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Une maman d'enfant autiste né en 2006 qui tente d'oeuvrer pour une meilleure intégration de ce handicap

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Derniers commentaires



  • salome salome 2 mai 2013 13:42

    Je ne vois pas trop le rapport avec ce que j’ai dit.
    L’euthanasie ? Oui, heu, dans certaines conditions (fin de vie douloureuses), de toute façon, je ne peux pas me pronconcer.
    le débat du mariage pour tous ? Cela aura surtout servi à mont rer que la France est réellement rétrograde

    Ah autre chose, il y a des plaisirs à avoir des enfants, l’éducation n’est pas le point le plus plaisant. Vous me rappelez quelqu’un à retourner les arguments contre les autres en les transformant en arguties...

    que voulez vous dire par : l’éducation d’un enfant ne peut être menée pour le seul plaisir des parents ?
    S’il s’agit de psycho éducatif (aller, je me prends une petite pause), soyez certain qu’il n’est pas de notre plaisir que de passer des heures avec un psychologue, ou un éducateur (psychologue pour moi) aider notre enfant à appréhender des notions qui lui sont totalement étrangères. Pourquoi le psychologue et pas nous ? Eh bien tout simplement parce qu’il faut savoir rester humble :je me suis trouvée en grande difficulté devant un enfant que je ne comprenais pas et qui ne comprenait pas, je me suis renseignée, j’ai trouvé de l’aide./

    Sauriez vous m’opposer des arguments quant au désordre émotionnel que vous soulignez (qui est faux cela étant dit hein... ça n’est pas intrinsèque à l’individu, c’est une conséquences, juste...



  • salome salome 2 mai 2013 11:39

    Ce qui est terrible avec cette notion de « boulet », c’est que l’on fait comprendre à l’enfant qu’il n’a pas sa place ici, qu’on ne veut pas de lui ?
    Que l’on parle, entre soi, de « boulet », genre : chacun son boulet : toi le chat moi le gosse.
    Ca, c’est une plaisanterie.

    En revanche, ce que vous vous permettez d’énoncer est une énormité : quand bien même les autistes seraient des « boulets » (au fait, mon boulet à moi aide ses camarades à apprendre à lire, et certains codes sociaux, comme se présenter, ou demandez si on peut jouer avec d’autres plutôt que s’imposer violemment....)
    Quand bien même : ils sont là. La loi est telle qu’on ne peut tuer un être vivant sous prétexte qu’il est handicapé.
    Quand bien même vous penseriez que de telles vies de méritent pas d’être vécues, « nos » autistes sont là. Ce sont nos enfants. Nous les avons désirés. Bon, peut être aurions nous préféré qu’ils soient neurotypiques, qu’ils ne sortent pas du rang. qu’ils n’aient pas de problèmes, qu’ils ne se fassent pas traiter de neuneu...

    Mais ils sont là. Nous savons les aider. Il est criminel de ne rien faire.



  • salome salome 2 mai 2013 11:34

    Bonjour Mdp,

    Ne pensez vous pas que si vous vous trouviez dans un endroit dont vous ne connaissez aucun code social, vous deviendriez rapidement émotionnellement instable ?

    Ne pensez vous pas que si on vous apprenait ces codes, vous comprendriez mieux la société dans laquelle vous êtes ?

    Ne pensez vous pas que le devoir d’une république est d’inclure dans la société ses citoyens ? Ou en tous les cas, de faire tout pour ?

    En tous les cas, dans la situation que je décris et ce que vous estimez « normal », je ne donne pas cher de votre peau (de votre moi peau non plus...)

    Pour répondre aux autres points que vous notez : il ne s’agit pas de « balancer » un autiste dans le « bain de l’école », violemment, sans explications. Il s’agit d’accompagner un enfant différents dans sa compréhension du monde extérieur, et à commencer par l’école.
    Ensuite, une fois que la phase d’habituation progressive est commencée, on continue, suivant les capacités et les envies de l’enfant (quand il en a, des envies)

    POur faire évoluer, il faut se forger une mémoire.

