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Commentaire de sansroyal

sur Les risques d'une manipulation hasardeuse du vote des Français


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sansroyal 20 avril 2007 01:06

Cet argumentaire royaliste de fin de campagne est éculé et souhaitons le, d’ores et déjà caduque, pour les électeurs de gauche, qui comme moi voterons Bayrou ou s’apprêtent à le faire sans état d’âme. Depuis son élection triomphale au premier tour socialiste, Ségolène Royal navigue à vue, met le cap à droite, à gauche au grès des sondages et profère au passage des insanités pour tout électeur de gauche qui se respecte. Elle a en premier lieu, justifié en Israël, la construction du mur et l’invasion du Liban. Des déclarations opportunistes et surréalistes prises dans le feu de l’action quand Ségolène Royal tentait vainement, en début de campagne, de se doter d’une stature internationale. Cette hérésie pour tout électeur de gauche, la première, a à peine été relevée par la presse. Par charité boudhique, nous passerons sur l’épisode chinois et ses considérations sidérentes sur l’efficacité des tribunaux marxistes. Le drame, c’est que de retour en France, Ségolène Royal a poursuivi sa métempshychose politique accélérée en vantant l’ordre juste, l’encadrement militaire des délinquants, un drapeau français dans chaque foyer et en entonnant la Marseillaise. Il n’est pas impossible que le ridicule tue et que ces seules déclarations suffisent à lui aliener les votes de gauche libertaires ou tout simplement sensés. Il reste, en dernier lieu, à s’interroger sur le fond du discours de Ségolène Royal ? Quand elle ne flatte pas les instincts les plus bas de l’électorat, quand elle ne promet pas du concret à tout va et à qui veut l’entendre, quand elle ne fait pas assaut de vertus morales et familiales, ses phrases, ses mots sont vides de sens, dénués de toute substance politique. Donnant-donnant, gagnant-gagnant...perdant-perdante. Pour ne pas avoir à choisir au second tour, entre un père fouettard, Nicolas Sarkozy, et une mère possessive et abusive, je voterai Bayrou dès le premier tour. Je n’ai plus envie de vivre dans une France anxiogène, coupée en deux.


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