« Nous affirmons que ce projet de loi respecte la liberté des internautes tout en protégeant celle de créer. »
On n’arrête pas de vous prouver le contraire. On attend toujours que vous fassiez de même : « affirmer » ne suffit pas.
On notera la publication de la lettre dans le Nouvel observateur,
dirigé par Denis Olivennes initiateur du projet en qualité de haut
fonctionnaire (enarque), ancien conseiller d’un ministre de l’économie
et des finances et ancien directeur général de la Fnac. Grand créateur
et expert en nouvelles technologies donc.
Pour ce qui est des représentants du peuple, encore faudrait-il qu’ils le représentent dans sa diversité et qu’ils trouvent un compromis satisfaisant effectivement cette diversité, et pas les seuls intérêts de quelques-uns. Pour ce qui est du peuple, il faudrait un référendum.
Bien d’accord sur le mot qui n’est pas approprié. Mais c’est un des travers de la communication d’aujourd’hui qui sait parfaitement utiliser les mots accrocheurs et vendeurs pour faire valoir de faux droits et fonder de fausse légitimité. Soit tu expliques et tu es alors soupçonné de vouloir noyer le poisson ou de « jouer sur les mots » pour ne pas voir la réalité des choses, soit tu joues le jeu et démontre avec le mot qui fait peur que la chose est fausse et non justifiée. Cela dit, j’aurais effectivement dû mettre des guillemets pour tous les « vols ».