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Commentaire de Pierre R. - Montréal

sur L'Irak : jusqu'à quand ?


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Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 1er juin 2007 11:29

Nous n’avons pas fini de spéculer sur la présence américaine en Irak car les Américains eux-mêmes, à partir du président et du secrétaire américain à la défense, souffle le chaud et le froid. M. Robert Gates confirme qu’une évaluation de la stratégie américaine en Irak était toujours prévue en septembre mais qu’il réfléchissait au-delà sur la présence américaine dans ce pays sur le long terme. Baker-Hamilton avait proposé une réduction graduelle des forces américaines en laissant en Irak un petit contingent pour protéger les frontières et pour combattre Al-Qaïda. Le président américain dit s’attendre à d’intenses combats dans les semaines et les mois à venir.

Au moins 3.471 soldats et personnels assimilés américains sont morts en Irak depuis l’invasion de mars 2003, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres du Pentagone. Pendant ce temps, le rapt des Britanniques, perpétré en plein jour dans un bâtiment officiel du ministère des Finances au centre de Bagdad, a porté un nouveau coup au plan de sécurité massif lancé à la mi-février et pour lequel plus de 85.000 hommes, Américains et Irakiens, ont été déployés dans la capitale.

Je partage entièrement votre analyse : «  la situation n’est pas près de changer si la logique actuelle ne se modifie pas. [...] Jeu pervers, qui se révèle être pour les USA un piège infernal. »

Pour Claude Salhani, du Conseil national de la Résistance iranienne, « les Américains croyaient que l’expédition irakienne allait être une partie de plaisir et que les G.I. allaient être accueillis à bras ouverts, aspergés d’eau de rose, de riz et de fleurs, comme le veut la tradition. La réalité, nous le savons, fut toute autre. Et les Iraniens qui pensaient également que la conversion de l’Irak en République islamique allait être une tâche beaucoup plus facile, prennent aussi conscience de la difficulté de la tâche. La question est maintenant de savoir qui aura le plus de pouvoir pour rester : Washington ou Téhéran ? »

Excellent article. La rigueur des hypothèses vient appuyer le corpus pour le rendre des plus crédibles.

Pierre R.


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