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Zéro pour cent de matière grise

Universitaire passionné par les questions internationales, en particulier par tout ce qui se déroule aujourd’hui sur le continent eurasiatique (Europe, Russie, Chine, Transcaucasie, Asie centrale). Convaincu que le confort de la démocratie a endormi les hommes, qui doivent se réveiller, observer le vaste monde, le penser par eux-mêmes, retrouver leur vigilance pour critiquer sans relâche ceux qui gouvernent, possèdent et monopolisent la parole. [email protected]

Tableau de bord

  • Premier article le 03/10/2006
  • Modérateur depuis le 10/10/2006
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Derniers commentaires



  • Zéro pour cent de matière grise 10 octobre 2006 20:40

    « Ma question est donc la suivante : A partir de quels considerations en vient -on à parler d’un assassinat plus que d’un autre ? »

    Je suis entièrement d’accord avec vous !



  • Zéro pour cent de matière grise 10 octobre 2006 15:59

    Bonne question. Je m’explique. Dans les pays capitalistes et démocratiques, où la concurrence est (plus ou moins) ouverte pour le pouvoir économique et politique, l’information est une ressource de prix qui alimente les stratégies d’influence qu’élaborent les divers groupes.

    Cette réalité est particulièrement sensible dans des pays post-totalitaires ou post-autoritaires, où les groupes en question ne sont pas encore habitués à cette réalité et cherchent encore, conformément à la mentalité qu’ils ont héritée de l’ancien ordre autoritaire ou totalitaire, à contrôler entièrement l’information à leur profit. Le meutre commandité est l’ultime moyen de cette volonté de contrôle.

    Nul journaliste en Russie n’ignore cette implacable réalité de l’information-ressource. Nul journaliste russe, non plus, n’ignore la configuration du pouvoir telle que j’ai pu grossièrement la décrire, que ce soit au niveau local ou dans les plus hautes sphères.

    Bien des journalistes russes s’en accommodent et font tourner le système. C’est ainsi qu’il y a beaucoup d’articles de commande dans la presse, une pratique que l’on appelle en russe « zakazoukha » (« information commanditée »), y compris dans les titres dits de référence. Cette pratique sévit surtout dans la presse économique.

    Il y a aussi des journalistes très courageux qui ont le goût de la vérité, des personnes vraiment admirables. J’espère l’avoir bien souligné en mentionnant qu’outre Anna Politkovskaïa, 41 autres journalistes ont payé ce courage de leur vie au cours de la dernière décennie.



  • Zéro pour cent de matière grise 7 octobre 2006 10:43

    Merci pour cette belle synthèse ! Si l’on excepte le faux prophète radiophonique Adler, que je ne mettrais pas au même niveau qu’Eco ou Le Goff...

    Cette idée de « tectonique » correspond bien à la réalité.

    L’idée d’Empire de Negri et Hardt, en revanche, sorte d’avatar néo-post-marxiste de l’impérialisme de Lénine, me semble très loin de la réalité actuelle.

    Mais comme vous dites, l’ère des Empires est très loin d’être révolue.



  • Zéro pour cent de matière grise 4 octobre 2006 11:23

    Dans nos démocraties, il est évident que les sondages visent à former, certains disent à « fabriquer l’opinion publique », plutôt qu’à établir un état des lieux objectif. C’était déjà manifeste en 1965, lors de la première élection présidentielle française au suffrage universel : les sondages de l’époque donnaient de Gaulle vainqueur dès le 1er tour... Ne parlons pas des élections américaines : les livres d’Edward Bernays sont à ce sujet très éclairants.

    La bipolarisation de la vie politique résulte du poids plus ou moins fort des grands appareils de partis. En France, les grands partis sont plutôt des « marques », comme l’écrit le politologue Dominique Reynié dans un rapport récemment publié. L’UMP et le PS sont des « clubs » qui permettent aux élites politiques françaises, toutes coulées dans le même moule et marquées du sceau indélébile de la connivence (multiples alliances croisées, liens étroits avec les pouvoirs médiatique et financier, cercles de mondanités parisiennes où l’on se toise et l’on se croise, etc.), de se distinguer les unes des autres aux yeux du public (heureusement de moins en mloins dupe), le temps d’une élection et ce uniquement sur les plateaux-télé. Ces « clubs » servent aussi de machine médiatico-électorale. Mais ces partis ne sont pas des partis de masse, comme le SPD ou la CDU en Allemagne par exemple, qui sont aussi, et de ce fait, de puissantes bureaucraties. Si l’UMP avait, mettons, 1,5 million d’adhérents, et le PS grosso modo la même chose, aucun « troisième homme » ne pourrait se glisser à la deuxième, voire à la première place lors du premier tour de la présidentielle. Nous aurions alors des élections parfaitement pré-orchestrées par les bureaucraties partisanes. Une telle situation est-elle concevable en France ? Je ne crois pas. La bataille engagée pour la candidature au PS montre bien que les « appareils politiques », en France, n’en sont pas vraiment...



  • Zéro pour cent de matière grise 4 octobre 2006 10:35

    Vous parlez de « radicalisation de la vie politique » en Hongrie, Slovaquie et Pologne. Euphémisme bruxellois s’il en est. Si ce n’était du Barroso, ça serait sans doute du Douste-Blazy ! Mais qu’est-ce que cela signifie ? Que le « peuple » manifeste son désaccord avec les « élites » éclairées de ces pays au lieu de faire confiance au « sens de l’histoire » incarné par la « construction européenne » ?

    Les politiques imposées à ces pays pour se couler au plus vite dans le bronze de l’« Europe » et de l’euro n’ont-elles pas contribué à jeter le discrédit sur les leaders politiques « libéraux » ou « sociaux-démocrates » qui les ont conduites ?

    L’« Europe » n’est pas qu’un remède, c’est aussi un déclencheur de pathologies.

    Halte à cet insoutenable esprit paternaliste à l’égard des nations d’Europe de l’Est !

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