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Xavier

Juriste, Préventeur, Astronome amateur, passionné de littérature, de poésie, de montagne, et de sciences...
Et surtout rien qu’un homme en quête de sens...

Tableau de bord

  • Premier article le 11/04/2009
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Derniers commentaires



  • Xavier 17 janvier 2012 12:38

    Bonjour,
    Je vous avais déjà alerté monsieur Cabanel sur la faiblesse scientifique consternante de vos articles, notamment sur un de vos articles d’un médecin en « médecine orientale » qui racontait tout et n’importe quoi sur des contaminations d’enfants au plutonium en Californie… : l’épidémiologie du cancer, et a fortiori dans le cadre des radiations ionisantes est une matière extrêmement pointue et délicate. Ce ne sont pas de simples statistiques… Quand on ne connait pas les méthodes scientifiques dans ce domaine, on s’abstient d’en parler. Les études évoquées sont toutes des études de « cas témoin » avec des intervalles de confiances très élevés, et non des études de cohorte.

    Que ce soit l’étude de la Hague qui ne démontre qu’une très faible augmentation de cas sur un échantillonnage très faible au regard du bassin de la population, les études anglaises d’Aldermaston , Sellafield ou Hinckley Point (et au passage, ce sont trois sites nucléaires extrêmement différents de part leur nature, et en matière de rayonnements potentiels, donc d’irradiations, ou de contaminations) ou l’étude récente sur un échantillonnage non significatif (elle le reconnait d’ailleurs), on ne peut en AUCUN CAS en tirer une relation de cause à effet.
     Si vous ne me croyez pas, ouvrez un manuel d’épidémiologie : c’est marqué noir sur blanc (depuis Doll et Hill sur le tabagisme en 1950), et ce quelque soit le domaine étudié. Les études de cas témoins, ne servent qu’à déchiffrer en amont des domaines potentiellement exploratoires sur des études de cohortes. Si le signal d’anomalie est élevé, une étude de cohorte peut être établie pour avoir une signification statistique et causale forte. C’est ce que préconise le Dr Cardis, en indiquant simplement, que ce type d’étude doit être approfondi, avec des échantillonnages beaucoup plus signifiants avant de pouvoir tirer une quelconque conclusion. C’est une règle d’or en matière d’épidémio ! Il n’est pas question de lobby nucléaire ou pas, il est question de faits. Et dans ce cas, vous ne démontrez rien si ce n’est votre ignorance dans des domaines pointus que vous ne maitrisez pas (ce qui n’est pas rédhibitoire en cela, je ne me permettrai jamais de critiquer des méthodes architecturales auxquelles je ne connais rien du tout par exemple) , et le rendez publics en affirmant des contre vérités affligeantes ce qui est beaucoup plus grave.

    La Science ne s’embarrasse pas d’opinions toutes faites monsieur Cabanel. Elle ne s’embarrasse pas de discours idéologiques préconçus. Elle s’enrichie de faits, de théories, d’expérimentations, de débats éthiques suivant les cas. Mais il n’y a rien de plus obscurantiste que de faire mentir la science.



  • Xavier 28 juin 2011 20:26

    Juste pour la précision et ce même si j’abonde dans votre mail, bien plus intéressant que nombre de ceux que j’ai eu l’occasion de parcourir...

    Lors de l’essai Trinity, Openheimer a cité le Bhagavad Gita « Maintenant, je suis devenu la mort, le destructeur des mondes » faisant l’analogie de l’Humain avec Shiva...(openheimer était très versé dans la culture hindouiste, il connaissait parfaitement d’ailleurs le sanskrit). Pour l’anecdote, le physicien Bainbridge qui pilotait le test lui a répliqué l’instant d’après : « à partir de maintenant, nous sommes tous des fils de putes ».

    Et pour la petite histoire, on a repris la méthodologie égyptienne avec plus ou moins de succès en fonction des domaines (certainement pas sur le plan journalistique) avec les Comités d’Ethique... smiley



  • Xavier 28 juin 2011 19:56

    J’ai vu votre lien, et c’est bien ce que je pensais, il confond le SIA et la contamination radiotoxique...si on suivait ses arguments, la moitié de l’Europe devrait être en train d’agoniser d’un cancer des poumons après Tchernobyl....et le monde entier devrait être mort suite aux essais nucléaires en atmosphère accumulés ces 50 dernières années...Donc quelque chose cloche ....dans son raisonnement non ?

