Je suis assez frappé que beaucoup d’intervenants se laissent enfermer dans le vocabulaire de l’auteur, et donc dans ses présupposés. Et le premier exemple de cette escroquerie sémantique n’est pas loin : dans le titre. Que signifie LA théorie du complot ? Si vous ne savez pas, demandez à l’auteur, au lieu de courir après sa sémantique biaisée comme un lévrier après un lapin en peluche. Ce seul LA suffit à démonter sa malhonnêteté fondamentale.
Pensez aux litres de salive et aux fleuves d’encre que de naïfs critiques ont cru bon de déverser pour se justifier aux yeux d’escrocs qui, eux, prétendaient sans vergogne leur imposer LA bonne théorie - celle que les vrais coupables font imposer par leurs laquais ! Faut-il mettre les points sur les « i » ? Rappelez-vous les propagateurs de LA bonne théorie du complot du 11/09 désignant à la vindicte publique ceux qui précisément n’y croyaient pas.
Bref, l’auteur peut remballer sa sémantique biaise et son érudition en toc, et nous demander pardon de nous avoir pris pour des cons.
Ah oui, parlons-en de la clandestinité des communistes, avec Elsa Triolet allant demander aux Allemands la reparution de l’Humanité - au nom du pacte germano-soviétique - que le gouvernement français avait interdite - au nom du même pacte germano-soviétique. Vous êtes un fameux historien de terrasse de bistrot !