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rwora

Pédagogue qui, contrairement à la quasi-totalité des pédagogues, est un fervent partisan de l’autodidactisme, une des solutions au « faux » problème de l’école. Vingt-cinq années passées dans les banlieues, dont dix comme résident de Villiers-le-Bel, cette charmante bourgade devenue « cité sensible » du fait de la médiocrité des uns et du manque d’imagination des autres !

Tableau de bord

  • Premier article le 14/05/2010
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Derniers commentaires



  • rwora 12 décembre 2010 16:22

    Chère Cathy30,

    D’accord à 100 % avec vous. Et j’y ajouterai ceci : contrairement à pas mal de gens, qui pensent peut-être que Mitterrand, Chirac et même De Gaulle ont toujours gagné toutes leurs élections, moi qui ne suis pas socialiste, je pense malgré tout que S. Royal, pour une première campagne, s’est plus que fort bien comportée, ses « erreurs » étant plus de forme que de fond.

    Précisément, si j’avais été son directeur de campagne, lors du débriefing de cette émission, je lui aurais reproché, non pas d’avoir eu raison (car c’est elle qui disait la vérité !), mais de ne pas avoir insisté sur cette énormité qui voulait que les parents attendent qu’un enfant non scolarisé en CP à 6 ans attende d’avoir cinq années de plus pour se lancer dans un hypothétique combat judiciaire, quand on connaît les délais jusqu’à l’appel ou la cassation !

    Je pense aussi, comme vous, que l’actuel président trouvera toujours autre chose à inventer, mais « chat échaudé craint l’eau froide », n’est-ce pas ? Donc, les Français sont prévenus. Mais je pense aussi, et contrairement à tous les commentateurs politiques, que l’actuel président craint plus que tout de se retrouver devant Ségolène Royal en 2012, laquelle apprend vite et a dû prendre de la bouteille depuis la dernière fois.

    Autre chose, à propos de la mauvaise foi de certains commentateurs : on a reproché à Ségolène Royal la référence à l’encadrement militaire des jeunes déscolarisés. Comme si c’était une insanité. Car les gens oublient que cet encadrement fonctionne déjà dans les Dom-Tom, avec l’initiative Armée 2ème chance, qui récupère des jeunes en échec scolaire. Par ailleurs, peut-on dire que le Cadre noir de Saumur (des écuyers), la Garde Républicaine (motards, cavaliers et musiciens), les Sapeurs pompiers de Paris (sauveteurs-secouristes) ou Saint-Cyr et Polytechnique (grandes écoles) seraient assimilables au goulag ?



  • rwora 8 décembre 2010 10:25

    Petit retour en arrière :

    « Je veux créer un droit opposable. Cela veut dire quoi ? Qu’une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m’a promis un droit. Un homme politique s’est engagé et n’a pas tenu sa promesse. Que se passe-t-il ? Je veux en finir avec les discours creux (pas le vôtre, je ne veux pas être désagréable) avec ces promesses incantatoires, cette grande braderie au moment de l’élection, on rase gratis, on promet tous. »

    Ce serait bien qu’on oublie les questions de forme et qu’on aille à l’essentiel. Entre nous, qui, de Ségolène Royal ou de Sarkozy a déçu ses électeurs ? Il se trouve que Royal n’a pas été élue présidente de la République mais de la Région Poitou-Charentes. Et elle a bien été réélue là-bas, non ? Donc elle a convaincu ses électeurs.

    Et Sarkozy, que reste-t-il de son calme olympien affiché lors de ce fameux débat ? Et quand on va au fond de son discours, à savoir un droit opposable AU BOUT DE CINQ ANNEES DE REFUS (soit le temps passé entre le CP et le CM2), oublions Ségolène Royal pour nous concentrer sur ce qu’a dit le futur président de la République : quel contenu peut avoir un droit opposable au bout de cinq ans, soit une scolarité primaire foutue ? L’enfant ne peut pas être scolarisé à six ans, en CP, et c’est seulement cinq ans plus tard (il a onze ans et n’a toujours pas été scolarisé !) que les parents vont devoir aller devant les tribunaux pour faire condamner l’Etat ?

