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Commentaire de FAUST

sur Compétitivité : les faits sont têtus


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FAUST FAUST 23 août 2007 13:09

Je reste sur ma faim. Cet article couvre autant les points financiers que les critères de compétitivité. Il faut reconnaître que la compétitivité d’une économie n’est pas faite que de deux ou trois critères. C’est tragiquement complexe ! Je connais bien la situation allemande. Les signaux économiques sont au vert, mais les indicateurs sociaux sont dans le grenat foncé. M’me Merkel a des problèmes avec son peuple qui trouve un peu dur le régime sans sel des derniers mois. Les pourcentages qui montent c’est bien gentil, mais l’allemand de base voit surtout son pouvoir d’achat fondre, son boulot se durcir et dans certains ländern ça chauffe. Concernant la France, il serait interressant de connaître les chiffres des investissement en R&D, en équipement d’entreprise, le taux d’occupation des bureaux (!) construits de ci de là, le nombre de cadres licenciés économiquement ces trois derniers mois, le taux de chômage par secteur d’activité (primaire / secondaire / tertiaire). J’aimerais qu’on m’explique (de la part du gouvernement) comment on compte exporter si on ne produit plus. A moins qu’on ne se recentre sur la vente d’assurance vie et de conseil en investissement immobilier ? Nos concitoyens sont parmi les plus productifs d’Europe, malgré les pauses café, l’absentéïsme et la tendance nationale à la grogne. Malgré les innombrables jours de grève du service public évidemment (ha ha ha ! sacré coup de bluf de l’UMP celle là) et l’omniprésence syndicale (ils sont partout, ils cassent tout et nous empêchent de vivre un rêve américain). On a jusqu’à présent bénéficié d’un système éducatif efficace, parfois même brillant. L’environnement social permet aux femmes de contribuer à l’effort productiviste national (mais pas non plus au mieux de ce qui se fait en Europe, cf. les chiffres d’Europstat sur l’emploi féminin). Qu’en est il de la balance « création d’entreprise » / « dépot de bilan » ? Plutôt que d’aider les boîtes qui n’en ont pas besoin (genre : un fournisseur de pièces pour Airbus qui fournirait aussi Boeing, qui aurait touché des € pour amortir la crise printanière et l’affreuse parité eurodollar) ne devrait on pas aider les pme ou les pépinières d’entreprise ? Si chacune des pme de 5 à 10 personne génère 1 seul CDI d’ici six mois, je crois qu’on aura mis une grosse claque au chômage, et là, oui, là vraiment relancer la consomation (si ça peut aider le gouv’). Car un salarié dépense plus qu’un chômeur, et ne coûte plus à nos si chères institution Asedic et Sécu. Il contribue même à les renforcer par ses ch’tites cotisations. Mais voilà : il faut juguler l’inflation, favoriser la croissance (purement financière) et tenir les critères de Maastricht. Au détriment de la seule chose qui soit la garantie de l’économie solide et bien portante : l’emploi et l’industrie. Je ne maîtrise pas assez le volet agricole pour l’inclure dans mon propos. Et puis enfin, petit rappel, Sarkosy n’est pas arrivé directement du ciel pour nous sauver du marasme socialiste : l’UMP dispose de toutes lattitude pour régimenter ce pays depuis 2002, Raffarin, De Villepin et à chaque fois N.Sarkosy fit parti des gouvernements, pouvant donc influencer la politique. Le bilan n’est donc pas à faire depuis le mois de juin mais depuis l’an 2002 ! Esperant ne pas avoir fâché l’auteur, car mon commentaire est plus critique de la politique que de l’article qui pose une bonne question.  smiley


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