RichardB

Tous les personnages, les situations et les lieux sont authentiques. Le docteur Breuer a bien existé, il était l’ami plus âgé de Freud et débattait déjà avec lui de ce qui serait plus tard la psychanalyse. Nietzsche a consulté des docteurs à Vienne pour ses maux de tête, (provoqués peut-être par Lou Salomé )

La rencontre entre les deux hommes elle-même est issue de l’imagination de Yalom. Mais cet auteur possède toutes les qualités de philosophe et de psychologue pour ne pas nous égarer dans une fiction aux propos irréalistes et trop romanesques.

Et que Nietzsche puisse dire à un instant de sa vie : " Si mes larmes parlaient, elles diraient : "Enfin libres !", me paraît tout à fait dans le caractère du bonhomme et bien en phase avec toutes ses souffrances ; même s’il n’était pas du genre à se confier facilement.

Merci pour cette excellente remarque. Bien à vous

Merci pour votre intérêt

Je voulais signifier "invention de la psychanalyse" dans l’esprit du livre ; et j’aurai pu, en effet, placer l’expression science médicale entre guillemets. Je préciserai également qu’il n’est pas nécessaire d’être médecin pour devenir psychothérapeute (certains le sont, tout comme pour les psychanalistes).

Mais l’objet du billet était d’attirer les amateurs d’exploration de l’esprit (et de l’âme) vers ce livre qui se lit comme un roman et qu’on a quelques difficultés à quitter quand on aime les échanges intellectuels bien structurés. D’autre part, Yalom est un excellent écrivain et Nietzsche un "sacré" sujet.

La leçon a tirer de cette anecdote (le Président la retiendra-t-il ?) est que : jamais il ne faut con tester !

Comme je l’ai déjà écrit ailleurs... au Monde : "Attention ! Ahuu Ahuu ! Alerte ! Il y a vraiment un abus de recherches et un excès de bon sens dans cet article !".

Et ça déraille dur dans les médias dits sérieux ces derniers temps : l’affaire Rocard avec le Figaro, le Nouveau People Observateur et sa poubelle à mails...

adressé aux commentateurs ci-dessus ; merci à vous pour votre participation

C’est bien le fond de mon propos de signaler la disparition dans certaines régions, et quartiers de ville, de cette fête qui voyait se rassembler les enfants de TOUS horizons pour partager ensemble un moment agréable. Toutes les inventions de ces dernières années (journée des quartiers et des voisins, fête de la musique et autres), qui ont des effets positifs, sont de la même veine et participent au même but : la rencontre, l’échange. Quel mauvais procès que de rejeter systématiquement ce qui se faisait auparavant ; j’y ai participé en 68 et on ne peut pas dire que la réussite fut totale.

D’autre part, n’oublions pas que ce ne sont pas ces fêtes qui "fabriquent" nos enfants mais bien en premier l’éducation des parents. Et les faillites de cette "fabrique" parentale ne doivent pas être systématiquement imputées à la société, la religion, aux profs, à l’armée, aux flics, aux fêtes d’origine religieuses ou païennes, etc. Quant à écarter les enfants des dangers d’un endoctrinement, il faut être conscient que TOUT est endoctrinement - même le fait de ne pas fêter Noël et de remplacer les cadeaux du 25 par ceux du 15 décembre ; quelle vérité leur montrer, celle des parents ? endoctrinement. Le tout est dans la mesure juste du dialogue établi avec l’enfant. Et tous les enfants qui, un court moment de leur vie, croient,au Père Noël ne sont pas de simples idiots naïfs. Des classes d’école, surtout à la "campagne" continuent à faire se déguiser et défiler leurs enfants dans les rues du village et je ne vois pas plus d’endoctrinés dans ces défilés que dans ceux des syndicats ou autres corporations manifestant dans les grandes artères urbaines. Je ne suis pas croyant, je ne crois pas aux fables (anciennes ou actuelles), je suis un "laic tolérant", et j’ai un fils qui a participé aux Mardi gras et qui, a 30 ans, en garde encore un excellent souvenir.