takakroar

Une déclaration de N. Sarkozy, après la tuerie de Toulouse m’avait frappée. Il disait que les ordres avaient été donnés de capturer l’assassin vivant. Je trouvais cette précision curieuse. Il fallait retrouver l’assassin, point barre. J’en avais fait la remarque autour de moi. Puis c’est Guéant qui a repris à son tour l’expression. Alors nous nous sommes dit dit qu’ils se dédouanaient par avance. Du coup on était persuadé qu’il serait tué. Ce qui entraînait la question suivante : « qu’est-ce qu’ils ne voulaient donc pas qu’on sache ? »

Une expression que j’ai notée dans la prestation de Nicolas Sarkozy sur la 2, pour expliquer ses « maladresses » lors de son élection : « j’arrivais au sommet de ma vie professionnelle ».

Je suis sans doute d’une autre époque, mais je ne pensais pas que l’aspiration à être le Président de la République était une étape d’une vie professionnelle.

J’ai été étonné aussi sur sa récente découverte que relève Aleth, un peu plus haut, sur la taxation des sociétés du CAC 40. Mais je me souviens aussi, qu’il y a 5 ans il avait dit à Pujadas : « franchement, m’sieur Pujadas il y a 15 jours, je n’avais encore jamais entendu parler de la banque Clearstream ». Alors qu’il avait été ministre des Finances et ministre de l’Intérieur.

Je ne pense pas qu’il ait jamais « épousé » la France, même s’il va lui laisser une pension à payer...

A l’auteur,

Vous dites que l’affiche rappelle celles du temps de Pétain.

Dans le compte rendu du meeting de Marseille entendu à la télé, il était dit qu’il avait beaucoup mis en avant le Travail et la Famille. Par ailleurs il a beaucoup parlé de la France.

Travail, Famille, Patrie... On est en plein dedans ! Le comble c’est qu’il se prend parfois pour De Gaulle.

Personnellement, je pense qu’il est impensable qu’un mouvement, quel qu’il soit, qui représente 20% des électeurs, ne puisse pas présenter de candidat à l’élection présidentielle. Mais çà c’est au niveau des principes. Dans cette affaire s’il y a une place pour les principes dans les discours, dans l’action il n’y a plus que calculs et magouilles. Sarkozy pense avoir tout à gagner de cette situation, car, sans candidat du FN, il espère récupèrer une bonne partie de ses voix. Le calcul de Hollande, au contraire et c’est logique, est de faire en sorte que Marine Le Pen puisse avoir ces signatures. Une chose est certaine, c’est que l’électeur, là-dedans n’est qu’une « variable d’ajustement », un passage obligé pour aller décrocher la timbale.

Il y a de cela une trentaine d’année, j’avais eu l’occasion de discuter avec la directrice d’un institut de sondage qui était occasionnellement sollicité par l’Administration dans laquelle je travaillais. Nous nous étions rencontrés plusieurs fois dans des groupes de travail et, entre nous, nous parlions librement. Elle m’avait dit que, tout en faisant sérieusement le travail, il était parfois nécessaire de le corriger car, si les résultats étaient trop différents de ce qu’attendaient ceux qui l’avaient commandé, ils avaient tendance à considèrer que c’était le sondage qui n’était pas bon et à solliciter, la prochaine fois un autre institut. Sur le coup cela m’avait choqué, mais finalement cela est tellement humain... Alors je pense que les instituts de sondage qui font bien leur boulot, peuvent avoir un pronostic juste, mais celui qui est publié ne doit surtout pas fâcher le client. Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est le meilleur candidat...