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rigas

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Chercheur (sociologue) travaillant sur le développement de la science et la technologie dans les pays en développement.

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  • Premier article le 25/06/2007
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Derniers commentaires



  • rigas rigas 3 juillet 2007 19:48

    @ sithi...

    « Un laboratoire est à l’image de son patron »

    Exact. C’est vrai dans les labos universitaires et dans les labos des instituts. C’est vrai de la recherche tout court. D’aucuns diraient de tout projet dynamique.

    « Deux labos représentant 40 personnes font 60% du chiffre d’affaire contractuel d’une université de 3000 enseignants-chercheurs. (contrats qui ne nous empêchent pas de publier et de déposer plusieurs brevets par an). »

    Exact encore. Ce n’est pas la question. Je suis depuis trois ans à la tête d’un projet de recherche « appliquée » : il ya là des gens qui font du fondamental, d’autres qui recyclent des rapports anciens sous forme d’expertise et des stagiaires qui apprenent ; mon budget représente un des plus gros budgets de l’IRD (me dit-on, pas de chiffres officiels car l’IRD devient une boîte assez opaque). Je n’aurait pas monté le projet en dehors de l’IRD qui a les épaules financières pour préfinancer mes opérations en attendant que mon bailleur de fonds se réveille !!! Je ne crois pas que l’université m’aurait donné ce choix. Me trompais-je ?



  • rigas rigas 3 juillet 2007 19:38

    @ bozz ---- saltatoire .... joli.

    C’est le cas. La question en termes d’intensité de travail ne me semble pas se poser aujourd’hui. On ne me reproche pas d’arriver à 10heures au boulot ni de partir à 20h du boulot (je travaille plus pour ne pas gagner plus smiley ). Ce que je fais est évalué assez systématiquement par mes pairs et mes supérieurs. Si on considère que cette évaluation est nulle et non avenue alors allons-y pour lier salire et performances en termes de ... chiffre d’affaires. Mais dans ce dernier cas, je demande à relaxer la contrainte de l’évaluation par les pairs.



  • rigas rigas 3 juillet 2007 19:32

    mat, vous avez raison. Mais il y a aussi des chefs de labos qui sont dans des situations de pénurie et où le manque de recrutement pèse lourd. Une des grandes difficultés est que les chercheurs qui dirigent des équipes réalisent de plus en plus de tâches adminsitratives, y compris de la comptabilité de base. Je gère moi même un projet qui a la taille d’une PME. J’emploie en CDD une seule personne, pour faire travailler environ 80 personnes dans 9 pays. La plus grosse difficulté n’est pas la recherche : c’est la gestion.



  • rigas rigas 3 juillet 2007 19:28

    Pour ce qui me concerne je ne parlais pas des universités mais bien de la recherche. Vous m’excuserez de penser que pour faire de la recherche, les labos univsersitaires sont rarement bien calibrés. Cela pose des difficultés aux universités, je l’avoue. Les enseignants détachés dans les organismes de recherche (EPST ou EPIC) doivent être remplacés. Cela vient de ce que les universités françaises n’acceptent pas la fonction de la recherche. Les enseignants sont là pour ensigner contrairement à leur titre officiel d’enseigants-chercheurs ils ne cherchent pas (ou alors s’agit-il d’une toute petite élite au sein de quelques universités dans quelques rares facultés et départements). Exemple entre mille, la demande de c’ration d’« années sabbatiques » est considérée le fait de glandus et doux rêveurs !

    Vous dites que les intérêts partisans des chercheurs, des syndicats d’étudiants et des présidents d’université s’annulent en quelque sorte.... et selon vos mots « Les grands oubliés dans l’affaire sont l’enseignement supérieur et la recherche. Mais à qui cela importe-t-il vraiment ? ». Et bien : à moi, justement ! Aux chercheurs, justement. Trop facile de mettre tout le monde dos à dos.

    Effectivement les chercheurs ne veulent pas lâcher le bout ! ILS ONT RAISON !!! Enseignant n’est pas le même métier que chercheur. Certains chercheurs adorent enseigner, d’autres détestent celà. Mais ce n’est pas leur métier. Si leur fonction de recherche a été approuvée par leur institution et au-delà de leur recrutement par l’évaluation de leur travail, on ne peut pas s’amuser à les remettre en cause en permanence.

    Au juste quelle est la question ? Il faudrait plus d’enseignants ? Et pourquoi cela devrait-il relever du pool de chercheurs ? Pourquoi ne pas exiger des universités de recruter plus d’enseignants sans leur exiger des preuves de recherche (notamment des doctorats). Le système actuel qui fait que seul le doctorat soit considéré comme le bon diplôme est absurde. Le doctorat devrait être une preuve de recherche, pas un mode de présélection des enseignants

    Résoudre la question de l’enseignement supérieur en utilisant les organismes de recherche est —me semble-t-il— absurde, car à terme c’est la recherche qui en fera les frais puisque la demande sociale pour l’enseignement est évidemment plus forte que pour la recherche. Je signale pour tous ceux qui vont me tomber dessus à bras raccourcis en me donnat des exemples américains, qu’aux états-unis, dans les universités de recherche (pas partout) les enseignants ne sont pas obligés de faire de la recherche et vice-versa. Il y a des chercheurs qui enseignent, des enseignants qui font des parcours de recherche temporaires, mais ce n’est absolument pas un mandat obligé ; plus exactement, il existe des postes de recherche où l’enseignement n’est pas une obligation.



  • rigas rigas 3 juillet 2007 19:08

    LOL ! (comme disent les plus jeunes) smiley

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