Une remarque sur le début :
« Il faut tout d’abord comprendre qu’il ne sagit pas d’une maladie mais bien d’un trouble d’origine neurologique. Dans la majorité des cas, ce trouble est héréditaire et affecte plus souvent les garçons que les filles. »
Un trouble neurologique héréditaire est lui aussi une maladie.
Il faudrait d’abord commencer par un chapitre rappelant que l’existence même de cette entité clinique est contestée.
Et ce ne sont pas les médecins, ou pas seulement, qui poussent à créer toujours plus de concepts de maladies et à médicaliser de nombreux aspects de la vie de façon discutable (l’impuissance rebaptisée dysérection, l’anorgasmie chez la femme, la cellule psychologique sur toutes les catastrophes, la fibromyalgie toujours discutée et sans critères diagnostiques clairs, etc.)mais les laboratoires pharmaceutiques, et tous les moyens de pression qu’ils soutiennent financièrement comme certaines associations de patients.
Que la médecine ne sache pas tout, c’est une évidence, mais un peu de méfiance et de recul ne fait pas de mal, sinon on va se retrouver comme les USA avec des centaines de milliers d’enfants sous Rita-machin (pas de pub !)