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tokyoalien

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  • Premier article le 08/01/2010
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Derniers commentaires



  • tokyoalien 14 avril 2011 03:10

    C’est drôle de voir comment on aime se faire peur avec le malheur des autres. En un mois, la France se découvre autant de spécialistes en nucléaires que de sélectionneurs à la veille d’une coupe d’une monde. Chacun pense avoir l’avis ultime sur la question. Or, la grande majorité d’entre nous n’en sait rien. Comme moi d’ailleurs. J’ai toutefois un avantage de taille, j’habite à Tokyo. Et depuis le 11 mars, je me désole de constater que cet évènement suscite un grand n’importe quoi dans les média classique et sur le web. Certes je n’attends ni des uns, ni des autres une information objective sur la question, d’autant que le degrés émotionnel de ce qui se passe nous entraîne forcément dans des dérapages irrationnels. J’ai vu des envoyés spéciaux quitter le pays au bout d’une semaine plus vite qu’un champ de bataille, comme s’ils étaient sous la menace d’un danger imminent, des ambassades inviter leur ressortissants à rentrer chez eux fissa, sans aucune raison valable, des titres de journaux ou l’on annonçait que Tokyo devait apprendre à vivre avec la contamination. Or, malgré les difficultés qui touche cette région (le Tohoku), le Japon continue à vivre. Et heureuseument que j’y habite, sinon, en effet j’aurais eu très peur en m’informant dans la presse occidentale. Le post ci-dessus s’inscrit dans la même logique. Il est même désolant de le voir publié et d’y lire des titres comme : « Les USA envisageraient de bombarder la centrale pour la noyer dans la mer. » Les USA ? Ah, d’accord, c’est qui les USA ? Le gouvernement ? L’état-major ? Envisageraient ? On peut tout envisager en effet, mais est-ce une information ? Par exemple j’envisagerais de remplacer l’empereur un jour... Sidérant non ? Je ne m’étendrai pas sur la suite de la phrase, et du texte au risque de me lancer dans une explication de texte laborieuse et inutile. Mais juste conclure sur la chose suivante : jusqu’à présent j’ai préféré me fier au média japonais, aux sources officielles, et à l’avis de mes amis locaux. Pour la simple et bonne raison que les informations qui circulent ici sur le sujet ne sont pas soumises aux logiques marchande de l’information (course à l’audience), aux différents lobbys, pro et anti-nucléaires, aux plans de com des politiques qui pensent déjà à 2012 en nous rasant et qui s’emparent de l’évènement comme d’une émeute en banlieue pour rassurer le peuple, et aux égos des blogueurs et des posteurs qui aiment se faire peur avec une hypothétique fin du monde.
    Certes, les journalistes japonais ne sont pas les plus charismatiques du monde. Mais ils ont la qualité de dire ce qu’ils savent, sans émotion superflue. Et donc de ne pas dire n’importe quoi. Certes les responsables de Tepco sont très maladroits dans leur communication. Mais ils sont sur le front, assument leur responsabilités, s’excusent, à la différence de BP par exemple au moment de la catastrophe du Golfe du Mexique. Certes, les responsables gouvernementaux nippon ne nous font pas rêver dans leur combinaison bleu, et leur manière d’annoner les informations. Mais ils ont probablement plus de responsabilités vis à vis de leur concitoyens que n’importe quel journaliste, expert, spécialiste, blogeurs qui contaminent la réalité avec des analyses au plutoniums. Il faut savoir raison garder, surtout dans des périodes aussi incertaines. Et écouter ce qui sont les premiers concernés par la situation. Plutôt que de se complaire à s’indigner sur des informations qui n’en sont pas.
    Sayonara





  • tokyoalien 19 août 2010 16:23

    Plutôt que de parler des vacances de Le Pen sur fond d’international nationalisme, voilà plutôt une info importante
    http://www.japoninfos.com/le-Japon-offre-plus-de-9-000.html
    Sayonara



