Tout d’abord, ce n’est pas la première déclaration de Rebs’ dans ce sens. Au début de l’année, il déclarait qu’il n’y avait que 2 candidats naturels au PS : Hollande et Royal (citation de mémoire).
Ensuite, sur le sondage, en faisant l’addition on arrive à 132%, ce qui signifie que si l’on sort d’une vision majoritaire simple pour passer à une vision majoritaire consensuel, il y a peu de chance d’avoir le même ordre d’arrivée, tant Royal horripile de plus en plus de militants, voire arrive à les convaincre de ne pas voter pour elle, quoi qu’il arrive !
Maintenant, pourquoi fait-il cela ? Parce que l’été n’a pas été bon pour Royal. Son « je ne suis pas là pour parler des choses qui fâchent » en Corse a été catastrophique, son appel à abandonner la diplomatie pour appeler « l’image du père » Bill Clinton a montré son incurie en matière international, et les photos plus ou moins volées plus son apparition à la rubrique faits divers ont fini de l’achever, de semer un trouble terrible même au sein de ses partisans de la première heure.
Le marketing étant défaillant, il faut agir vite : la cible maintenant est de faire un holdup sur les universités d’été de la Rochelle pour ne pas avoir à débattre en face à face avec DSK, Fabius et Lang, comme cela est planifié.
Mais c’est trop tard, la presse qui était lénifiante avant l’été commence à être critique (même le Monde qui était un must en la matière !), les odeurs nauséabondes commencent à fltrer (même sur Agoravox), et surtout les militants socialistes n’avalent plus la pilule qui consiste à abandonner combats, idées, projets juste pour une icône évanescente.
Le problème est maintenant de savoir comment tirer le PS du chaos où elle l’a mis.