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savouret

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  • Premier article le 07/07/2009
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  • savouret 3 décembre 2009 18:29

    a nometon.vous avez raison de mettre en exergue les risques potentiels que font encourir au mouvement écologiste, certaines pratiques opportunistes de quelques uns de leurs représentants.

    il me semble de toute manière que les verts rassemblent des courants de pensée trop hétéroclites pour parvenir à une cohérence idéologique sur du court terme.

    cette force politique émergente doit déterminer une position claire vis à vis de son rapport à l’économie de marché, afin d ’accroitre sa crédibilité.

    il ne me semble pas néanmoins que la majorité des dirigeants de ce parti soient prets à se rallier aux détenteurs du pouvoir politique ou économique pour satisfaire des aspirations individuelles.peut etre est ce une vision trop optimiste voire naive , mais je pense qu’ils essaient tout de meme de défendre réellement leurs convictions, et je ne trouve pas qu’ils fassent preuve d ’une complaisance exacerbée avec sarko.

    ainsi, cécile duflot par exemple, qui est à priori la principale représentante de ce parti, plus que cohen bendit en dépit de la surmédiatisation de ce dernier,ne ménage pas ses critiques à l’encontre de la politique de sarkozy, et elle a réaffirmé à plusieurs reprises, qu ’elle rejettait le concept de croissance verte.

    elle demeure donc fidèle à l’idée de décroissance et celle ci constitue toujours une ligne directrice d ’une nette majorité des membres du parti ainsi que de ses militants.

    sinon, je vous approuve pleinement lorsque vous mettez en évidence le fait que le seul moyen réellement efficace d’oeuvrer pour la protection de l’environnement , réside dans une véritable remise en cause du système.économique et financier actuel.

    je vous l’accorde, les écolos ne manifestent peut etre pas assez de zele dans leur dénonciation de celui ci ,ce qui ne contribue pas à ce que le peuple puisse réellement etre éclairé sur les origines profondes des problèmes environnementaux.

    ceci dit , la lutte contre la prédation abusive des ressources naturelles et énergétiques par certaines multinationales, et contre les politiques favorisant ce scandale, ne dispense pas chaque individu de s ’efforcer dans la mesure du possible de reduire son empreinte écologique à son échelle.

    en effet, aussi inacceptables soient les pratiques de certains acteurs économiques et financiers, il me semble démagogique et simpliste de jetter l’opprobre uniquement sur ceux ci et d ’occulter délibérement le role néfaste que nous jouons également en raison de notre frénésie consumériste.certes, celle ci est conditionnée par le systémé délétére que vous évoquez, mais il convient d ’admettre que nous contribuons à le renforcer au quotidien en raison de notre tendance de plus en plus exacerbée à à l’egoisme, et au narcissisme.



  • savouret 3 décembre 2009 11:39

    article qui semble dénoter une réelle aversion pour le mouvement écologiste, ce qui amène selon moi son auteur à des propos excessifs et erronés, et entrave son objectivité.

    certes, les méthodes employées par greenpeace sont repréhensibles ou du moins fort contestables quels que soient les objectifs poursuivis.

    je veux bien admettre qu’il y ait une tendance chez certains représentants du mouvement écologiste à vouloir imposer leurs idées et à stigmatiser ou pire mépriser ceux ou celles qui ne partagent pas leurs convictions et peut etre chez quelques uns de leurs porte paroles, cela peut traduire une certaine condescendance vis à vis d ’un peuple percu comme médiocre et fermé d ’esprit.

    dans ce cas, l ’on peut en effet émettre l’hypothèse d ’une certaine négation de la démocratie, car celle ci repose bien entendu sur la souveraineté du peuple, aussi imparfait soit il.

    enfin, il est indéniable que le marché vert émergent semble de plus en plus convoité par certains acteurs économiques qui y voient une source potentielle de profit conséquent.

    cependant croyez vous réellement que la majorité des écolos soient animés avant tout par l ’appat du gain ?ne pronent t il pas au contraire , du moins pour ceux qui sont les plus sincéres dans leur démarche, une remise en cause de cette primauté déraisonnable de l’argent ?la décroissance préconisée par une proportion importante de dirigeants et de militants écologistes n ’est elle pas aussi une remise en cause du capitalisme et de la logique permanente de profit qui le fonde ?

