Emma O’Reilly simple electricienne amatrice de cyclisme s’était trouvé un travail bien rémunéré dans une équipe prestigieuse.
Un rêve pour elle
O’Reilly qui s’était donc trouvé un travail, qui a découvert la face sombre du cyclisme professionel, sa culture du dopage et de la tricherie a décidé de tout raconter mue par sa seule conscience au risque de perdre ce travail auquel elle tenait tant, et au risque de se faire massacrer dans les cours de justice
Cette Emm’a O’Reilly là serait une moins que rien hypocrite.
Par contre, son tout puissant patron, instigateur et moteur de toute la mascarade qui a duré tant et tant d’années, et qui n’a finalement avoué que par calcul cynique le couteau sous la gorge, lui, est juste un « arrogant somptueux », l’égal d’Icare, le pouvoyeur de rêves.
Cocasse logique.
Il est toujours extremement difficile de raisonner un integriste religieux. On le constate une nouvelle fois.
PS : J’ignore si O’Reilly a été payée pour sa confession, j’en doute même très fort ; par contre je sais que Armstrong a lui bel et bien été rémunéré 200000 $ à chacune de ses conferences sur le cancer et...la lutte anti-dopage !
Cocasse, vous avez dit cocasse ? Comme c’est cocasse.
De cette sordide histoire armstronguienne faite d’imposture, de cynisme, de mensonges et d’infâmie emerge une héroine, une vraie de vraie.
Emma O’Reilly, huée, conspuée, trainée dans la boue, traitée de putain et presque ruinée financièrement par l’ordure indicible qu’est Armstrong, a déclaré cette semaine qu’elle n’intenterait aucune action en justice contre lui car « elle ne voulait surtout pas user de ses mêmes procédés »
Tout porte pourtant à croire qu’en l’estant devant les prétoires, ellle aurait obtenu des sommes non négligeables, elle qui est tout sauf riche.
Et pourtant, elle fait montre d’une grandeur d’âme dont son tourmenteur est imperméable à jamais.
Loin de tout blabla pseudo philosophique oiseux, Emma se dresse resplendissante de dignité et de pureté, ridiculisant Armstrong et ses adorateurs béats.
Monsieur Cabanel Dans le monde arabo-musulman, ils sont combien à pouvoir prétendre avoir quelque rôle à faire, un tant soi-peu constructif sur la scène politique mondiale ?