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Savinien

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  • Savinien 24 septembre 2008 00:05

    Mince, je voulais poster en commentaire de l’article et non dans la file des commentaires de commentaires.



  • Savinien 24 septembre 2008 00:01

    En tant qu’athée hermétiquement fermé aux simagrés religieuses, je n’ai trouvé qu’un seul argument en faveur de la "surnature". Le voici : nous avons existé à un moment donné, petit point sur la page infini de l’éternité, et celà aucune puissance, fut-elle divine, ne peut nous l’enlever. Qu’on s’arrète là-dessus un instant : aucune Divinité ne peut reprendre l’être une fois que celui-ci a surgit, l’être étant cette chose qui sitôt conçue s’échappe des mains des Dieux pour courir à sa guise... Etrange non, cette faculté de notre être à tenir en échec la Toute Puissance Divine... Ce Dieu Tout Puissant ne peut faire que nous n’ayions jamais existé. Nous sommes en quelque sorte éternels ; cinquante "big bang" n’anulleront pas le fait que nous ayions existé à un moment donné. Pourquoi les religieux n’ont-ils pas recours à cet argument fort troublant et si simple : nous existons pour toujours puisque nous avons au moins existé une fois, pour une fraction de seconde ? Sans doute que cet argument donne des suées aux théologiens quant ils défendent leur cher principe de "Toute Puissance"... Histoire de pouvoir donc que la religion... Le pape et les théocrates de tout poil peuvent dormir sur leur deus oreilles : car ce n’est pas demain la veille qu’on recherchera Dieu dans le chas d’une aiguille... Voilà pour le quart d’heure mystique de l’athée... Mais celà ne prouve rien et je persiste à penser que l’hypohèse sans Dieu demeure plus digne et plus conforme au génie humain...



  • Savinien 23 septembre 2008 22:46

    Ai-je dit que leur mort n’était pas digne d’estime ? J’ai seulement dit, à la suite de Nietzsche qu’elle ne prouvait rien. Et, contrairement à ce que raconte le cinéma Hollywoodien, il aurait été aisé aux chrétiens d’échapper aux bêtes : il suffisait pour celà qu’ils sacrifient à l’empereur. Beaucoup l’ont fait, n’en déplaise aux chroniqueurs qui ont largement enjolivé ( normal c’est l’Eglise qui a écrit l’histoire pendant quinze siècles). D’où il faut conclure que ceux qui se sont retrouvé dans l’arène l’ont bien voulu. Voilà qui ressemble fort à un suicide, vilain mot qui déplait tant aux modernes, chrétiens ou non. Moi, je trouve au contraire ce type de fin nettement plus élégant que de trainer son gâtisme jusqu’au dernier souffle, ainsi que nous l’enseigne assez bêtement l’Eglise...Evidemment, je n’aurais pas choisi les bêtes, m’ouvrir les veines à la façon de Sénèque aurait été plus dans mes cordes...



  • Savinien 23 septembre 2008 22:07

    Aux fumeuses consolations de la religion, je préférerais toujours l’élégance d’Epicure qui dit, à propos de la mort : "Le plus terrifiant des maux, la mort, n’a donc aucun rapport avec nous, puisque précisément, tant que nous sommes, la mort n’est pas là, et une fois que la mort est là, alors nous ne sommes plus."( Lettre à Ménécée). Mais les "grandes" religions monothéistes en ont décidé autrement, elles ne veulent rien savoir de cette sagesse quasi axiomatique qui rend les Dieux superflus ( sans pour autant en prohiber le culte, délicatesse qu’ignoreront complétement les sectateurs judaïques et leur descendance Chrétienne). Elles veulent au contraire, ces religions, que nous pleurions, que nous souffrions : elles ont un besoin vitale de larmes et de cris. Car, dans leur logique mortifère , il est absolument nécessaire de nous crucifier et d’instiller l’angoisse pour chaque instant de vie, rendant ainsi caduc le remède Epicurien. Les poylinésiens - ou quelque autre peuplade, je ne sais plus - ont pleinement raison d’appeler les missionnaires "adorateur du Dieu cadavre". Point de vue parfaitement justifié : à la différence des tortues ou des esgargots qui portent une carapace pour se protéger des prédateurs, nous autres humains, avec la religion, nous nous sommes fabriqué une carapace bien particulière, dont l’unique but est de nous dévorer de l’intérieur... Remarquable invention, grand merci aux religions d’avoir su pousser si loin l’art de culpabiliser... Je comprend mieux pourquoi le seigneur Dieu n’aimait pas voir Adam se promener à poil...



  • Savinien 23 septembre 2008 19:54

    "Et dire qu’il y a des ignares qui mélangent les sectes". C’est précisément ce que vous faites, Mr Cristoff, en mettant Kabbale et scientologie dans le même sac. La Kabbale est une spéculation sur les lettres hébraïques, spéculation attestée dès le moyen-âge. A mon sens, un délire, mais pas plus risible que le dogme de l’Immaculée Conception. Quant à la scientolgie, une chose est sûre : elle n’a aucune origine médiévale ; son fondateur, Ron Hubbar, lui attribuant d’ailleurs une origine extra-terrestre... Dommage que ce vieux Ron n’est pas eu la bonne idée de rester sur Sirius... Ah cette manie qu’ont les prophètes de fouler le sol boueux de notre pauvre planète ! Fantaisie inexplicable...

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