    Dans ce papier, je me suis attaché à aller à l’essentiel : le vécu des familles, qui n’a rien à voir avec les prises de positions de Ségolène Royal. Le fait est là : la situation des enfants handicapés s’est dégradée considérablement. Lors d’un futur débat, sur la question du handicap, j’en connais un qui aura quelques sueurs froides s’il se retrouvait de nouveau devant Ségolène Royal...



  • rwora 13 novembre 2010 15:57

    Ah, j’oubliais !

    "Faut-il rappeler que dans la pratique, lorsque le premier ministre est nommé il signe une lettre de démission non datée qu’il remet au président de la république ?« 

    La pratique, si elle existe, est tout bonnement géniale, non ? Robert Mugabe ne ferait pas mieux. Ça nous ramène au fameux :  »Mais pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ?«  Le fait est que cette référence à une lettre de démission du Premier ministre ne figure nulle part dans la Constitution.

    Dans les faits, les régimes autocratiques ne deviennent des dictatures que progressivement, par glissements successifs, comme le fait d’avoir une constitution écrite, à laquelle se surajoutent pas mal de pratiques non écrites, en tout cas, toujours dissimulées au peuple. C’est ce que les experts appellent  »l’esprit des institutions".

    Un détail quand même : le gouvernement, par l’intermédiaire du Premier ministre, répond de sa politique devant l’Assemblée nationale, élue au suffrage universel direct. Ça veut dire que le gouvernement est responsable devant le peuple, via ses élus. C’est la raison pour laquelle la lettre de la Constitution n’a pas prévu d’autre responsabilité que celle-là. En clair : révoquer un gouvernement soutenu par une majorité d’élus du suffrage universel revient, précisément, à violer ledit suffrage universel en allant contre l’avis des représentants du peuple, ce que fit Pompidou avec Chaban-Delmas.

    Mais au fait, il me semble que quelqu’un avait placé sa candidature à la présidence de la République sous le signe de la rupture !



  • rwora 13 novembre 2010 11:51

    Fillon sait lire... Bien vu au sujet de l’article 16 : une chose tout à fait inédite en démocratie ! Du coup, c’est Mitterrand (première manière) qui avait raison, avec son « Coup d’Etat permanent ». Seulement voilà, il a tourné casaque, une fois au pouvoir. Pour ma part, je note que le Parti Socialiste est d’une extraordinaire discrétion sur la question des institutions, contrairement à Ségolène Royal, plus en pointe en la matière avec ses 100 propositions de 2007. Il faut croire qu’au PS, nombreux sont encore les défenseurs du bonapartisme (mais il y a aussi le PC, les Verts hormis Cohn-Bendit, le NPA), ce système qui plaît tellement aux autocrates... africains, par exemple. Une des plus belles réussites posthumes de Charles de Gaulle !



  • rwora 6 octobre 2010 01:13

    Fabius, combien de divisions ?
    Notre ancien de Normal Sup’ n’est pas devenu sénile au point d’avoir oublié la claque que lui a infligé Ségolène Royal en 2007 ! Et quand il parle des trois qui auraient la stature..., sachant qu’en 2007, lui et Strauss-Kahn ont été battus à plate couture, sachant, par ailleurs, que Martine Aubry a « offert » son siège de député à un inconnu de l’UMP, et ce, dès 2002, que, par ailleurs, en 2007, elle n’a pas eu le front de repartir au combat pour reconquérir son siège de député, la question est simple : n’en déplaise aux sondages, qui à part Ségolène Royal ?
    Autre chose : nous avons cette affaire opaque dite Woerth-Bettencourt, et dans laquelle des surprises ne sont pas à exclure, comme un financement de campagne tout à fait illégal. Et dans ce cas, Ségolène Royal apparaîtrait comme la vraie gagnante de l’élection présidentielle de 2007. Est-ce cela qui fout la trouille à certains éléphants socialistes ?


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