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  • spyl 22 janvier 2007 18:30

    Saumurois d’origine, je suis toujours heureux de faire découvrir les vins de ma région lorsque je pars à l’étranger. Mais ce n’est qu’à l’étranger que l’on peut découvrir la suprématie, aujourd’hui, des vins dits du nouveau monde.

    Il est toujours bon de se mousser, entre connaisseurs, sur les particularités de tel ou tel vin régional. Mais, à l’heure de la mondialisation, nous ne sommes pas capables d’offrir une information claire aux consommateurs néophytes étrangers. Face aux efforts marketing et la capacité de production des vins du nouveau monde, nous ne montrons que du dédain. Or, nous vendons nos savoir-faire ancestraux à des multinationales qui ont su s’affirmer et gagner la confiance des consommateurs sur les marchés sans tradition vinicole. Aujourd’hui, elles peuvent concentrer leurs efforts sur une amélioration qualitative, et offrent déjà des vins de qualité acceptable : l’industrie du vin, en france, est en péril. Notre seule réponse à ça ? Exporter du vin de qualité médiocre à l’étranger, plus cher et moins bon qu’un vin australien ou chilien.

    Et si les vins du nouveau monde sont uniformisés, ils ont l’avantage d’être clairs vis à vis des consommateurs. J’ai déjà eu bien des déconvenues en achetant du vin français à l’étranger. J’attends donc avec impatience mon retour au pays pour apprécier du vin français, et à défaut d’abstinence, je me permettrai de boire un vin sans prétention et sans surprise de nouvelle zélande, d’australie, du chili ou d’ailleurs.


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