Les petites librairies ne pourront plus jamais rivaliser avec une librairie dématérialisée.
- Ni avec une librairie virtuelle comme Amazon, qui peut se permettre de stocker mille, un million de fois plus de livres que la petite librairie, sur des sites multiples.
- Encore moins avec les livres électroniques que l’on pourra maintenant acheter sans se déplacer.
En leur temps aussi les fabricants de bougies se battaient contre l’arrivée de l’électricité ...
Il y a bien une solution pour éviter ce genre de problèmes avec l’État qui accorde ses subsides de-ci, de-là selon ses affinités.
- Zéro charges sociales : L’État ne peux plus rien compenser. Chacun est obligé de cotiser à une assurance maladie, et à une mutuelle de prévoyance retraite. - Taux d’impôts sur le revenu fixe et constant pour tous au delà d’un certain seuil : L’État ne peut plus avantager les riches. Il n’y a plus aucune déduction possible, plus aucune niche, rien.
Avec ce système, l’État ne pourrait plus avantager les riches. Et les plus pauvres ne seraient pas désavantagés, bien au contraire.
"La raison principale en est que son caractère dangereux et destructeur
des économies, des emplois et des systèmes sociaux nationaux, se
manifeste de plus en plus clairement..."
On croirait que cette diatribe s’adresse à l’État.
Cette analyse sur l’euro, monnaie incohérente qui ne tiendra plus bien longtemps, pose l’État en pandore de vertu face à cet euro honni. Malheureusement, l’État ne peut pas tout, et vouloir un État encore plus fort, encore plus juste, encore plus social, me répugne au plus haut point. Cela a déjà été essayé au siècle dernier avec comme résultats les désastres humains que nous savons tous. C’est une voie sans issue.
L’État aujourd’hui représente surtout la soit-disant élite qui nous gouverne. L’État aujourd’hui, c’est avant tout nos politiciens (à gauche et à droite) qui profitent du système pour s’en mettre plein les poches.
Ce sont nos politiciens qui sont sensés gérer l’État, au travers de son budget. Ce sont nos politiciens qui n’ont pas voté un budget en équilibre depuis 1973. C’est pourtant simple un budget en équilibre : on ne dépense pas plus qu’on gagne !
Ce sont nos politiciens qui ont accumulé des déficits, année après année. Ce sont eux qui forcent l’État à emprunter chaque année encore plus, pour pouvoir dépenser encore plus, pour pouvoir en détourner une partie, et pour pouvoir utiliser l’autre partie à brosser l’électeur dans le sens du poil afin de se faire réélire.
Ce sont les politiciens qui ont foutu l’État dans la merde où il est actuellement.
Une erreur cependant dans cet exposé. À partir des 8 euros déposés, la banque ne va pas créer 100 euros à partir de rien. Elle va emprunter 100 euros (92 en fait, 100-8) auprès de la BCE.
Aussi, dans les scénarios des commentaires d’emprunt d’1 milliard, disons que vous pouvez aussi faire un mauvais placement, en donc perdre de l’argent. Un petite broutille de quelques dizaines de millions. Et cette broutille vous fera cruellement défaut lorsqu’il faudra rembourser le milliard ! C’est le rôle de ce ratio de 8% (Greenspan préconise 10%) : si la banque n’a pas 80 millions de fonds propres, elle ne peut pas emprunter 1 milliard.