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sevand

S.D.
Juriste pénaliste
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 24/02/2006
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  • aspi-rine 22 janvier 2007 11:21

    Je ne connais pas exactement la méthode de cette enquête, ni n’est vu le questionnaire. N’étant pas JAP, mon avis n’a pas été sollicité. La volonté des personnes incarcérées de vivre dans des conditions plus dignes m’étonne peu. Le problème de l’hygiène et de l’intimité est réel, mais il doit être nuancé malgré tout, car les établissements pénitentiaires les plus récents sont mieux étudiés en ce qui concerne ces questions (et la règle est, sauf demande du détenu ou du juge : un personne par cellule).

    Sur l’exercice des droits fondamentaux en prison, le principe sllon lequel ils doivent être effectif est normal, mais il ne doit pas faire oublier toutes les difficultés qu’engendre l’enfermement. Certains droits (droit au travail, au respect de la vie privée, à avoir un enfant) sont difficilement exerçables lorsqu’on est privé de sa liberté d’aller et venir. Je ne voit pas comment il serait possible de concilier l’enfermement avec un réel exercice de certains droits.

    J’ai été un peu surprise par le fait que la question de la santé en prison ne soit pas évoqué par les détenus mais par les professionnels. Il est indéniable que ce problème hante les magistrats, les travail sociaux et les médecins. Mais, je pensais qu’il figurerait dans les préoccupations principales des détenus ! Dès lors, je me demande quelle serait l’efficacité d’un suivi médical (et je pense notamment au suivi psy et au traitement des dépendance) si les personnes incarcérées ne sont pas sensibles à leur nécessité... On ne peut soigner quelqu’un contre sa volonté !

    Depuis l’abolition des hopitaux psy fermés, on constate, et c’est finalement compréhensible, que les experts psy rechignent à conclure à une irresponsabilité pénale, y préférant l’atténuation, permettant la prison, seule garantie pour préserver les citoyens contre des persqonnes très dangereuse. Mais, cette solution a un effet pervers par rapport au but de la loi, car on constate que les peines prononcées sont plus lourdes pour les personnes souffrant d’une atténuation de la responsabilité pénale, que pour les autres. L’explication est simple : ces personnes peu gérables font peur et on préfère les voir en prison que dehors. Pourtant la loi prévoit que la sanction doit être amoindrie dans ces cas-là.

    La prison l’ultime recours... Soyons clair c’est ce que font aujourd’hui les tribunaux et c’est pour cette raison qu’ils sont montrer du doigt ! Alors quand vous écrivez qu’un candidat déjà ministre, prend l’engagement de rappeler ce principe, je pouffe ! N’est-ce pas lui qui a fait passer une loi imposant la prison immédiate pour les récidivistes, qui a augmenter le quantum des peines pour un certain nombre d’infraction ? qui a prévu le possibilité d’enfermer quelqu’un pour un défaut de permis ?

    Lorsque je lis vos propositions, je me dis que certaines choses existent déjà mais les moyens sont insuffisants. Pour la réinsertion des personnes emprisonnées, les agents des SPIP, dépendant de l’AP, font souvent un travail remarquable pour permettre un aménagement de fin de peines (libération conditionnel, semi-liberté ou permis de sortie pour avoir des rendez-vous professionnels), mais ils ne sont pas assez nombreux, c’est tout !

    Votre enquête et vos propositions sont utiles dans la mesure où elles ont alerté les politiciens sur le problème général de la prison, mais elles reflètent ce que les gens qui s’intéressent suffisamment à la question, savent déjà !



  • aspi-rine 24 février 2006 19:09

    Les réactions sont intéressantes en effet (outre les louanges qui me font rougir)... D’abord merci à ceux qui m’ont gentillement fait remarquer que le gendarme dépendait du Minsitère de le Défense, je crois que Nicolas Cadène a bien repris ma confusion. Sur le reste, je n’ai pas entendu dire que le principal instigateur (en Côte d’Ivoire) avait évoqué la question de la « richesse des juifs ». Ce que j’ai entendu (mais je n’écoute peut être pas les mêmes médias que vous) est qu’il niait le caractère antisémite de l’agression... mais il y a toujours des gens mieux informés que d’autres... sur ce qu’on dit les autres mis en examen, là encore, je ne connais pas leur mots exacts mais leur traduction faite dans les médias. Je me demande également si le fait que deux des victimes des « barbares » n’étaient pas de confession juive ne démontre pas que le caractère « antisémite » de ces agressions n’était pas le mobile essentiel ! est-ce le problème du verre à moitié vide ou à moitié plein ? D’autres phrases me laissent perplexes et je pense avoir pris suffisamment de précautions pour ne pas être accusé d’antisémitisme, quand je lis des phrases telles que « vous êtes jaloux des juifs même dans leur souffrance » (en substance), j’ai envie de bondir ! Une autre phrase me laisse perplexe « La shoah doit être le repère de la Barbarie »...

    sevand

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