    Il dit des choses justes sur le plan théorique, mais ne produit strictement aucune étude épidémiologique sur l’étiologie des « enfants en train de mourir » . aucun examen anatomopathologique sur les cas observés. Rien, du vent. C’est une chose de dire que le plutonium est extrèmement radiotoxique, c’en est une autre de dire qu’il est le responsable des pathologies en question. Et sur ce plan, c’est du grand n’importe quoi...aucune preuve de causalité, aucune étude épidémio....Je vous ferai remarquer que le plutonium a une densité proche du plomb. Il ne pourrait pas franchir le pacifique sauf à l’état de traces infimes, insuffisantes pour causer des pathologies et encore moins entrer en criticité au point de provoquer des SIA...

    En gros il mèle des notions de radiotoxicité vraies sur le plan théorique, et paranoia aigue ne reposant sur rien...Le seul truc cohérent qu’il pourrait dire est la nécessité de mener une étude épidémiologique de contrôle sur les enfants de la cote ouest, pour surveiller les concentrations de l’iode thyroidienne....mais cela a peut être été fait en mars/avril par les autorités sanitaires américaines...le faire maintenant est stupide vu la demi vie de l’iode 131...

    Bref, paranoiaque et charlatant....n’allez pas le consulter, je me demande où il a eu son diplome de médecin...



  • Xavier 28 juin 2011 19:20

    Je pense qu’il se trompe lourdement soit par incompétence (ce n’est pas un spécialiste en hématologie ni en médecine nucléaire, mais en médecine orientale et acupuncture) soit par inadéquation dans sa méthodologie (il attribue à des effets des causes physiologiquement et physiquement impossibles). Ce n’est pas non plus un épidémiologiste qui utilisent des méthodologies très rigoureuses dans ce type d’enquete de santé publique (il ne fait aucune mention des méthodes étiologiques employées si ce n’est une vague observation !!!)

    sur le lien que vous me proposez, le scientifique interviewé a entièrement raison, sauf qu’il aborde la toxicité par contamination, et absolument pas le SIA....Le docteur Sircus, et vous même en reprenant ses dires confondez les pathologies induites par un SIA, et les effets radiotoxiques d’une contamination. Les premiers provoquent « le mal des rayons » qui sont physiologiquement observables dans les jours qui suivent l’exposition à un rayonnement, et les seconds provoquent des effets stochastiques (probabilistes pour faire simple) pouvant déclencher des cancers sur le moyen/long terme, voire un empoisonnement (cas du polonium administré à Litvinenko).

    Il faut distinguer l’exposition au rayonnement, de l’absorbtion de particules radiotoxiques ! 

    Pour moi, au mieux le docteur est incompétent, au pire, c’est un charlatan...



  • Xavier 28 juin 2011 18:47

    J’apprécie Agoravox quand l’information est pertinente. Cependant, vous m’excuserez de rectifier un « détail » :

    Dans votre article vous mentionnez ce Docteur Sircus (qui semble bien mériter son nom) qui aurait diagnostiqué la maladie des rayons sur des millions de bambins. Je ne sais si le terme de maladie des rayons vient de vous ou employé par ce bon docteur. Dans tout les cas, je précise que la maladie des rayons est l’ancien nom donné au Syndrome d’Irradiation Aigue.

    Ce syndrome ce manifeste après une exposition plus ou moins prolongé des tissus biologiques à un rayonnement ionisant intense. Ce phénomène se produit lors d’accidents de criticité (voir les célèbres cas de Slotin et Daghlian), l’exposition aux radiations d’une bombe atomique, et la manipulation de sources radioactives puissantes (accidents de Goiaina au Brésil) En aucun cas (confirmé même par la CRIIRAD) les émissions de Fukushima qui ont traversé l’océan pacifique ne sauraient occasionner un SIA, c’est physiquement impossible !!! De plus les manifestations de ce SIA ne se produisent que dans les jours qui suivent une exposition, pas dans les mois !! 

    La page wikipedia consacrée est d’ailleurs remarquablement bien faite :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27irradiation_aigu%C3%AB

    si ces symptomes ont réellement été observés et le mal diagnostiqué ca signifie que les enfants en question ont subi une exposition à une source radioactive aux EU même (peut être le même type d’accident que celui de Gioaina (perte d’une source radiologique, des ferrailleurs ont récupérer des materiaux et redistribuaient sans le savoir une boule bleutée qui s’avérait être du cesium 137) , mais ca n’a rien à voir avec Fukushima...même sur place il n’y a pas eu de SIA !!!

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