    Bon, moi je répondrai juste un titre de livre, « j’apprends donc je suis ».
    tout ça pour vous dire que l’apprentissage fait de soit ce que l’on est. et que nier ce droit à l’apprentissage revient à condamner les autistes à rester dans un certain no mans land. Le temps n’est plu où les parents cachaient leurs enfants « anormaux » : on sait aider les autistes, pourquoi refuser de leur donner cette aide ?

    vous dites par ailleurs :
    "Caroline et Vincent étaient emmaillotés et ne mangeaient pas seuls. Sylvain allait en demi-journée au collège en classe de sixième. « 
    Parlez vous de vos enfants ?
    Trouvez vous cette situation acceptable ?
    Avez vous tenté de leur apprendre. Apprendre à manger seuls par exemple. Cela peut prendre plusieurs mois, mais sauf problème technique dirai je, c’est un apprentissage faisable.
    Alors c’est sûr, cela demande une solide abnégation, du cran et la capacité de se battre, de connaitre les lois.
    Qu’entendez vous par »Caroline et Vincent étaient emmaillotés«  : quel âge ? Qu’est ce que c’est qu’être emmaillotés ? Est ce une camisole ?

    Et vous avez raison, tout cela ne peut pas subsister à l’âge adulte. Mais cela ne devrait pas exister lorsqu’il est enfant.. car avant d’être un adulte »dont on ne sait pas qoi faire« , l’autiste a été un enfant qu’on aurait pu aider. autrement qu’en le ’plaçant »...



  • salome salome 8 avril 2013 11:48

    Bonjour Hermès,

    Plus en accord avec Egalited, je me permets de vous signaler que d’une part, les autistes ne sont pas malades donc n’ont pas besoin de soins.
    par ailleurs, ils souffrent d’un handicap neuro développemental.
    Effectivement, les enfants autistes doivent apprendre à mieux vivre ensemble, comme tous les enfants neuro typiques soit dit en passant.

    Et pour finir, éducation et prises en charge efficaces et cohérentes sont à mener de front, l’un sans l’autre, chez un enfant autiste, est abhérant. Pour les autres enfants aussi d’ailleurs...

    Et... apprendre à mieux vivre ensemble passe par apprendre à vivre en société. Et il me semble que d’une part un des meilleurs endroit pour cet apprentissage pour des enfants est l’école, et d’autre part, apprendre à vivre ensemble, à être un élève fait partie des missions de l’école.

    donc... vous dites des anneries, pardonnez moi de le dire ainsi. Mais soyons clairs. par ailleurs, étant donné que vous ne semblez pas concerné, on peut pardonner les erreurs de jugement. On ne peut imaginer ce qu’est la vie d’un autiste tant qu’on ne le vit pas de l’intérieur ou de très près.

    Croyez nous, nous, parents qui nous battons sans arrêt pour faire accepter nos enfants à la société.

    Merci à Egalited. Et espérons que la gauche d’aujourd’hui soit plus intelligente que la gauche d’hier et qu’ils sachent tirer des leçons de leurs erreurs. Graves. Dramatiques même.



  • salome salome.egalited 28 mars 2013 15:14

    Je souhaite re réagir : en effet, l’école n’a pas vocation à être garderie. Cependant, l’école maternelle notamment (qui n’est pas obligatoire) a aussi pour vocation de sociabiliser les enfants, de leur faire voir le monde « école » en tant que mini société, société où ils ont leur place.

    Il faut se placer d’un point de vue un peu plus étendu, la loi de 2005 telle qu’elle est laisse passer beaucoup d’abus, et même si sur le papier, les parents sont décisionnaires, dans les faits, si l’EN veut sortir un enfant du circuit ordinaire, il y arrivera.
    Quel choix pour les parents ? suivre ou mettre leur enfant dans le privé.
    L’école publique est pour tous, mais dans les faits, bien des parents d’enfants autistes (je ne parle que de ce que je connais) sont obligés d’aller dans le privé, avec le coût que cela engendre. Est ce acceptable ?
    Est il acceptable que des enfants qui peuvent évoluer à condition d’être aidés soit mis au rebus par des enseignants et des politiques qui ne veulent pas voir d’handicapés sur les bancs de l’école ?

    A minima, la société doit donner leur chance aux enfants.


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