Monsieur Morice, la France souffrait sous le gouvernement de Vichy qui réquisitionna les chemins de fer pour mener à bien les desseins immondes d’Eichmann. L’Allemagne, quant à elle, qui vit de nombreux opposants au régime hitlérien inauguré, si l’on peut dire, les premiers camps, souffrait sous la botte nazie.
Dois-je comprendre que vous dédouanez la SNCF mais non point la filiale allemande d’IBM ?
J’ai LA PREUVE, Monsieur Morice, que vous MENTEZ : le faussaire, l’imposteur, le négationniste Faurisson ne supporte pas l’emploi du terme « Shoah ». Il ne parle que d’« Holocauste » :
Dès
la fin des années 1970, au premier coup de boutoir que je leur avais
porté, les historiens de « l’Holocauste » (aujourd’hui souvent appelé «
Shoah ») avaient manifesté leur désarroi. Alors que je me plaçais sur
le terrain scientifique pour démontrer, sans réplique possible, que
leurs prétendues chambres à gaz homicides étaient techniquement
inconcevables, ils en avaient été réduits, délaissant la raison pour la
foi, à me répondre piteusement : « Il ne faut pas demander comment, techniquement,
un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible
techniquement puisqu’il a eu lieu » (« La politique hitlérienne
d’extermination : une déclaration d’historiens », Le Monde, 21 février 1979, p. 23). Pour plus de détails sur cette controverse des années 1978-1979, on pourra consulter mon Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’Histoire,
La Vieille Taupe, 1980, p. 69-101. Le 3 mai 1980, dans une lettre
adressée à Jean Daniel, je parlais déjà, en conséquence, de « la nouvelle religion » ou des « tenants de la religion de l’‘holocauste’ »
et je concluais : « Aucun changement brusque ne se produira lorsqu’il
apparaîtra que l’‘holocauste’ est un mensonge historique. Les religions
ne disparaissent d’ailleurs que très lentement et pour laisser place à
d’autres religions. Il se trouve que personnellement je préfère aller
de la foi à la raison » (ibid., p. 261-263). J’avais discerné
que, faute de pouvoir recourir à l’argumentation technique,
scientifique ou historique, la partie adverse allait nécessairement
chercher une échappatoire dans l’invention religieuse accompagnée de
procès en sorcellerie. Le résultat en est que, de nos jours, en 2009,
l’existence d’une « religion de la Shoah » est devenue une évidence.
Dernièrement on pouvait lire dans Le Monde un article où il
était question de « la Shoah » « érigée par Nicolas Sarkozy en
‘religion d’Etat’ » (Gérard Courtois rendant compte d’un livre de Guy
Konopnicki, 4 avril 2009, p. 26). Et voici que, dans une étude sur «
Benoît XVI et les intégristes » (Commentaire n° 125, printemps 2009, p. 5-11), on découvre sous la plume du sociologue Alain Besançon les remarques suivantes"
Cette idéologie, qui se présente elle-même comme une « méthode
historique » alternative à l’« histoire officielle », est condamnée par
la totalité des historiens. Le négationnisme consiste ainsi à
prétendre, notamment par la négation de l’existence des chambres à gaz homicides ou de la volonté d’extermination des Juifs d’Europe par les nazis, que la réalité (ou le contexte) de ces crimes relèverait du mythe[2]. L’idée d’un complot juif
destiné à propager la croyance dans la Shoah, ou d’un complot juif à
l’origine du conflit dont ils ont été victimes, est souvent (mais pas
invariablement) l’un des moteurs de cette argumentation.
Avec plaisir. C’est assez limpide, par ailleurs. Cette série d’articles de Monsieur Morice s’inspire très largement d’un article intitulé « IBM et l’holocauste » paru sur un site aux relents douteux : « Déconstruire Babylone ».
Ce site au nom évoquant la haine de l’Autre, Babylone, cité antique riche de multiples cultures, symbole biblique de la diversité des langues humaines défend les thèses exposées par Monsieur Morice.
Qui se contredit d’ailleurs comme je l’ai démontré plus haut dans ce fil, au sujet de l’implication d’IBM.
Et qui refuse de me répondre au sujet de l’implication de la SNCF dans le même processus pour la simple raison que cette société n’est pas américaine mais française, et non point capitaliste mais pour moitié propriété de l’Etat lors de sa création en août 1937.
Je présume donc que Monsieur Morice ne tardera pas à trouver chez les actionnaires d’IBM à l’époque un nom à consonnance juive afin de nous expliquer que les financiers juifs américains eurent partie liée avec l’extermination des leurs.
Ce n’est certes qu’une hypothèse, mais elle me semble assez solide compte tenu des propos de cet auteur aux discours pour le moins étranges...