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sophie

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  • sophie 14 avril 2011 11:42

    Bonjour,
    il est bien tard pour réagir à cette discussion mais venant de lire l’excellent ouvrage de Lorella Zanardo (qui mériterait une traduction en français), je souhaite rebondir sur le commentaire de LesFemmesDanslHistoire (êtes-vous historienne ?) Comme vous le dites, le corps de la femme, SAUF DANS L’ART, était tabou. Il est intéressant de faire le parallèle entre la représentation des femmes dans les tableaux peints par des hommes, ne regardant jamais droit devant elles, souvent les seins nus, vides de toute personnalité (ce qui n’est pas le cas dans les toiles d’Artemisia Gentileschi par exemple), et la place laissée aux femmes à la télévision italienne. Ce que Lorella Zanardo appelle « porno soft », ce n’est pas une conséquence de la libération des femmes, mais au contraire une sorte de retour en arrière dramatique, cherchant à annuler l’effet de leur libération.
    D’ailleurs, un problème indissociable de celui de l’exhibitionnisme est la répartition du temps de parole entre les présentateurs hommes et femmes et la manière dont ce temps de parole est utilisé (pour juger, édicter ce qui doit être, apprécier ou déprécier, dans un cas ; pour acquiescer, s’autodéprécier ou rire complaisamment dans l’autre). Ce qui est particulièrement odieux, c’est l’impudeur associée au silence, l’un et l’autre étant forcé, comme si le regard masculin était nécessaire dans le rapport qu’une femme a à son propre corps, et la prise de parole féminine impossible sans une caution masculine.
    Merci à Lorella Zanardo d’avoir entrepris ce travail de décryptage ; à nous maintenant d’interroger les médias français.


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