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Commentaire de Céline Ertalif

sur Vers un groupe MoDem-Verts-PRG


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Céline Ertalif Céline Ertalif 21 juin 2007 23:11

Bonjour,

Cet article est intéressant. Je ne suis pas sûr qu’il soit très bien informé. Pour ma part, je suis une verte plutôt favorable à une coopération avec le Modem. Quant au PRG, à mes yeux, il rassemble des individualités intéressantes pour certaines et parfaitement répugnantes pour d’autres... Mais, bon. L’essentiel c’est que chaque député vert poursuive dans cette capacité à exister comme dix. Et je ne doute pas que les députés Modem seront très volontaires. Un groupe les aidera.

Au-delà de cela, pour rebondir sur un commentaire de l’auteur, Karim-Pierre, je pense que le Modem a effectivement besoin de l’expérience militante des verts à court terme. Quand je lis les bêtises écrites plus haut à propos de Lipietz ou de Cohn-Bendit, entre autres, cela renforce mes craintes. Comment valoriser ces dizaines de milliers de nouveaux adhérents arrivés dans le sillage d’une bonne campagne de François Bayrou ? Ils vont faire quoi ? Il y a loin entre ce que l’on appelle un « parti de cadres » (type PSU, Verts, ou même UDF) et une grosse pêche d’adhérents séduits par quelques prestations dans les médias. Ces nouveaux adhérents sont comme les sympathisants : très fragiles, une contrariété et ils disparaissent...

En politique, la tactique existe. Il ne faut pas croire que cela suffise car le principal reste l’étage au-dessus de la stratégie, des objectifs fondamentaux, mais elle existe. En tous cas, pour répondre à Philou : dans aucun cas il n’est bon d’insulter ses partenaires potentiels. Oui, les verts ont eu des liens avec les gauchistes. Pour l’instant c’est encore avec la LCR qu’on peut monter les opérations pour protéger les sans-papiers. Et ça continuera à faire partie de notre couleur verte européïste, fédéraliste et anti-nationaliste. Je pourrais dire à peu près la même chose à propos des OGM. Mais une démocratie évoluée, c’est aussi cela : nous pouvons faire de la politique, coopérer sans être obligés d’être d’accord sur tout. Il faut respecter l’engagement de ses partenaires pour fonder des alliances solides, qui sont souvent nécessaires quand on a la volonté d’aboutir.


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