Tout de même, j’ajoute qu’il n’y a pas que l’orient : des pensées non-aristotéliciennes il y en a en occident aussi et depuis un bail. Que ceux qui ne l’ont pas lu ne se privent pas - par exemple - du cycle des non A (Van Vogt). Les non-axiomes en tête des chapitres ne sont pas produit de son imagination mais extrait d’un ouvrage de sémantique générale.
Il y a des alternatives au petit bouddha content ;)
Qui n’a jamais rêvé de fourrer son nez avide de découvertes scabreuses
dans le journal intime de sa compagne, de son voisin, de ses amis ? Si
vous répondez : « moi », vous n’êtes qu’un sale hypocrite… Personne ne
résiste à l’intimité dévoilée !
Mais ! Comment tu me parles ? On ne se connait pas que je sache
Si c’était le cas, tu pourrais constater, comme tous ceux qui m’approchent de près ou de loin, que l’hypocrisie n’est vraiment pas ma caractéristique première. Par ailleurs, j’observe une hygiène corporelle tout à fait commune, une douche quotidienne et quelques menus lavages de mains dans la journée…
Et je t’assure que non seulement il ne me viendrait pas à l’idée de lire un journal intime, mais que je n’ouvre pas les tiroirs chez les autres, et que récemment en récoltant le courrier des voisins pendant leur vacances je prenais même soin de retourner la pile afin que mes yeux ne se posent pas sur les recto des enveloppes qui identifient souvent l’expéditeur. Ça ne me regarde pas à quels journaux ils s’abonnent, ni de savoir si telle ou telle administration, enseigne, association est en contact avec eux.
Ce n’est qu’un exemple, le dernier qui me vienne à l’esprit. Et je connais bien d’autres personnes parmi mes amis de la discrétion desquelles je peux répondre.
En fait, plaisanterie d’intro à part, les gens comme toi me font peur. La violence de l’affirmation montre à quel point, toi, tu n’es pas de confiance. Et pour faire bonne mesure tu t’en dédouanes en faisant procès au reste de tes contemporains, décidément… brrrr…
je conçois qu’un afficionnado que vous semblez être soit légèrement ébranlé par les conférences de Michel Onfray,
Ni légèrement, ni terriblement. Il se trouve que je n’ai pas attendu les dites conférences pour chercher à comprendre ce que lui reprochent ceux qui en disent pis que pendre. J’étais d’ailleurs bien contente de comprendre ce que lui Onfray reprochait à une pensée que je trouve plus qu’intéressante.
(je n’ai pas fini d’écouter les conférences que je me « fais » bien tranquillement à mon rythme, je ne peux donc pas commenter plus avant les dites conférence)
il
ne s’agit pas dans mon article de faire l’éloge[…] quand à sa philosophie, il n’était pas de mon propos de la décrypter,
il semble que cela vous ait échappé ?
Certes non, mais je suis heureuse de vous l’entendre confirmer.
En gros votre billet n’est qu’une fiche de lecture pour qui n’écouterait pas les dites conférences, c’est bien aussi de le préciser, mais surtout ce qui m’agace, et je le répète, c’est ce psittacisme qui consiste à citer en boucle les mêmes morceaux choisis (par d’autres) dans l’œuvre de tel ou tel, sans jamais avoir ouvert le bouquin réputé les contenir.
Monsieur Onfray fait un travail admirable de contre-histoire, et vous, tout ce que vous trouvez à faire c’est précisément ce contre quoi il s’insurge depuis dix ans : le recyclage en cercle fermé d’idées et d’opinions sans regard critique, faute de prendre le temps d’observer les sources.