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Wàng

Espérantiste, aristotélicien, catholique, libéral néo-conservateur
 
« Le socialisme ne produit rien, il se borne à dissiper ce qu’à créé la société fondée sur la propriété privée des moyens de production. Étant donné qu’il ne peut pas y avoir d’organisation socialiste de la société, toute étape dans la voie du socialisme aboutit à la destruction de l’ordre existant. » (Ludwig Von Mises)

 
« L'argent public finit toujours dans des poches privées. » (Pascal Salin)
 
« Là où la politique avance, la liberté recule. » (Salin)
 
« La tentation de la répartition est typique de la société fermée » (Salin)
 
« La justice sociale, c'est de la jalousie, plus de la rhétorique. » (Thomas Sowell)
 
« La vie politique française est rythmée par un consensus flou, non pas sur des principes, mais sur les idées à la mode, lancées ou tout au moins relancées par les grands de la pensée creuse. C'est la victoire du pragmatisme intellectuel, c'est-à-dire en réalité du refus de penser, puisqu'une pensée sans principes n'est plus une pensée. » (Salin)
 
« La banque centrale est une des plus grosses associations de faux monnayeurs de l'Histoire de l'Humanité. » (Daniel Tourre)

« La social-démocratie est une sorte d'armistice dans la guerre civile des intérêts organisés. Elle traduit la domination du pragmatisme et du scepticisme et pour cette raison même, elle ne peut pas annoncer la fin de l'idéologie. » (Salin)

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  • Premier article le 04/06/2011
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Derniers commentaires



  • Wàng 18 avril 2012 18:49

    Tout les Français ne sont pas aussi bêtes à manger du foin que ceux qui sont décrits par l’économiste, qui au passage se situe au centre gauche dans le monde anglosaxon (libéral sur les moeurs).

    En tout cas, il y a un fait : mis à part ceux qui, par envie et haine de la réussite, ont délibérément choisi d’être bêtes, méchants et malheureux, beaucoup de Français ne comprennent rien, mais alors rien du tout, à l’économie, et aucun des candidats n’arriverait à la cheville de quelqu’un qui serait à la hauteur des enjeux.

    Tout ce qu’on entend est inepte et digne du canniveau, entre projets d’inquisition fiscale planétaire, grande bureaucraties pour susciter de la croissance, hausse des dépenses, hausse des prélèvements marginaux, mais tout ça est sensé « relever notre pays » ; et les journalistes ont leur part de responsabilité en ne posant pas les questions précises qui s’imposent devant une telle indigence et en se contentant de réponses débiles.

    L’Economiste ne représente pas les libéraux, il représente lui même : un article doit être critiqué pour ce qu’il avance, et non en faisant diversion sur le fait qu’il n’avait pas prévu la crise. Les libéraux qui n’ont pas vu venir la crise existent, mais ceux qui l’on bien vue venir aussi, dès le début de la bulle en l’an 2000 (Marc Faber, Peter Schift, Jim Rogers, Eric Sprott). La plupart sont des investisseurs formés à l’analyse autrichienne. Il y a aussi l’homme politique Ron Paul aux Etats-Unis.

    Sur le concept de rigueur. Ce qui peut tuer la production dans un pays (et qui de fait tue la Grèce où auparavant on ne payait pas d’impôts), ce n’est pas la baisse des dépenses, mais la hausse des impôts ; la baisse des dépenses ne fait que faire maigrir le secteur communiste. D’après la loi de Bitur Camember, la redistribution politique correspond en tendance à une destruction équivalente à ce qui est prélevé. Baisser les dépenses, c’est relancer la production dans les mêmes proportions. Ce que critique l"économiste, c’est précisemment l’absence de début de plan sérieux qui parle de couper dans les dépenses, ce n’est pas du tout une apologie de la rigueur à la sauce UE-FMI, concept qui d’ailleurs ne veut rien dire.

    Autre chose : la Russie n’est pas du tout un pays « libre » économiquement, voir les classements internationaux. La liberté économique, c’est la règle du Droit.

    Pour l’analyse des pays anglosaxons, vous choisissez délibéremment certains pays au détriment d’autres, qui marchent très bien, comme l’Australie et la Nouvelle zélande, qui sont plus libéraux que les Etats-Unis. Thatcher en son temps a fait un véritable miracle en Grande-Bretagne, par exemple. Les Etats-Unis sont sous la coupe d’un crypto-communiste depuis 4 ans, et la Grande-Bretagne sort de plus de 10 ans de travaillisme. Les mécanismes qui ont mené à la crise aux Etats-Unis ont été instaurés par les démocrates.

    Je ne vois pas du tout où la science économique est utilisée à des fins politiques. L’article dit que tous les candidats sont à chier, après il est évident qu’il y en a qui sont pires que d’autres (comme Mélenchon), mais attaquer l’analyse de l’article là dessus, c’est ni plus ni moins que du nihilisme de gauche.

