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Commentaire de Shakti

sur Les blocs des pyramides furent coulés sur place !


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Shakti 2 juin 2007 16:09

Vu que j’ ai pu vérifier depuis que le point que je cites est étonnament loin d’ être clair pour tous, je vais le préciser afin que vou sne vous mépreniez pas sur mon post.

Jef 88 ecrit : "Pour appuyer le commentaire : Si je coule du béton, je le coule dans un coffrage.

Chaque coffrage peut être réutilisé au moins en partie.

Donc mes blocs devraient être entre semblables et identiques.

Comment expliquer, alors, la disparité de masse et de forme des constituants des pyramides ?".

Déja, j’ aimerais que Jef 88 précise la nature de ces disparités car il me semble que l’ existence de ces disparités est lion d’ être en contradiction avec l’ idée de blocs coulés en béton. En effet, pour que ces blocs aient mêmes caractéristiques (taille, poids, densité) il faut et que le même moule soit toujours réutilisé (voir en dessous) et que la composition chimique du produit à sécher soit toujours la même. L’ histoire du moule est explicitée en dessous mais je dois dire que le fait que les égyptiens aient toujours utilisé un produit de même composition chimique est aussi très loin d’ être assuré et qu’ au contraire, on est capable de déterminer des différences de composition chimique dans 2 poteries distinctes venant d’ un même atelier, ce qui à mon avis tend à infirmer votre remarque.

Je fais moi remarquer que le principe de réaliser un objet à partir d’ un moule n’ implique aucunement la conservation de ce moule de façon obligatoire. Rien ne nous permet de dire que les egyptiens, si ils ont coulé leur blocs, ont toujours utilisé un même moule ou jeu de moules et, pour ma part, je sertais plutôt porté à penser l’ inverse.

En effet, mettez-vous à la place des personnes qui auraient coulé ces blocs. Vous avez donc devant vous un moule, de cerrtaines caractéristiques, contenant un bloc de béton de plus d’ une tonne dans son moule. Vous devez démouler ce bloc sans trop l’ abimer, je me fondes sur le fait que les blocs étant destinés au roi, ils allaient pas accepter ’ importe quel bloc fissuré ou instable. Donc déja, au vu du fait que le bloc doit être séché assez longtemps, les fabricants de blocs devraient avoir une certaine expérience et, vu le besoin de garder les blocs en l’ état, j’ aurais tendance à penser qu’ ils essaieront de trouver des techniques qui n’ impliquent psa la mort des ouvriers au démoulage (ce qui impliquerait une perte de productivité du au fait de devoir former de nouveaux ouvriers). Mais bon, admettons que c’ était de vils esclaves dont on se foutait. Il reste qu’ il leur faut démouler le bloc sans le briser. Jef 88 souhaite que le moule soit préservé et je ne vois moi que 2 possiblités : ou on fore un trou au sommet pour y attacher un palan et soulever le bloc à l’ aide de ce palan tout en essayant de maintenir le moule au sol, ou on retourne le moule et on essaye de faire jouer la gravité pour séparer moule du bloc sans trop de casse. Vu que lors du séchage, le produit est soumis à la gravité, se concentre au fond et donc colle au moule, aucune de ces 2 idées ne me parait réalisable ni logique. Cette thèse a été développée pour parer au fait que les égyptiens devaient être emmerdés pour manipuler ces blocs, donc cela ne change rien pour le démoulage vu qu’ alors la manipulation de ces blocs es nécessaire. On peut considérer que n’ étant que de vils esclaves, les fabricants y allaient à la galérien et manipulaient les blocs simplement grâce à leurs muscles mais le procédé est alors trop « dangereux » pour la pierre : si les porteurs flanchent, ils risuqnet de lacher la prierre ou faire une erreur et risquent d’ abimer la pierre. C’ est pour quoi je ne suis pas convaincu que les fabricants aient été en mesure de démouler si efficacement leurs blocs. D’ autant plus que cela demanderait, à mon avis, bien plus de temps de manipuler délicatement l’ ensemble moule+bloc que de détruire directement le moule pour récupérer rapidement le bloc et c’ est encore pourquoi, au vu du nombre de pierres, de la durée d’ élévaion de la pyramide citée...., je suis loin d’ être d’ accord pour dire que le moule devait obligatoirement être conservé et réutilisé.

Les contraintes de fabrication étant trop génantes dans le cas d’ un moule réutilisé, je ne suis donc aucunement convaincu que les égyptiens aient nécessairement utilisé un tel procédé et suis plutôt porté à considérer que le moule était brisé au démoulage (si bloc coulé en béton). C’ est même le seul principe recevable car cette thèse est censée expliquer pourquoi il n’ a pas été si difficile aux batisseurs de réaliser la grande pyramide, le problème étant la question de savoir comment ils ont pu manipuler ces blocs, or cette question revient si on considère un moule réutilisable et n’ est réellement négligeable que si on considère que le moule était brisé à chaque fois. C’ est pourquoi je proposais comme première approximation l’ idée d’ utilser un coffrage en bois qui serait le plus facilement manipulable en précisant que cela poserait néanmoins la question d’ autres contraintes pour réaliser ce coffrage en bois, questions que je n’ ai pas posées car me contentant de crtitiquer la remarque de Jef 88.

Donc, si ma malheureuse comparaison vous fait rire, le fait de dire que les blocs ont du tous être réalisés dans un même moule ou jeu de moule sans justifer que les égyptiens ont été en mesure de manipuler suffisament facilement ce bloc (de quelques tonnes) moulé dans son coffrage sans risquer de nuire ni aux blocs ni au moule et donc déclarer (sans justification ni explication) que le moule ait pu être conservé sans trop de contraintes sans raison me fait lui aussi bien rire ainsi que les personnes de ma connaissance ayant déja coulé un béton.


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