    ainsi, affirmer ou sous entendre que le mouvement vert constituerait un lobby au service du capitalisme me semble constituer un contre sens, je dirai plutot que c ’est ce dernier qui essaie de pervertir les valeurs écologistes originelles, afin de les incorporer dans les lois du marché.Ceci alimente le concept de croissance verte, qui est une aberration, car ces deux termes sont selon moi antinomiques.cette idée n ’emane pas du courant écologiste, mais plutot d ’acteurs économiques et financiers sans scrupules, ou de partis politiques qui leur sont acquis.ainsi, le parti dominant prétend oeuvrer pour la protection de l’environnement et voudrait se pésenter comme le représentant de cette cause, mais cette démarche est bien sur hypocrite et peu crédible, et s ’inscrit uniquement dans une stratégie électorale.
    enfin, ne croyez vous pas qu’il existe au moins autant voire plus de résistance que d ’adhésion des lobbys financiers à la conversion écologique de l’économie ?

    les écologistes ne sont ils pas aussi les défenseurs d ’un approfondissement de la démocratie, dans la mesure ou ils soutiennent le développement de la démocratie participative, qui ne doit pas se substituer à la démocratie représentative,mais la compléter afin de renforcer la vitalité de notre systéme démocratique ?Ainsi, le mouvement vert est certainement un de ceux qui sollicite le plus le peuple , par différens moyens, pour que celui ci puisse s ’exprimer sur un certain nombre de débats qui structurent la vie politique.

    il me semble en effet que ce courant de pensée aspire à une démocratie nettement plus vivante et effective, que les représentants du pouvoir actuel, qui se prévalent d ’incarner la souveraineté populaire, ce qui est le cas formellement, mais beaucoup moins dans les faits,ne serait ce qu’en raison d ’un mode de scrutin qui n ’est pas réellement démocratique

    en effet , est il acceptable qu’un parti ayant recueilli tout au plus un tiers des suffrages
    exprimés, et donc a peine un sixième des suffrages des inscrits,détienne une préemminence aussi nette à l’assemblée nationale ?

    pour en revenir au thème de l article et plus spécifiquement à son titre, je dirai bien sur qu’il est considérablement exagéré.

    a partir de quelques dérives du mouvement écologiste, vous prétendez que nous sommes sous la menace d ’un fascisme vert ;ce point de vue est souvent exprimé par les contempteurs de ce courant de pensée.la focalisation croissante des médias sur le thème de l’environnement, ainsi que les conseils prodigués de manière récurrente aux citoyens afin qu’ils réduisent leur empreinte écologique, constitue leur argument majeur, car ils assimilent cela à un endoctrinement au service d ’une pensée unique et à une culpabilisation de l’individu qui vise à mieux l’asservir à cette nouvelle idéologie.

    dans la mesure ou le fascisme consiste a faconner un homme nouveau par le bais de diverses méthodes telles que la propagande et l’endoctrinement, la thèse du fascisme vert pourrait au premier abord paraitre séduisante, pour ceux ou celles qui sont dubitatifs vis à vis des finalités véritables du mouvement vert ;

    ceci dit,il ne faudrait pas oublier que le fascisme rejettait par essence la démocratie et les institutions l’incarnant ?est ce le cas des écologistes, nonobstant l ’action de greenpeace hier qui est bien sur instrumentalisée par les partisans de la thèse de la dictature verte ?

    de plus, le fascisme se caractérisait par l ’expression d ’une haine vis à vis de certains groupes sociaux ou ethniques, la encore est ce la caractéristique du courant de pensée écolo ?vous me rétorquerez, en prenant l ’exemple de son représentant le plus médiatisé, et charismatique que ses propos semblent justement refléter une aversion pour le peuple.or, je pense que ce terme est quelque peu excessif, l’on peut plutot parler d ’une tendance à mésestimer le peuple en raison d ’une vision trop élitiste de la société.je ne l’approuve pas bien sur, mais est ce comprable à une haine exacerbée amenant les pires atrocités et exactions, comme cela fut le cas des fascismes allemands ou italiens ?

    de plus, bien qu’etant la figure emblématique des verts , il n ’est pas réellement représentatif de l’etat d ’esprit qui les anime, contrairement à mon avis à une personne comme cécile duflot qui ne me parait pas se caractériser par une attitude méprisante et culpabilisante envers le peuple.

    enfin, il est réducteur de résumer le courant de pensée écolo à la défense de l’environnement, car il s ’inscrit dans un projet beaucoup plus global de refondation de la société et il s ’avére porteur d ’un "programme nettemnt plus complexe que la vision simpliste véhiculée par ses pourfendeurs, selon lesquels il incarnerait une pensée archaique et réactionnaire ;

    en effet, il me semble qu’il est plutot synonyme de modernité,et qu’il constitue un laboratoire de transformations économiques socales et culturelles potentielles, suceptibles de faire émerger une conception plus qualitative du progres, alors que celui ci continue à se résumer encore trop souvent à l’elevation des niveaux de vie et à la croissance du pib, dont on percoit bien au quotidien qu’ils ne contribuent nullement à notre bonheur et à notre bien etre.



