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Sigismond

Sigismond

Qui suis-je ?
Puisque la question m'est posée tâchons d'y répondre !
Assurément une personne qui devient de plus en plus misanthrope à mesure que son âge avance mais qui espère toujours que la vie et les événements le contradiront. Car que serait la vie sans espoir, hein ?
Sinon, à part ça, mais c'est déjà pas mal, quelqu'un qui pense que le progrès n'est pas une fin en soi, et que sans éthique c'est une bombe à retardement. D'un autre côté, je n'éprouve que dégoût pour ceux qui ont choisi la régression, comme le suggère cette image qui accompagne cette présentation. Mais ils ne sont pas les seuls, hélas. Du coup mon espoir faiblit.
Bon disons que je pense que c'est mal barré et que faute de pouvoir changer les choses déjà bien mais mal prises en main par d'autres, il faut au moins essayer de les comprendre.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/07/2016
  • Modérateur depuis le 22/07/2016
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Derniers commentaires



  • Sigismond Sigismond 8 novembre 2017 20:35

    @Sigismond
    Je précise, pas besoin d’être catho et même pas besoin de faire semblant.



  • Sigismond Sigismond 8 novembre 2017 20:34

    @Pere Plexe
    Vous avez des exemples, des faits à citer, parce que là je suis sur le cul ! Les accommodements dits raisonnables auraient donc été pensés pour faire plaisir aux cathos.
    Par ailleurs vous ne devez guère connaitre les écoles dites confessionnelles cathos où, comble de bizarrerie, il n’y a même pas besoin d’être catho pour y accéder. Je le sais parce que j’en ai usé pour mes enfants devant le désastre de l’école publique, après test évidemment.



  • Sigismond Sigismond 8 novembre 2017 12:29

    @sukhr
    C’est vrai ça, ils exagèrent !



  • Sigismond Sigismond 8 novembre 2017 11:24

    @Pere Plexe
     Faudrait apprendre à lire (et aussi à écrire sans faire trop de fautes).
    Je dis exactement que la décision du CE est fondée en droit parce que la croix est une pièce rapportée, que la statue est « intouchable » du fait de la prescription qui touche l’arrêté décidant sa mise en place, que seule pouvait être attaquée la croix puisqu’elle n’avait pas fat l’objet d’un arrêté. Tout ça c’est écrit. Du coup on se demande qui est le plus c.. Enfin moi, je sais.

    Par ailleurs nous faire croire que la justice administrative, qui ne comprend pas que le CE, dernière instance (nationale) n’est pas davantage « coulante » avec l’islam qu’avec les cathos, et je précise pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté que je suis éloigné de toute religion, c’est ignorer sciemment les faits. Je donne d’ailleurs des exemples. Mais c’est une généralité qui dépasse la justice. La mairie de Paris célèbre le ramadan (aux frais du contribuable parisien) mais certainement aucune fête religieuse chrétienne. Cc’est la queue chez les politiques pour aller rompre je jeûne en grande pompe tandis que s’ils vont, sait-on jamais, à la messe de Noël, ce sera en toute discrétion, laquelle d’ailleurs est bienvenue. Mais on aimerait qu’il en soit ainsi avec les fêtes islamiques, sauf que là ils y vont pour se faire voir. Et on pourrait ainsi dresser une très longue liste de ces compromissions avec ceux dont la vocation est de nous imposer leur religion et son archaïsme.

    Vous pouvez approuver ça, c’est votre droit après tout. Mais ne reprenez pas cet argument que je dénonce comme quoi il faut être intransigeant avec les cathos pour pouvoir faire entrer les musulmans dans le moule de la laïcité et de nos valeurs en ce qui concerne les rapports humains. Ils s’en tapent tellement ils se sentent soutenus par ceux qui qui les protègent sous le regard indifférent de ceux qui sont déjà soumis



  • Sigismond Sigismond 12 août 2017 16:16

    Cher Grand Ancien,

     

    Votre très lointain bazar s’engagea quand vous quittèrent l’institution. L’ennemi était effectivement devenu rouge et la terre d’Afrique ressemblait pour beaucoup déjà à un mythe ancien inaccessible à la plupart, sauf à recourir aux services de Nouvelles Frontières. Seuls quelques privilégiés dont je fus purent connaitre quelques contrées ayant fait partie de nos colonies, et où finalement, quelque 20 ans après la décolonisation nous étions fort bien accueillis par les populations. Comme quoi la France passe souvent pour plus hideuse chez elle que chez « ses victimes ». Mais ça il ne faut pas le dire.

