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Polimeris

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  • Polimeris 7 janvier 2009 10:56

    C’est justement parce que je sais profiter par moi même des bonheurs simples de la vie (que ce soit d’écouter une belle musique, de se ballader la nuit, de danser en boite avec des amis (je parle bien de danser), de préparer un repas pour quatre alors qu’on est trois, de remplir un travail satisfaisant, ou de fainéanter une heure au lit le samedi matin alors qu’on est pas fatigué) que je n’ai pas besoin d’étaler 4 gigaoctets de photos pour montrer au monde entier que je suis heureux.

    Je peux me tromper, je ne suis qu’un homme. N’empêche, je suis témoin chaque jour du culte de la relation au sein de ma génération. C’est un mode de pensé étrange qui veux que tes amis sont les personnes avec qui tu parles. Il te faut également beaucoup d’ami. Et donc tu parles beaucoup, beaucoup, beaucoup.... Et dans un fantastique élan de consensualisme, tu ne parles de rien car il ne faudrait pas briser une amitié.

    S’il vous plait, laissez moi trouver méprisable une attitude aussi mièvre et laissez moi rire et m’engueuler avec mes véritables amis.



    PS : et je ne suis pas sur agoravox pour être "marrant".



  • Polimeris 6 janvier 2009 17:41

    Mais ou va le monde ?
    Sérieusement !
    Ou allons nous si le premier point Godwin est attribué dès la rédaction de l’article ?

    C’est... C’est...

    Ceci n’est pas un troll : à quoi sert cette article ?



  • Polimeris 6 janvier 2009 17:27

    Ah ! Si seulement Facebook pouvait disparaître...
    Facebook est une mine d’informations personnelles toutes plus inintéressantes et affligeantes les unes que les autres.

    Après la génération "Téou ?" du téléphone mobile, voici venir la génération "Tavu ?" sur Facebook.

    Il est trop tard pour ma génération qui sera à jamais englué dans la mode du "Tavu ma photo du bébé de Marie-Louise quand il porte son bonnet bleu dans un bateau vert sur la mer Rouge ? lol", du "private joke" et de la "friend list".

    J’irai déposer une gerbe sur la tombe de la dialectique et j’irai cracher sur la statue du communautarisme.

    Facebook, le seul lieu sur Internet où quoique vous pensiez, personne ne viendra jamais remettre vos idées en cause.
    Génération Friends où votre réussite sociale se mesure au nombre d’ "amis" que vous avez. Recherche de la quantité au détriment de la qualité et de la sincérité de la relation. Bientôt, le terme "ami IRL" prendra tout le sens de son abmiguïté phonétique.

    Que Facebook aille brûler en enfer ! Ou mieux : qu’il soit utiliser comme service de renseignements afin que plus jamais l’humanité ne tombe dans une telle déchéance intellectuelle !



  • Polimeris 6 janvier 2009 16:50

    Bien entendu.
    Je faisais référence au livre 1984 de Geroge Orwell. Ce livre dépeint une société futuriste où l’homme n’est plus réellement homme. Le monde est gouverné par quelques super-états qui sont tous en guerre froide permanente et qui sont pourtant des copies conformes les uns des autres (la guerre n’étant qu’un prétexte à la manipulation du peuple). Les foules sont gérées par l’etat dans tout leurs actes. La télévision est obligatoire et est équipé de caméra permettant aux animateurs de faire participer et de surveiller les telespectateurs. C’est le monde du fameux Big Brother, chef suprême imaginaire de l’état.

    Le fond de mon propos (qui n’est, je vous l’accorde, pas forcément frappant au premier coup d’oeil) est la dangerosité extrême que représente le contrôle de l’éducation des enfants par l’Etat.
    Dans le monde de 1984 les enfants vivent en effet toujours chez leurs parents, mais leur éducation est entièrement prise en charge par l’état. Les parents ne possèdent plus le droit d’éduquer leurs enfants, et il est même dans l’ordre normal des choses que les enfants dénoncent les peccadilles des parents à l’état afin d’envoyer ces derniers en camps de réeducation. Rituel étrange qui marque la rentré de l’enfant dans le monde du citoyen de l’etat (les parents en retirent une grande fierté).

    Le cas est bien évidemment extrême. Cependant, il convient d’ étudier avec la plus grande précaution tout ce qui touche au contrôle de l’éducation des enfants.

