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Commentaire de titoine3

sur Que penser de la TVA sociale après le second tour des législatives ?


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titoine3 titoine3 18 juin 2007 19:59

Nous sommes d’accord sur certains points. D’ailleurs comme vous l’avez certainement remarqué dans mon article « Que penser de la TVA sociale après le second tour des législatives », je tente de pesez le pour et le contre et non d’imposer mon point de vue qui n’est d’ailleurs par énoncé explicitement. Quand vous affirmer que le salaire d’un ouvrier polonais, chinois ou japonais est strictement inférieur à celui d’un français occupant la même profession pour un niveau de qualification équivalent, certes j’approuve. En vue de la différence de niveau de vie et de développement au sein de l’Union Européenne (principalement entre les pays de L’ouest et de L’est), les salaires des tous les pays membres ne peuvent être harmonisés, même si dans la réalité il le faudrait. En effet cette situation plus que préoccupante du plombier polonais ne peut être totalement évitée. Mais dans mon article je maintien l’affirmation suivante : « la réforme permettrait de remettre en cause cette pratique désastreuse autant sur le plan économique que social », ceci car la réforme de la TVA sociale permettrait de réduire et non de supprimer l’écart de salaire et donc de remettre en cause certaines décisions de patrons d’embaucher dans des pays ou le niveau de salaire est moins élevé. De même quand vous en venez à affirmer que la suppression totale des charges (ce qui n’est d’ailleurs pas du tout envisagé puisqu’il est question seulement de baisser ces charges) ne rendra pas l’entreprise française plus compétitive, nous ne sommes pas d’accord. En impliquant une stabilisation du taux de marge des entreprises, c’est-à-dire un non changement du montant des bénéfices réalisés par les Capitalistes (sinon tendance inflationniste), les entreprises peuvent tout de même être plus compétitives. En effet une diminution des charges patronales entrainerait une remise en cause des tous les monopoles, ceci en accordant à plus de dirigeants le droit voire la possibilité d’entrer sur un marché. Un grand nombre d’offreur sur un marché, c’est pourtant bien une situation de concurrence presque optimale (libre entrée sur le marché et atomicité du modèle de CPP). Par contre, il est en effet possible que la réforme s’inscrive en faveur des plus grandes entreprises nationales.


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