    Et en attendant, la voix du libéralisme classique est devenue interdite en France, les débats hémiplégiques, et le résultat est inespéré : le parti communiste en décongélation. Quand la gauche aura gagné on aura droit à une nouvelle épuration à venir dans les médias, les universités et les administrations, sans parler du désastre économique qui s’annonce, une multiplication des pauvres et des assistés qui sont le fond de commerce du socialisme, une société en délitement et du malheur pour tout le monde.



  • Wàng 9 avril 2012 21:02

    Une éducation strictement privée ne serait tournée que vers une optique marchande, or, l’éducation n’est pas uniquement cela.

    Bien sûr que l’éducation n’a pas un but uniquement marchand, mais une composante de l’éducation l’est, elle vise à former les gens au marché du travail. Pour le reste pourquoi une éducation privée serait uniquement marchande ? Quand les parents s’occupent de leurs enfants, ils leur font faire des balades en forêt, ils leur lisent des histoires, ils leur transmettent une mémoire familiale, des valeurs, ils leur font faire de la musique. Une éducation privée rendrait tout cela encore plus efficace.

    D’autre part j’ai dit que dans un pays donné, l’état devait définit un minimum, notamment la langue française, l’Histoire de France, la géographie, un socle en mathématiques, un socle en littérature, et un socle de base dans les sciences « popériennes » et les techniques (physique, chimie, informatique, électronique, mécanique, biologie, géologie).

    Le marché ne s’intéresse pas ou peu aux sciences fondamentales, en cela la puissance publique et une éducation publique.

    Le marché s’y intéresserait forcément si on le laissait jouer son rôle là dedans. C’est compliqué à clarifier vraiment, mais je pense que l’environnement institutionnel dans lequel évolue le capitalisme aujourd’hui ne lui permet pas vraiment de donner toute sa mesure.

    Un exemple que je pourrais développer : je suis profondément convaincu les droits de succession (ou l’inflation) empêchent la plupart des gens de se projeter au delà d’une génération. Or le capitalisme ne peut pas réaliser des projets (comme la recherche fondamentale) dont les individus n’expriment pas le désir au travers de choix concrets.

    Au moins, l’éducation nationale se permet de faire lever la tête : elle enseigne la philosophie et l’instruction civique par exemple.

    Ben moi ce que je connais de la philosophie et de la philosophie politique, je ne l’ai certainement pas appris via l’école, mais par un choix individuel ... il est évident que j’aimerais transmettre ce capital intellectuel d’une façon ou d’une autre si j’ai des enfants.

    Quand est-ce qu’un libéral s’élèvera contre les taxes privées, où l’état vote des lois écrites par des lobbys, à Paris, comme à Bruxelles (et pire, à Washington) ? ex : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-grande-arnaque-113960#forum3293895

    Si vous voulez : cette loi sur les éthylotests est une abomination. Mais ce n’est pas la seule, les automobilistes sont littéralement persécutés par les hommes de l’état qui détestent la voiture. Pourquoi imposer aux gens de mettre leur ceinture de sécurité (aux Etats-Unis, si vous ne commettez pas d’autre infraction, les flics n’ont pas le droit de vous verbaliser pour non port de ceinture), d’avoir un triangle rouge dans la voiture, de posséder un gilet fluo ? Et pourquoi pas un chapeau de cloune pour venir compléter la panoplie ?



  • Wàng 8 avril 2012 18:17

    ’tension à pas faire une attaque en écoutant Chift ^^

    http://www.youtube.com/watch?v=K0r0Wz4T0mU&feature=player_embedded

    Pour l’essentiel je partage ce qu’il dit, mais comme l’éducation relève aussi du grand contrat lié à la nationalité et à l’attachement à un pays, je pense qu’un socle minimal doit être défini par l’état.



  • Wàng 8 avril 2012 17:15

    Faux, l’économie du bénévolat, les services familiaux ne sont pas réciproques. Le marché est loin d’être tout. Considérez les féministes qui valorisent leur travail familial à tant de milliards, et vous constaterez votre erreur. De même, un médecin ou un professeur uniquement interessé par le profit et sans sens altruiste, finira déconsidéré (ex : Mediator).

    Je ne dis pas que tout est réductible au marché, mais que tout a un coût, ce qui est différent de dire que tout a un prix. Le prix existe seulement pour rendre des priorités a priori irréductibles compatibles entre elles. Le désintéressement existe, mais vous devez quand même choisir vos propres priorités, donc arbitrer. La raison est que vous n’êtes pas éternel (la même qui justifie la préférence temporelle et l’intérêt).

    Et là encore vous faites une erreur. L’altruisme existe, et les libéraux jusnaturalistes sont les premiers à dire que les choix les plus importants ne font pas intervenir le marché (par exemple : le « choix » qui a trait aux fins dernières), même si l’existence du marché est une nécessité liée à la nature de l’homme vivant en société. Mais ce n’est certainement pas parce qu’un domaine échappe au marché qu’il relève de la juridiction de l’état !