    Car il s’agit bien d’influer sur l’éducation des enfants, n’est ce pas ? Lorsqu’on parle de la méthode de la carotte et du baton, on a vite fait de critiquer le baton et d’encenser la carotte. C’est je pense une grave erreur, les deux ayant une efficacité stupéfiante ou inexistante suivant les situations.
    Priver par la loi les parents de batons, c’est ne leur laisser que le choix de la carotte. Mais voila, dans la vie, tout n’est pas rose. Il y a bien un jour ou on se prend des coups de batons : des justifiés, et des non justifiés. Que va t il arriver à l’enfant qui n’a jamais reçu de coup de baton lorsqu’il s’en prendra un en pleine figure pour la première fois alors que ses parents seront loin de lui ?

    N’oubliez pas, messieurs dames, qu’éduquer un enfant, c’est lui faire découvrir le monde. Si vous ne lui apprenez pas que dans la vie un être humain peut faire du mal à un autre, vous échouez de la plus lamentable façon qui soit. Comment un enfant qui n’a pas conscience du pouvoir de l’homme sur l’homme peut il éprouver le moindre sentiment empathique à l’egard de ses congnénères ? Comment un enfant qui ne connais que la persuasion et la négociation fera t il le jour où il se trouvera nez à nez à la force brutale d’un autre ? ou pire ! que se passera t il si c’est lui qui impose sa force à un autre ?
    Autant de réflexions qui font froid dans le dos.

    Battre ses enfants relèvent d’un déreglement psychologique. Je considère que frapper un enfant au visage est d’une stupidité navrante. De même, le coup de pied (même au derrière) est un mouvement qui a pour but de blesser, et est donc à proscrire selon moi. Mais priver entièrement les chatiments corporels, c’est condamner à la fois vos enfants à la déprime quand ils découvriront le monde, mais également condamner leurs enfants. Imaginez l’horreur suprême du parent qui n’a jamais eut de fessé, et qui un jour, comme ça, remarque que s’il donne une claque à son fils de 4 ans celui ci s’arrête de pleurer. Que croyez vous qu’il va se passer ? Peut être rien. Peut être un enfant battu. Un vrai. Un qui souffre. Tout ça parce que son père/sa mère n’aura pas passé 2 heures de sa vie à pleurer à cause des fessées qu’il n’a pas reçu.

    Je m’oppose donc fortement à ce projet de loi car :

    -  : contrôler l’education des enfants par l’état, c’est annihiler la diversité de caractère d’une génération. C’est également un pas, certes petit mais un pas tout de même, vers le monde de 1984 où les parents seront terrorisés par leurs enfants. (D’ailleurs, cela ne m’étonnerait pas que ce soit le cas de nombreux défenseurs du "tout sucre pour mon bébé")

    -  : la fessée est un outil d’éducation nécesasire à l’équilibre moral de l’enfant

    -  : il faut éduquer les enfants de manière à ce qu’ils soient capables d’affronter le monde sans contraintes, et non pas les faire redouter les chatiments justes et même injustes qui leurs seront infligés. Apprendre à affronter, et non à fuir les problèmes.

    Il y a bien d’autres choses à dire, mais je crois que j’en ai au moins terminer pour l’explication de mon précédent commentaire.



  • Polimeris 6 janvier 2009 12:42

    Il y a plusieurs facteurs.

    Celui que tu donnes.
    Un trèèèès léger élan de patriotisme (on parle de sous à des financiers quand même)
    Un effet mouton de panurge ( qui explique bien 20% du phénomène au bas mot)
    Dans tous les manuels de finance, de tous les pays du monde. Dans toutes les notes de cours d’étudiant en économie mondiale ou en finance. Bref, dans la tête de 99% des gens qui conseillent et jouent en bourse, il est écrit en lettre d’or : "Les obligations d’Etats possèdent un risque nul"

    Et c’est vrai. Si vous donnez 100 $ à l’état US, il vous rendra au moins 100 $. Toujours. Quelquesoit le temps que la planche à billets devra fonctionner, ils sortiront les 100 $ !
    Il ne faut pas se leurrer : il est extremement rare de gagner de la richesse effective avec une obligation d’etat. C’est juste un moyen de conserver sa richesse effective dans le temps. Dans le meilleur des cas.

    A cause de l’inertie naturelle des marchés, les plus intelligents se disent qu’ils perdront moins de richesses effectives en achetant des oblig qu’en investissant.
    Je pense que c’est faux, mais c’est un avis purement personnel.

    Mon raisonnement est simple : les prix sont bas en ce moment.
    Quand les oblig d’etat US arriveront à terme (ie : seront remboursés), les gentils américains retourneront sur les marchés. C’est comme un retour de flammes : le vent de la crise a poussé les gens vers les oblig alors que ce sont des joueurs dans l’âme. Ils reviendront avec quelques années de frustrations sur les marchés qui feront un bond à la Tony Parker.

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