     

    Evidemment votre texte m’intéresse en tant que témoignage d’un officier d’une autre génération sur ce qui est le sens de l’engagement. J’ai souri quand vous avez évoqué votre départ et les raisons de celui-ci, car les raisons du mien correspondent également à un changement fondamental de notre posture militaire. J’ai en effet pour ma part assisté à ce phagocytage progressif de notre défense (et donc de notre politique étrangère) par l’OTAN. Un processus qui démarra sous Mitterrand, fut poursuivi avec zèle par Chirac, malgré le sursaut de 2003, pour se terminer avec la réintégration sous Sarkozy. C’est lui qui devant l’histoire portera la responsabilité d’une décision qui lui aura finalement beaucoup échappé puisque ce n’était qu’un aboutissement logique d’une politique visant justement à donner un point final à celles étrangère et de défense. Après avoir abandonné les politiques économique, financière et monétaire aux instances technocratiques européennes, c’était bien le moins que d’abandonner ce qui nous restait de souveraineté pour que nos hommes politiques puissent enfin se consacrer à l’essentiel, à savoir l’égalité hommes-femmes, le mariage pour tous, le droit à l’enfant, et le statut de la première dame autoproclamée. Le tout évidemment enrobé de moraline avec, puisque ça semble être acquis, la prochaine impossibilité pour les déviants, entendre ceux qui revendiqueraient certains particularismes culturels et entreraient ainsi dans le cadre de l’apologie de la haine raciale ou religieuse, etc., de représenter le peuple français. Cette dernière notion devrait d’ailleurs cesser d’exister puisque si  selon notre génial président il n’y a pas de culture française, il n’y a aucune raison qu’il existe une nation et un peuple français. Nous parlerons donc en bon multiculturalistes de peuples en France.

    Et donc voilà pourquoi j’ai souri quand vous évoquiez votre départ. Car si vous pouviez vous interroger sur le sens de l’engagement d’un officier de ma génération, je m’interroge également sur celui d’un jeune officier aujourd’hui.

     

    Mais davantage qu’une interrogation, c’est une inquiétude qui me saisit. Comme vous l’écrivez justement et comme votre expérience personnelle vous l’a fait découvrir, l’histoire n’a que le sens qu’on lui donne, à comprendre évidemment comme la direction qu’on lui indique quitte à s’appuyer sur un sens perverti du passé.  Si la place de l’esclavage, de la colonisation, en fait de toutes les horreurs qu’on impute à la France selon une grille de valeurs très contemporaine, s’est ainsi élargie dans les programmes d’histoires de nos enfants, ce n’est évidemment pas un hasard. Il faut apprendre à nous haïr assez pour souhaiter notre disparition.

    Et voilà donc ce qui m’inquiète. Je pense que vous ne me contredirez pas si je déclare que si les militaires n’écrivent pas l’histoire, ils ont été travers les siècles un instrument privilégié entre les mains de ceux qui l’écrivaient. En France il y a eu en effet très peu confusion entre les pouvoirs militaires et civils. Le Consulat et le Premier Empire sont une des rares exceptions. Il était d’ailleurs inutile et con que Macron vienne devant les armées pour dire "c’est moi le chef". Ridicule personnage ! Et donc ce que je vois, ce que j’ai vu à mesure que les années passaient, quand j’étais dedans, puis dehors, c’est que l’instrument était de plus en plus maltraité, d’autant plus maltraité que finalement plus personne ne voulait plus écrire notre histoire, notre histoire commune, prolongation des siècles passés. Le court terme ce sont les prochaines élections qui deviennent l’objectif prioritaire une fois celles qui vous ont porté au pouvoir achevées. Et le long terme, c’est la disparition, la dilution dans quelque chose qu’on ne peut guère décrire, la mondialisation peut-être et certainement pas heureuse pour le plus grand nombre, la fureur islamique plus surement en ce qui nous concerne. Et dans ce processus que devient l’armée, que deviennent les militaires et donc les officiers ? A quoi peuvent-ils encore servir si leur rôle d’instrument de l’écriture de notre histoire est révolu ? Leur reste-il à être les complices en tant que moyen de police internationale, car l’intégration à l’OTAN peut conduire à cela, de l’instauration d’un ordre mondial participant à la disparition de leur pays ? Seront-ils conduits dans un avenir plus proche à devenir, ils le sont déjà de fait avec l’opération Sentinelle, des supplétifs des forces de police sur le territoire ? Tout ça est inquiétant. Et suffisamment pour que je souhaite que mes enfants ou petits-enfants n’aient pas l’idée de suivre la voie que nous avons tous deux suivie dans d’autres temps.

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