    Le bon sens populaire, lors des voeux de nouvel an, mettra la santé avant la richesse.

    Oui mais vous enfoncez des portes ouvertes. Bien sûr que pour l’immense majorité des gens, la santé est plus importante que d’amasser du « superflus », ça ne remet pas en cause le fait que la santé n’est pas un bien gratuit.

    Vous mentez, le système social français impose une sécurité sociale et une instruction ad minima, et autorise l’enseignement privé et les mutuelles. Par ouï dire, la situation au Brésil serait ce que vous décrivez, et c’est regrettable.

    Les mutuelles ne sont pas des vraies entreprises capitalistes. Ce sont des mécanismes de collectivisations tout juste tolérés, sous l’œil bienveillant de l’état. Vous êtes assuré pour des risques que vous n’avez pas choisi (par exemple avoir un rhume), mais si vous mourrez de telle ou telle maladie, votre conjoint ou vos enfants peuvent ne pas être couverts par la solidarité obligatoire.

    De même les écoles « privées » sous contrat ne le sont que de nom, de fait le contenu est quasi le même que pour les écoles publiques (programmes, diplômes, pédagogies, horaires, matières autorisées). Et ça n’enlève rien du caractère profondément immoral de l’éducation publique qui se résume en un kidnapping à rebours : « donnez moi vos enfants pour revoir votre argent ».

    Bien sûr que si vous avez les moyens, vous pouvez toujours essayer d’envoyer votre enfant dans une vraie école privée, mais de toute façon vous avez déjà payé l’école publique avec vos impôts.

    La situation de la sécurité sociale communiste est la même : celui qui fait faire des économies au système en étant raisonnable, subventionne en fait celui qui ne fait pas d’économies et qui creuse le trou de la sécu. Sans parler du fait qu’on vous impose d’assurer d’autres personnes pour des choses qui heurtent radicalement vos convictions (avortement).

    Les crises cycliques sont, dans une autre lecture, dû au fait que le système financier réclame à l’économie réelle des rendements qu’il ne peut satisfaire, d’où crash régulier.

    Vous savez, tant que vous pouvez emprunter à crédit avec de l’argent qui sort de nulle part pour acheter des actions, c’est un comportement normal. L’irresponsabilité institutionnelle (manque de fonds propres, décisions prises par des manadgeurs et non des capitalistes, état qui renfloue les banques) explique le reste.

    Pendant que Bruxelles et les libéraux (qui se gardent bien de coucher avec ce monopole idéologique qui nous sermonne de la même messe) vantent de meilleurs produits et services, ils clament, dans la rue, de meilleures conditions de travail, et pas le dernier iphone.

    Ca revient au même. Ce que les gens cherchent, c’est une vie meilleure. Avec un meilleur travail, les gens ont davantage de choix pour arbitrer entre plus de temps libre, et plus de consommation.



  • Wàng 7 avril 2012 16:19

    La gauche, de type française ou suédoise, ne considère pas la notion anthropocentrique de propriété de soi, qui est aujourd’hui une tautologie, mais défend les capacités de l’individu (santé, instruction, subsistance). L’être n’est donc pas dépendant de l’avoir, l’être prime sur l’avoir, là où le libéral ne pestifère que contre les taxes, le protectionnisme.

    L’erreur de la gauche est de faire croire que ce genre de biens (santé, éducation) ne coûte rien et ne doit pas être livré au marché ; en fait, tout a un coût, et il n’y a que le système des prix qui permet aux gens d’arbitrer eux même entre deux choses qu’ils désirent, et donc où il faut allouer les ressources. Même si on défend un certain type de redistribution, cela ne justifie pas que l’on prive les pauvres de leur liberté de choix et que l’on impose, par exemple, le même type d’assurance santé ou la même école pour tous.

    Je ne suis pas sûr que le système monétaire US du XIXème siècle soit très enviable, le XIXème étant la source historique de l’idéologie libertarienne.

    Le système de banque libre aux Etats-Unis au XIXème siècle est une chose, le libertarianisme en est une autre. On peut être conservateur et en faveur de la banque libre. A l’époque de la banque libre, effectivement l’état ne pouvait pas dépenser comme aujourd’hui (3% de dépenses publiques fédérales aux Etats-Unis au XIXème siècle), il n’y avait pas de crises cycliques, les gens pouvaient épargner avec confiance pour leurs vieux jours, et la croissance était financée de façon saine par une épargne réelle.

    Et il faut arrêter avec cette argutie de dire que la compétition libérale apporte de meilleurs produits et services. Le fait est que nos concitoyens souhaitent d’abord de meilleurs emplois.

    Les gens souhaitent les deux : de meilleurs produits et services, et de meilleurs emplois. Pour cette dernière chose, encore faut il avoir un environnement fiscal et réglemnentaire suffisamment attractif et stable pour les entrepreneurs afin que les salariés puissent avoir le choix de changer si leur boulot ne leur plait pas.

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