  • savouret 25 novembre 2009 12:30

    je suis en partie d’accrd avec vous lorsque vous dites que l’on ne peut penser l ’ecole uniquement a partir de theories.

    toutefois, je suis en désaccord avec les autres idées exprimées.en effet, certes, une proportion importante de collégiens sont en « souffrance scolaire » et le bon sens consisterait donc à priori a les diriger vers un type de scolarité qui leur serait plus adaptée.
    ceci dit, cette inadaptation a un college unique est elle inéluctable ?
    je ne le crois pas.

    tout d ’abord, il convient de rappeller qu’un pourcentage conséquent d ’élèves ne maitrise pas les compétences fondamentales lors de l’entrée en 6ème, or, si l’on remédiait en partie à cette situation scandaleuse,ce qui est j ’en conviens difficile, le collége unique serait deja un peu moins voué à l’échec.une amélioration significative de l ’école primaire est donc un premier élémenà prendre en compte pour juger du bienfondé du collége unique

    de plus, il me semble également nécessaire de s ’interroger sur les causes de la démotivation d ’un certain nombre d ’élèves.
    celle ci traduit elle l ’utopie d ’un tronc commun , en raison de la diversité des intelligences que vous évoquez, ou bien résulte t elle du fonctionnement du système éducatif, caractérisé par une sélection omniprésente des l ’école primaire ?

    j ’opterai plutot pour la seconde hypothese, car à mes yeux , si de nombreux élèves manifestent une « inappétence »pour les savoirs dispensés , cela est en partie le fruit des piètres résultats qu’ils obtiennent, sachant que ceux ci engendrent un sentiment d ’incapacité qui ne peut qu’obérer les apprentissages ;

    il existe effectivement un tyrannie de la note des le cp et celle ci joue un role central dans le rapport aux apprentissages, ainsi plus un élève est gratifié de résultats satisfaisants, donc d ’un jugement social favorable, plus ceci va l’inciter à s’investir dans sa scolarité et donc ceci va favoriser le développement de sa curiosité intellectuelle.en revanche, le processus va etre inversé pour les élèves jugés incompétents en raison de leurs résultats scolaires.
    certes, si l’on supprimait les notes ou du moins si on minimisait leur poids, cela n ’éradiquerait pas pour autant l ’échec scolaire et le désinteret intellectuel, mais cela pourrait tout de meme modifier en partie le rapport aux apprentissage des élèves dits faibles, et donc contribuer à plus d ’implication de leur part.

    il me semble donc que malgre ses imperfections, le collége unique peut etre viable à condition d ’une reflexion en amont sur le sens que l’on veut lui conférer.doit il etre un instrument de sélection, et donc faire perdurer un sytéme d ’évaluation permanent qui décourage les élèves en difficulté , ou doit il avoir pour vocation première de stimuler la curiosité intellelctuelle des élèves , et pratiquer pour cela une évaluation différente ayant pour finalité le perfectionnement intellectuel des élèves quel que soit leur niveau ?

    vous aurez certainement deviné quelle solution je préconise.bien entendu, tout cela peut paraitre ben utopique et dans notre société, cette notion est fortement délégitimée, au nom d ’un pragmatisme qui constituerait la panacée.toutefois, il me semble que le concept de collége unique peut réellement etre une source de progrés humain et intellectuel ainsi qu’in instrumet de lutte contre les inégalites sociales, nonobstant la diversité des intelligences, qui peut parfaitement s ’exprimer par la suite.ceci ne peut néanmoins se concrétiser qu’a condition de s ’interroger en profonder sur ses finalités et son fonctionnement , afin de remédier à ses difficultés actuelles que je ne nie pas.



  • savouret 25 novembre 2009 10:22

    le constat d ’inégalites de facultés entre les individus (sachant que celles ci résultent au moins autant de facteurs socioculturels que de prédispositions génétiques), ne doit pas remmettre en cause l’idée du collége unique.

    bien entendu, il est illusoire de penser que tous les élèves puissent avoir exactement le meme niveau de compétences.néamoins, a moins qu’ils aient une déficience intellectuelle avérée, il est possible de faire acquérir à la quasitotalité d ’entre eux les savoirs suffisants afin qu’ils soient dotés des outils de reflexion nécessaires pour accéder à une véritable autonomie intellectuelle.Ceci implique qu’ils suivent un cursus indifférencié au minimum jusqu’en classe de 3ème voire au dela, car les orientations trop précoces empechent les élèves concernés de s ’approprier une culture générale acceptable.

