En d’autres termes, une question surgit alors : les pays européens - car la France n’est pas une exception - sont-ils réellement des Etats de droit ?
Etre un Etat de droit, me semble-t-il, c’est faire le nécessaire pour que les lois fondamentales, de vie en société, s’appliquent en égalité pour tout un chacun, riche, pauvre, de droite, de gauche, d’ici et d’ailleurs.
M. WOERTH veut-il au fond de lui que la France soit encore un Etat de droit ? Qu’il réponde avec un souci de cohérence.
Son silence - programmé - sera compris ainsi : la France n’est, à l’exemple d’autres pays, un Etat de droit, que par intermittence.
Que tout un chacun se rassure : la Suisse n’a pas à donner des leçons à autrui, ni dans un sens, ni dans l’autre.
Ce qui m’interpelle personnellement : l’incapacité de communication de l’autorité politique auprès du citoyen !
Ce qui m’interpelle aussi : l’absence d’informations complètes sur les faits réels qui ont conduit le juge d’instruction à faire appel à une force policière étonnante pour « sanctionner » M. Hannibal Kadhafi.