• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Inarius

sur Werber nous présente « Nos amis les Terriens »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Inarius 24 avril 2007 11:12

j’ai lu l’ensemble des livres de Bernard Werber et je dois avouer que depuis déjà plusieurs années je le lis un peu comme un mariage raté après 50 ans de vie commune, amertume et déception.

Je vois en lui 3 sources d’inspiration qui posent problème

- Une mystique marketing neo-chretienne-bouddhiste-animiste , dans lesquels les humains s’élèvent etc..etc..(si vous avez lu un de ces livres, vous savez de quoi je parle)

- Un plagiat de l’excellent jeu Civilisation, associé probablement à l’autre excellent jeu Black&White. Bernard Werber est un grand fan de l’un comme de l’autre, et celà se ressent de plus en plus dans ces livres, notamment dans sa série des 3 livres de thanatonautes du IIIème Tome, mais aussi dans la Révolution des fourmis (le jeu Evolution ?), ou même dans le livre du voyage, dans lequel il cite nommément ce jeu, livre qui est lui même un auto plagiat de son Empire des anges.

- Une projection personnelle de ses fantasmes. Bernard Werber, depuis le « Jour des fourmis » nous ressert à la tonne de ces femmes débridées, dominatrices avec des couleurs d’yeux toujours impossibles (on a eu droit de mémoire à Emeraude, violet, gris foncé,bleu marine, turquoise, etC..), toujours très provoquantes et qui vont chercher le scientifique/flic privé ( BW lui même ?) Que ce soit dans la série des Thanatonautes, celle des Fourmis, ou celle du Père de nos pères, toujours le même schéma. Là dessus Bernard Werber nous projette ses propres fantasmes de domination, avec une écriture parfois assez crue, mais rarement très convaincante.

Ce dernier livre qui est à l’origine du film ne change pas la donne. Un mélange de métaphysique bon marché du genre Vème élément (faut il sauver l’espèce humaine ?) de sexe fantasmé (la fille n’est pas crédible), et pour une fois il nous épargne le coté jeu video.

Bref rien à dire rien à voir,

PS : Je passe l’absence de structure de phrase, et le fait malgré tout que ces histoires soient bien ficelées il faut le reconnaitre !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès