine à sous, le rouleau compresseur et revenir à la notion de socialiste partageur, c’est urgent. Il y a des valeurs à restaurer. Et quand une femme parle de participation et scande les syllabes du mot « fraternité », on ne se fout pas de sa gueule, on se demande ce qu’elle veut exprimer.

    Tuer l’utopie, tuer la candeur, s’en moquer, c’est avouer que c’est à nous que le crime profite, que l’on n’est pas encore exclu, que l’on veut garder ce privilège.

    Je ne fais pas de la pub pour Ségolène mais pour le respect des idées qui peuvent s’avérer profitables à tous.

    Et la loi loppsi 2 qui donne au préfet le pouvoir de détruire toute habitation précaire, sans passer par un tribunal. Voilà comment on traite la question du logement des plus démunis : restez démunis, restez à la rue et disparaissez définitivement !

    Les édiles socialistes participeront à cette curée déjà approuvée par Eric Besson. Si les plus petits étaient défendus, ça se saurait. Moralité : il n’y a plus de socialistes : CQFD. Ce qu’il fallait démontrer.

     

     

     

     

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