    ainsi, un pays comme la finlande, encensé de manière récurrente pour ses résultats scolaires probants a un tronc commun plus allongé que le notre,puisque l’immense majorité des élèves suit le meme cursus jusqu’a l ’age de 18 ans.

    certes, il ne s ’agit pas d ’une formalite et j’ ai parfaitement conscience que les enseignants peuvent etre désempares face à l’hétérogénéite des classes, a fortiori lorsque le nombre d’élèves est élevé et tend meme de nouveau à s ’accroitre.Il peut en résulter à leus yeux l’mpression que le collége unique est utopique et engendre un nivellement par le bas.

    pourtant, il est avéré par de nombreuses études scientifiques, que l ’hétérogéneité influe favorablement sur l ’acquisition des apprentissages scolaires pour les élèves faibles .
    certes, elle a en revanche un impact moins positif pour les bons élèves et peut meme contribuer à entraver légérement leur progression, mais ceux ci trouvent dans leur milieu socioculturel les possibilités d’approfondir leurs savoirs.

    De toute manière, dans une logique d ’équité, n ’est il pas primordial de soutenir avant tout les élèves les plus désavantagés ?
    Au dela des considérations pédagogiques, ce débat sur le collége unique a de toute facon pour enjeu principal la conception de la société que l’on veut faire prévaloir, et il a donc une vocation eminement politique.il est indéniable que le gouvernement actuel combat le collége unique car celui ci va à l’encontre de l’idéologie néolibérale qui régit son action, nonobstant les discours d’inspiration sociodémocrate parfois prononcés par notre cher président.



  • savouret 20 novembre 2009 16:27

    il est indéniable que l ’equipe de france est encore un peu plus délégitimée tant dans le domaine sportif qu’ethique après sa piètre prestation de mercredi soir.

    ce qui m’interpelle le plus n ’est pas tant l erreur d arbitrage en elle meme , car il ne s’agit pas du premier match dont le cours est influencé par une erreur d ’arbitrage, aussi injuste soit elle pour l ’equipe qui en patit.
    En revanche, ce qui est le plus désolant et scandaleux est l’attitude manifestée aussi bien par les joueurs francais que par l entraineur ou encore les dirigeants sportifs voire politiques nationaux.
    Ceux ci ont tous tenu un discours ou l’idée centrale véhiculée consistait à affirmer que la fin justifie les moyens.

    toutefois, il me semble qu’il convient ne pas mettre en exergue un cynisme francais qui s’opposerait aux vertus d ’autres nations, en l’occurence l’irlande.
    en effet, peut on réellement croire, que dans une situation inverseé, les joueurs irlandais et leur entraineur auraient fait preuve de la loyauté et du sens de l’honneur dont ont été singuliérement depourvus les membres de l ’equipe de france ?

    en dépit d’une perception quelque peu mythique du courage et de l’honnéteté qui caractériseraient le peuple irlandais,je suis plus que sceptique.
    en effet, ce sinistre « fait de jeu », qui est en réalité une authentique tricherie, doit nous amener à une reflexion plus profonde sur les dérives du footbal contemporain et plus généralement du sport de haut niveau actuel.

    certes, les attitudes deloyales, fondées sur le postulat que la fin justifie les moyens, ne constituent pas un phénomène nouveau dans le sport professionnel.
    toutefois, et a fortiori dans le football, les enjeux économiques financiers et médiatiques ont pris une ampleur tellement déraisonnable, qu’ils contribuent à exacerber les comportements les plus immoraux, et ceci n’ est pas spécifique aux sportifs francais.

    en manifestant un interet toujours plus prononce pour les compétitions sportives les plus médiatisées, nous cautionnons sans en avoir toujours conscience , ces dérives , car cela favorise un accroissement permanent du poids économique et médiatique qui est conféré au sport d ’élite.Ceci explique les salaires indécents qui sont attribués aux champions les plus brillants , mais en contrepartie, ceux ci sont contraints de pousser le culte de la performance et du résultat à leur paroxysme, afin de justifier le traitement financier dont ils béneficient.

    ceci ne peut que favoriser une attitude cynique de leur part, dans la mesure ou ils sont conditionnés au quotidien par un désir de réussite individuelle toujours plus exacerbé, qui ne laisse que peu de place pour les valeurs morales.

    mais en définitive, ces sportifs professionnels les plus illustres tantot encensés tantot stigmatisés, ne sont ils pas simplement le reflet d ’une société qui est prisonnière d ’une idéologie de la performance , de la compétition et de la réussite, au point d ’etre hermétique à des valeurs humanistes elémentaires, telles que la loyaute ou la fraternité ?

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