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Commentaire de Stephane Klein

sur Le nucléaire en discussion


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Stephane Klein (---.---.101.8) 19 juillet 2006 17:50

Bravo pour votre article pondere et depassionne, je ne peux m’empecher de vous appeler a utiliser le conditionnel car vous avez emis des inexactitudes dans vos affirmations :

- parmi les dechets nucleaires, nous avons le plutonium, dont la duree de demi-vie de 24 000 ans, ce qui signifie qu’au bout de 24 000 ans, une unite de plutonium perd la moitie de sa capacite radiative, il faudra donc plus de 2 ou 3 fois 24 000 ans pour qu’il cesse d’etre un poison. Nous prenons donc une hypotheque sur pres de 100 000 ans, c’est gigantesque d’irresponsabilite. Sachant les techniques que nous avons oublie depuis l’Antiquite, qui peut nous assurer que nous n’oublierons pas les tonnes de plutoniume stockees a 600 metres sous la Meuse a Bure ?

- le photovoltaïque n’est pas victime de la rarete des metaux le composant (il est composé principalement de silicium, qui n’est pas un metal, de cuivre et d’aluminium pour les cadres le cas echeant) mais de la cherete de son cout de fabrication et de ses besoins originels plutot restreints (industrie spatiale). Depuis 10 ans maintenant, cette industrie est en pleine expansion et les capacite de production de panneaux solaire s’accroissent de pres de 50% chaque annee (+45% en 2005 à 1600 MWc produits). Au point qu’on prevoit 5400 MWc de production en 2010 soit l’equivalent en production d’un reacteur nucleaire. C’est encore trop peu pour repondre au besoin mondial mais attendons 5 ans de plus et les chiffres seront significatifs. D’un point vue environnemental, il faut rappeler que la production d’un panneau solaire consomme l’equivalent de 3 ans de sa prodution électrique pour un durée de approximative de 35 ans.

Le principal reproche qu’on fait aux énergie renouvelable est leur impossibilité de remplacer les énergies fossiles (dont le nucléaire fait partie). Encore faut-il apprehender les EnR dans leur globalité, leur caractéristiques de fonctionnement, leur histoire, leur évolution. On s’aperçoit que la quasi-totalité des EnR est juvénile, qu’elles ont bénéficié de credits de recherche plublics infinitésimaux en comparaison du nucléaire (et c’est toujours le cas, voire ITER), qu’elles ont donc un potentiel de développement encore inexploré, y compris au niveau gouvernemental : IL n’existe aucune étude complète et volontaire des potentiels éoliens, hydrauliques, biomasse, biogaz, géothermiques ni thalassoénergétiques (énergies de la mer).

Parmis toutes ces sources, seule l’hydroélectricité est mature, l’éolien terrestre entre en phase de maturation tandis que l’off-shore démarre a peine, la biomasse et le biogaz prennent seulement leur envol, la géothermie reste exploratoire et le solaire est en phase de développement avancé au niveau PV et en phase de recherche avancée au niveau thermoélectrique. Quant aux énergies de la mer, elles restent au stade juvénile mais fournissent un foisonnement de prototypes tout en promettant un potentiel tres important.

Alors au regard des évolutions passees (eoliennes de 1 MW a 5MW aujourd’hui) et futures, je suis convaincu que les EnR rempliront leur vocation : remplacer les nucléaire et le petrole... mais je ne suis pas le seul, les gouvernement allemands, espagnols, autrichiens et suedois l’ont ete avant moi.


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