  • tokyoalien 19 août 2010 15:34

    Je tombe de mon zabuton en lisant votre article.
    1/Vous donnez de l’importance à un non évènement. Ce que vous relatez n’a pas plus d’importance qu’un jamborée de scouts nostalgiques. D’ailleurs les média japonais n’en ont pratiquement pas parlé (pas plus que du voyage de Fillon, qui a pourtant agité les média français). En fait vous tombez dans le panneau d’un exercice de communication dont le FN a le secret. Faire parler de soi, en créant des pseudo-évènements qui vont réveiller les orfraies professionnelles. Le pire c’est que ça marche. Le borgne doit bien se marrer dans l’avion qui le ramène en France...
    2/ Vous donnez aussi une importance démesurée à l’extrême-droite japonaise. Bien que nauséabonds, et omniprésents dans la vie politique nippone, ils n’ont, à ma connaissance jamais fait trembler l’empire depuis la défaite, comme a pu le faire le FN pour la république en 2002. Si les manuels d’histoires oublient certaines atrocités commises pendant la période d’expansion, cette omission est à comparer avec celles des occidentaux à l’époque coloniale, puis aux guerres d’indépendance (Amérique du sud pour l’Espagne, Algérie pour la France, Inde pour l’Angleterre). Sans parler du donneur de leçon numéro un, les USA, pour lesquels la liste est longue, et se prolonge jusqu’à aujourd’hui. Y voit-on la main de l’extrême droit occidentale dans tous ces cas ? Non. Je ne cherche pas excuser les japonais en disant cela. Mais comme on dit, c’est voir la poutre dans l’oeil du voisin.
    3/Pour votre gouverne, le terme hara-kiri est un terme très peu utilisé par les japonais qui lui préfèrent celui de seppuku. Et particulièrement les nationalistes (Cf. Mishima).
    PS : j’habite au Japon depuis trois ans. Certes comme beaucoup d’étrangers vivants ici, je ne prétends pas mieux connaître le pays et ses habitants que quiconque. Par contre, je comprends mieux l’inculture des occidentaux qui en parlent à tort et à travers, à coups de clichés qui ne sont le reflet que de leur propres frustration vis-à-vis de ce pays qui a toujours fait la nique aux prétentions de l’homme blanc. 



  • tokyoalien 18 mars 2010 15:10

    Excellent article, bravo. Ayant vécu à Paris plus de 15 ans, c’est une assez bonne description de la situation. J’en parle plus volontiers car je vis désormais au Japon depuis plusieurs années, et que j’ai le loisir de comparer ma vie d’avant et celle d’aujourd’hui. A Tokyo précisement, vous savez, l’horrible capitale que nous décrivent les média occidentaux, polluée, surpeuplée, démesurée... Et pourtant, quelle ne fut pas ma surprise en arrivant de constater que la vie était bien moins chère ici que dans la ville lumière. Nourriture, vêtements, tabac (pas forcément le meilleur exemple). Repas de midi a 8 euros, paquet de cigarettes à 2,5 euros... Certes, il y a des secteur ou Tokyo n’a rien à envier à Paris en matière de prix : les transports, les loyers, les sorties. Mais le niveau de la qualité des services est tel, qu’on se dit qu’on paie un prix largement justifié. Et puis la crise est arrivée. Et là, deuxième surprise : les prix se sont mis à baisser. Les boissons dans les distributeurs par exemple sont passée de 120 yens à 100 yens voire parfois à 80 yens. Je croyais rêver. Moi qui depuis petit avait vu en France que des prix monter, de maniére inéluctable. Comme notre chère baguette que l’on payait 80 cts de francs il y a 20 ans, et que l’on paie désormais 1 euros, soit sept fois plus cher. Bref, cela rejoint le constat de cet article, auquel je me permets d’ajouter un élément. Si cela se passe ainsi au Japon, c’est simplement parce qu’il existe une véritable concurrence, saine et non faussée, dont le but final est la satisfaction du consommateur. Cela fait rêver n’est-ce-pas ? Alors revenons à la France, et à Paris. Pourquoi cela ne fonctionne pas ainsi ? Tout simplement parce que la France est le pays des situations acquises. Une fois que l’on est installé, réputé, syndiqué, plus rien ne doit bouger. Mitterand parlait des acquis sociaux. Il oubliait les acquis économiques, familiaux, financiers, politiques... Des acquis que l’on défend bec et ongles, que l’on soit de gauche ou de droite. Tout le jeu politique en France est organisé autour de cela. Résultat, tout est bloqué, rien n’est remis en question, et les situations d’oligopole ou de monopole s’accumulent, et ce toujours au détriment du consommateur. Il n’y a qu’a voir la difficulté qu’a rencontré free pour devenir opérateur de téléphonie mobile, dans un secteur pourtant théoriquement ouvert à la concurrence. Ou encore comment les syndicats défendent des secteurs industriels devenus obsolètes, au lieu de réfléchir à de vraies solutions d’avenir. Ou dernier exemple, comment les restaurateurs n’ont pas repercuté la baisse de la TVA malgré leur promesses.

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