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samuel_

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  • Premier article le 10/09/2010
  • Modérateur depuis le 15/10/2010
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Derniers commentaires



  • samuel_ 24 septembre 2012 14:43


    Merci pour ces extraits... et ce sont des gens de gauche, pour qui la solidarité est quelque chose d’important, qui ecrivent tout ça...

    Quand on trouve la solidarité importante, il est alors tres important de se demander quelles formes de solidarité sont réalisables, pour ne pas lutter contre elles au nom de la solidarité



  • samuel_ 16 septembre 2012 14:41

    D’accord pour dire que la destabilisation vient du fait que plus personne ne sait trop ce qu’etre français veut dire. Il y aurait besoin d’un projet de culture locale et commune qui remporte l’adhesion generale. Pour remporter mon adhesion il faudrait que ce projet se sente particulierement depositaire de tout ce qui s’est passé sur le territoire français dans l’Histoire. D’autres auraient peut etre d’autres choses a dire sur un tel projet pour qu’il leur plaise.

    Mais alors, meme quelqu’un de fort pourrait refuser de vivre sur un territoire dans lequel il n’y a pas de projet culturel local commun. On ne peut pas dire en effet, que le fait de laisser ses conditions de vie se degrader soit un signe de force. Or cette absence de projet commun est une degradation de nos conditions de vie.

    Si rien de ce genre ne se passe au niveau du territoire national, les gens se desinvestiront du territoire national et s’approprieront des espaces plus restreints, qui seront des proprietes privees collectives, ayant leur propre projet culturel commun, appartenant a des sous groupes de la population française. Une sorte de communautarisme ; ecoles privees, lotissements prives, boites de nuit privees, et pourquoi pas a terme, rues commerçantes privees ? Tel est en tout cas mon sentiment. C’est aussi ce qui me semble se passer, à lire « fractures françaises » de Guilluy, ou un livre sur la bourgeoisie des Pinçon-Charlot.



  • samuel_ 15 septembre 2012 20:08

    Je suis dans l’ensemble assez d’accord avec ce que vous dites.

    Juste un peu plus optimiste sur notre capacité à nous affirmer autrement que par la domination ou l’ecrasement de l’autre.

    Intuitivement tres d’accord avec vous, pour dire que le debat respect de l’autre / affirmation de soi, et le debat respect des differences d’origine / affirmation d’une identite collective nationale, sont deux debats tres proches. Le fascisme a fait son possible pour pervertir le debat sur l’identite nationale, et l’anti-fascisme naif a essayé de l’empecher. Tous deux, chacun a sa maniere, le concevaient comme une agression contre les gens d’origine lointaine. On aurait aussi pu concevoir ce debat differement.

    Mais c’est quand meme plus compliqué de rentrer de maniere solide, dans le debat respect des differences d’origine / affirmation d’une identite collective nationale. Car il faut parler d’un etre collectif, une nation, qui n’aurait ni a s’effacer devant ses membres, ni a leur manquer de respect ? Ou alors, dire que cette nation fait partie de la vision morale du monde d’un certains nombres de gens dans ce pays, qui n’aurait ni a s’effacer, ni a manquer de respect aux autres ?



  • samuel_ 15 septembre 2012 13:19

    En même temps la phrase de Nietzsche est surement d’une grande cruauté. Car il sait bien que le recroquevillement du ver le conduira à la mort. Il sous entend que le ver a bien raison de faire ce qui le conduira a la mort, car il est un faible qui n’a pas sa place en ce monde. Je ne sais pas quelle notion du respect de l’autre a Nietzsche. Que pense Nietzsche de celui qui marche sur le ver ? Qu’il a bien raison, car celui qui respecte le ver bride sa propre existence face au ver ? Que la morale ne fait qu’empêcher aux forts d’exister pleinement ?

    Dans ce cas je dis que Nietzsche pensait comme un fasciste, et qu’il croyait que l’ennemi est le respect de l’autre, alors que l’ennemi est seulement sa conception perverse du respect de l’autre et de l’existence face a lui : selon laquelle ces deux choses sont incompatibles.

    Je suis plus attiré par Hegel que par Nietzsche.



  • samuel_ 3 janvier 2012 16:35

     Merci pour votre lecture, et votre commentaire encourageant.

     Pour le moment je rentre progressivement dans ce débat des Lumières : je connais Herder (une autre philosophie de l’histoire), et ces textes de Rousseau et Diderot, mais je n’ai ni lu Kant (le texte ou il s’oppose a Herder, et son Idée d’une histoire universelle...), ni non plus Voltaire (son traité sur la tolérance), ni Hegel (la raison dans l’histoire, ou il se positionne differement de Kant en se laissant influencer par Herder d’apres ce que j’ai compris). Je ne suis donc pas en mesure de vous dire quel mélange de Hegel, Kant, Herder, Voltaire, Diderot, et Rousseau, serait le plus proche de ma sensibilité, et si ce serait bien le meme que celui que vous faites, avec apparemment une dominante de Kant.

     Il me semble que les extremes seraient, pour une société, de ne vouloir agir que pour soi, ou que pour l’humanité, et qu’il faut trouver le compromis. Ne pas croire qu’une exigence « universaliste » nous interdit de défendre nos intérêts, cultiver des choses a nous, prendre soin de nous... Et inversement ne pas croire qu’une exigence « universaliste » est necessairement une menace pour nous... Au fond ces deux croyances apparemment opposées ont un gros point commun : elles opposent toutes le soi-même à l’humanité, chacune tenant ensuite pour l’un ou l’autre. Je serais plutot opposé à ces deux croyances a la fois, en cherchant le compromis, et je crois que c’etait aussi la position de Rousseau.

    Le patriotisme, tel qu’a mon sens Rousseau lui meme nous donne les bases pour le definir (comme « religion civile »), n’est donc pas un gros mot, ni non plus un universalisme qui ne s’opposerait pas à un tel patriotisme...

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