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Commentaire de clau

sur Autisme : des facteurs sous estimés, des évidences trompeuses, des causes difficilement avouables


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clau 8 août 2007 12:48

en réponse à Hozho qui a relayé le 25/05/07 un article paru dans le Sunday Times :

Que des vaccins puissent se révéler dangereux pour les bébés est une idée vraiment choquante, que j’ai mis moi-même plus de dix ans à accepter. On est en droit de se méfier de tous ses représentants de commerce déguisés en blouse blanche, de tous ces experts soi-disant indépendants qui nous veulent du bien. John Le Carré, pour l’écriture de son livre « la constance du jardinier », a enquêté sur les firmes médico-pharmaceutiques et leurs agissements criminels dans le tiers monde. Il a déclaré que c’était, et de loin, le milieu le plus fourbe, hypocrite et cynique qu’il est jamais connu.

Pour revenir à l’article du Sunday Times, je citerai plusieurs extraits qui me paraissent relever de la désinformation typique des marchands de vaccins. « Le professeur Wakefield serait un chercheur corrompu… 64 000 euros empochés… » Le premier qui dit la vérité…En s’attaquant aux vaccins ROR, Le Dr Wakefield devait bien s’attendre à être ridiculisé, calomnié, à avoir sa carrière compromise. Il a du démissionner de son groupe de recherche à Londres, les compagnies pharmaceutiques ont tout fait pour l’empêcher de mener son travail, pour faire taire les parents d’enfants malades. Malgré tout 2000 familles ont déjà porté plainte, évidemment ça coûte cher en frais de recherches et de justice ! Aux Etats Unis, l’autisme a augmenté de façon dramatique, 12 fois plus de cas en 10 ans, cette maladie touche maintenant un enfant sur 160 ! Et pourquoi n’y a-t-il pas de cas d’autisme dans les communautés refusant les vaccinations ? Il est grand temps que la justice intervienne pour que les victimes et le Dr Wakefield soient enfin entendus.

Autres mensonges relevés dans l’article : « Depuis 25 ans l’efficacité du ROR est établie…il est administré sans problème à des dizaines de milliers d’enfants.. » la vaccination ROR est un échec, les épidémies de rougeole sont en recrudescence dans les pays développés à forte couverture vaccinale, et la maladie touche maintenant essentiellement des adolescents ou jeunes adultes, pourtant vaccinés, avec des formes plus graves et une augmentation de la mortalité. Au Japon le ministre de la Santé a demandé l’arrêt de la vaccination après avoir reconnu un accident sur 1300 vaccinés. Le ministre allemand de la santé déclare en 1975 à propos du vaccin contre la rougeole : « l’efficacité médicale n’est pas prouvée tandis que sa toxicité est démontrée ». En France on continue à vacciner à grand renfort de publicité. De temps en temps on remplace un vaccin douteux par un autre plus sûr. – Ah ? parce que celui d’avant il était moins sûr ? – Non, il était sûr, mais le nouveau il est encore plus sûr ! On connaissait déjà la lessive qui lave plus blanc que blanc, on a maintenant la vaccin qui vaccine plus sûr que sûr.

Autres arguments douteux : « Pour la 1ère fois depuis 14 ans, un petit anglais est mort de la rougeole » Pas très scientifique comme discours. Et combien de victimes du vaccin en 14 ans ? Aux USA en 3 ans (de 1999 à 2002) on reconnaît officiellement 110 décès liés au vaccin ROR chez les moins de 6 ans, sachant que les accidents réels sont au moins 30 fois plus nombreux que les accidents déclarés, sans compter également les effets secondaires graves ou maladies chroniques se déclarant parfois des années après la vaccination, et dont il est bien difficile de prouver l’origine.

Et on enchaîne sur le vaccin contre l’hépatite B : « accusé d’avoir provoqué –et cela uniquement en France- des poussées de scléroses en plaques » La spécificité française c’est plutôt cela : Toujours aux USA chez les moins de 6 ans, officiellement 642 décès en 3 ans suite au vaccin HB. En France officiellement pas d’accident pour les moins de 6 ans. Mais d’après un rapport de la Direction Générale de la Santé du 15 février 2002, ce vaccin aurait produit « la plus grande série d’effets indésirables recueillis en pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974 ».

Et l’on finit sur un vibrant appel à protéger les bébés contre un risque inexistant : « Notre pays est le seul, dans le monde développé, à ne pas protéger ses enfants contre un cancer évitable, celui du foie » Toujours la même recette : faire peur, culpabiliser les parents. Exagérer les risques de maladies et nier les accidents post-vaccinaux. La moitié des généralistes est hostile aux vaccinations HB des bébés, sachant qu’ils ne courent aucun danger de contamination. Comme pour le sida, l’hépatite B concerne surtout une population à risque, comme lui, il se transmet par les relations sexuelles et le sang (piqûre et transfusion). La France est l’un des pays les moins touchés, l’hépatite B y est en régression constante depuis 1978, surtout depuis 1986 avec les mesures prises pour contrer le sida : distribution de seringues pour les drogués et arrêt des contaminations par le sang chez les transfusés, emploi du préservatif.

En définitive, en ce qui concerne les vaccinations, il ne s’agit pas de choisir entre la peste ou le choléra mais de rechercher une information réellement objective et indépendante.


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