« Le Co2 emis par la combustion de l’éthanol n’est pas d’origine fossile, donc ne contribue pas au chamgement climatique. »
Là, j’avoue mon impuissance... Si après avoir lu mon papier, vous répétez encore cela, qu’y puis-je ? Répéter une idée ne suffit pas à en faire une vérité...
« se demander ce qui serait advenu si ces plantes n’avaient pas été utilisées pour produire ces combustibles » l’auteur fait une erreur : une plante vit un certain temps. En fin de vie elle meurt et se dégrade."
On est là au cœur du problème : le temps. C’est ce que les scientifiques appellent un problème cinétique :
« La dégradation de la plante emet à peu près autant de CO2 que sa combustion. »
Non. Une bonne partie du matériel de la plante (molécules carbonées à longues chaînes) est récupérée par des organismes hétérotrophes (incapables de métaboliser ces molécules), comme les champignons et les animaux, et réutilisée telle quelle dans la biosphère. La durée du passage du carbone dans la biosphère serait bien plus longue si on ne brûlait pas la biomasse.
« les plantes que nous consommons nous apportent le carbone, qui conbiné à l’oxygène que nous respirons, donne le CO2 que nous regettons dans l’atmosphère lorsque nous expirons. »
Avant de répéter « erreur », relisez ce que vous écrivez. Regardez vos doigts sur le clavier : de quoi sont-il fait ?
C, H, O, N, que vous avez obtenu de votre alimentation. Et c’est la même chose pour toute la biosphère hors les organismes autotrophes (essentiellement ceux ayant assez de chance pour savoir pratiquer la photosynthèse).
Encore une fois, avant d’accepter ces « évidences », il faudrait que quelqu’un fasse un vrai bilan cinétique global des émissions de CO2 bio (tenant compte des temps). A moins que cette étude existe et m’ait échapée, elle n’a pas été faite. Et je garde donc mon estimation.
« l’hydrogene traverse enormement de materiaux a l’etat compressé, y compris le metal ! »
Je suis désolé, mais ceci est faux pour la plupart des métaux (dommage, d’ailleurs...). L’hydrogène ne traverse bien que le palladium et ses alliages (pour simplifier). Rassurez-vous, l’acier inox standard convient très bien, c’est d’ailleurs le matériau utilisé dans la plupart des prototypes de piles à combustibles.
« un autre problème : le platine ; rare sur la planète ... »
Non, ce n’est plus un problème depuis 10 ans.
Les quantité de Pt utilisées dans les électrodes de piles à combustibles modernes sont insignifiantes (de l’ordre de 0.1 mg/cm2 pour ceux que cela intéresse). On avait calculé que cela représentait une quantité proche de celle présente dans les pots catalytiques.
Toutes les sources de production d’électricité sans émissions de CO2 (hydroélectrique, nucléaire, vent, marée, mais aussi thermique avec récupération du CO2 produit par la combustion) permettent l’électrolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène sans CO2. On peut aussi imaginer de produire H2 à partir d’hydrocarbures, à condition de piéger le CO2 avant son émission.
C’est d’ailleurs la principale différence entre un petit moteur thermique embarqué et une grosse centrale thermique ou autres : dans le deuxième cas, on peut envisager de capter le CO2 avant qu’il ne soit émis dans l’atmosphère. Dans le premier, non.
La production à partir de HI que vous évoquez est loin d’être au point, comparée à l’électrolyse.