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Stéphane GUINOT

Citoyen militant pour la défense du service public d’éducation.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/09/2009
  • Modérateur depuis le 24/09/2009
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Derniers commentaires



  • Stéphane GUINOT 10 février 2010 00:16

    Quelle drôle d’analyse... Vous dites que si un élève échoue, c’est obligatoirement de la faute de l’enseignant. Donc dans une classe de 25, si 2 élèves échouent, c’est que l’enseignant est mauvais. Pourtant, 23 élèves ne connaissent pas de difficulté... étrange non ? L’enseignant est-il donc mauvais ou bon selon vos critères ?

    Pour vous, la réussite et l’échec scolaires dépendent uniquement de« l’efficacité » de l’enseignant. Comment expliquer que dans certaines zones socialement, culturellement, économiquement défavorisées la réussite scolaire soit moindre qu’ailleurs ? Comment expliquer va réussir dans un contexte donné et moins bien réussir dans un autre contexte ?

    L’échec scolaire peut avoir de nombreuses causes qui ne proviennent pas de l’école. Il n’est pas rare que l’échec scolaire s’accompagne de difficultés familiales ou d’un rythme de l’enfant non respecté, déficience mentale.

    Hubert Montagner, qui a longtemps étudié la psyhologie de l’enfant, affirme d’ailleurs que l’ échec scolaire provient le plus souvent d’une « insécurité affective ». Cette insécurité affective peut-être créée par beaucoup de choses externes à l’école.

    Il est très confortable pour un parent de ne pas s’occuper de la scolarité de son enfant et de se dire que de toute façon, si l’enfant échoue, ça sera de la faute de l’enseignant... C’est loin de marcher toujours comme ça.

    Stéphane Guinot.



  • Stéphane GUINOT 9 février 2010 23:40

    Je suis d’accord pour dire que, pour enseigner, il faut maîtriser les domaines que l’on enseigne. La maîtrise des disciplines est donc très importante. Mais elle ne suffit pas. Il n’y a pas que le savoir, il y a aussi le savoir-faire. Je connais des personnes qui avaient toutes les connaissances nécessaires pour enseigner, mais pas les savoir-faire. Ces personnes ne savaient pas préparer une séance, ne savaient pas comment une notion et se sont trouvées vite débordées par leur classe, pour au final, soit démissionner, soit se faire licencier de l’Education nationale.

    Pour parler de mon cas personnel, j’ai été en 2006-2007, ce qu’on appelle « liste complémentaire », c’est à dire un jeune enseignant stagiaire qui a passé le concours et a été appelé pour faire classe durant une année sans aucune formation. J’étais également « masterisé ». Je me suis alors retrouvé sur le terrain durant une année en tournant sur 5 classes. Je déchargeais des directeurs qui étaient également des enseignants chevronnés. Ils pouvaient me conseiller, me guider, répondre à certaines de mes interrogations, mais en aucun me procurer une véritable formation. Le compagnonnage ne me semble donc pas être une bonne solution. C’est même une fausse solution qui empêchera tout progrès dans le domaine de la pédagogie puisque l’enseignant ne fera que reproduire ce qu’il a vu faire. Ce type de « formation » transforme clairement l’enseignant en simple éxécutant. Je maîtrisais les mathématiques mais ne savais pas les enseigner. Je ne pouvais pas savoir les enseigner car je ne savais pas comment un enfant apprend à calculer. Idem pour les français, l’histoire, la géographie. Autre exemple : ce n’est pas parce qu’on sait lire que l’on va savoir apprendre à lire à un enfant.

    Après cette année de liste complémentaire, j’ai intégré l’IUFM. Là, j’ai appris à préparer des séances, à analyser et à adapter ma pratique pour avancer, à gérer un groupe hétérogène, à prendre en compte la diversité et les difficultés des élèves. Je pense que, durant cette année de fonctionnaire stagiaire, j’ai nettement amélioré ma pratique.

    Je ne pense pas que l’on naisse enseignant. Je ne pense pas non plus que l’on naisse médecin, plombier, mécanicien etc... Enseigner est un métier qui s’apprend, pas un don de Dieu !

    Concernant, les pédagogues et l’agrégation, je trouve votre remarque déplacée. Personnellement, je ne me base pas sur le diplôme d’une personne pour savoir si ce que dit une personne est intéressant ou non. Pour juger, j’écoute parler. Il y a sans doute des non agrégés très intelligents et des agrégés très cons... Je ne vise personne en particulier.

    Stéphane GUINOT



  • Stéphane GUINOT 31 décembre 2009 11:32

    Expliqué de cette manière, votre commentaire prend une toute autre tournure. Aujourd’hui, avec une semaine scolaire amputée de 2 heures, on demande aux professeurs des écoles de faire la même chose qu’avant avec en plus de l’informatique, des langues vivantes, de l’histoire des arts. En plus, certaines compétences ont été avancées dans le temps. Est-ce bien pertinent d’apprendre la technique opératoire de la division en CE2 ? Le problème est là. Je pense qu’il faut des programmes allégés, 26h (ou 24h tout dépend comment sont allégés les programmes) de classe par semaine. L’important est que ces heures soient réparties sur 5 jours (et non 4). L’urgence est également d’alléger la journée de classe quitte à réduire les grandes vacances. Il est illusoire de penser que les élèves peuvent rester concentrés et attentifs 6 heures par jour... Je pense qu’il vaut mieux faire doucement et bien que rapidement et mal. Sortons de cette logique productiviste ! Il nous faut une démarche plus qualitative. Pour cela, il n’y a pas 36 solutions, il est nécessaire :
    - d’alléger la journée de classe
    - de revenir à 9 demi-journées de classe par semaine (contre 8 aujourd’hui)
    - d’alléger les programmes

    Stéphane guinot 
    http://ecole-education.over-blog.com 



  • Stéphane GUINOT 29 décembre 2009 14:05

    je me reprends :

    Coeff our les épreuves d’admissibilité :
    - Français : 3
    - maths : 3
    - H-G et sciences : 2 (donc sciences = moins de coeff 1 pour moi car j’ai choisi la dominant H-G)

    Coeff pour les épreuves d’admission :
    - entretien prépro : 2
    - littérature de jeunesse : 2
    - LV : 1
    - EPS : 1

    Le concours 2005 ne favorisait donc pas spécifiquement les scientifiques.

    Stéphane Guinot
    http://ecole-edication.over-blog.com



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