Très bon article, dommage qu’il ne soit en rien constructif.
Qu’en période de prospérité, les plus
« méritants » (au fait, qu’est-ce que cela veut dire ?...)
touchent 10, voir 50, ou 500 millions d’Euros nets annuels, et que personne ne s’en inquiète, on peut l’admettre et même,
s’en réjouir. Mais aujourd’hui ? Aujourd’hui, le chômage grossit à vue
d’oeil et la rumeur de la misère gronde. Il faudrait être fou pour
croire que cela va s’arrêter. Aujourd’hui, les inégalités sont à la
hausse, les Restos du Coeur battent des records.
Eh bien il semble assez clair, que le Cas de Monsieur Proglio arrive comme la cavalerie US, bardée de poussière et
d’excellence, il arrive comme un symbole providentiel ! Non pas, comme
les idéologues manipulateurs voudraient le faire croire, un symbole
pour ressusciter les fantômes égalisateurs et totalitaires du
Bolchévisme, mais un symbole pour diffuser, faire connaitre, livrer à
l’agora et enfin voter le concept réformateur du Revenu Maximum autorisé.
Le RMA, popularisé entre autres par le philosophe Patrick Viveret,
consiste à indexer le plus haut revenu sur le plus petit revenu
minimum, le rapport d’indéxation (un multiple) étant une variable
ajustable en fonction de l’époque, et établie démocratiquement. Il faut, alors, demander au plus méritant d’entre nous, à Henri
Proglio justement, à ce grand
serviteur de l’Etat, la question suivante : Est-il injuste, en janvier
2010, que votre salaire soit 333 fois plus élevé que 500€ par mois ?
Que pensez-vous d’un écart maximum de revenus qui serait défini démocratiquement ?
Fuiriez-vous, une valise pleine dans chaque main, vous réfugier aux
ïles Caïman ? Iriez-vous à l’autre bout
du monde, pleurer une larme de crocodile sur la bétise Française qui
pervertit les saints préceptes du cash-libéralisme ?
Oui, oui, je sais. Il faudra aussi expliquer aux 0,1% qui veulent
passer de 2 (deux) millions d’Euros (€) à 3 (three), ou 4, qu’il
suffit, avec le RMA, d’augmenter le RSA ou le salaire minimum d’autant !