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Commentaire de Universitaire 1995

sur DSK pris au piège de sa candidature au FMI


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Universitaire 1995 30 août 2007 19:10

Même commentaire que pour l’article mis à la une. Quelle « démocratie » peut-on attendre d’un Rocard ou d’un Strauss-Kahn, comme d’une Royal ou d’un Hollande ? Aucune. Ces gens sont des agents du grand capital, prêts à tout pour faire taire leurs contradicteurs.

Il faut tomber très bas dans la médiocrité pour agir en groupe, FAUTE D’ARGUMENTS, afin de cacher des commentaires comme ceux d’Abstention 2007 dans le fil d’un autre article, ou d’Ingrid ici, dont on peut raisonnablement partager le contenu. Je reprends ici celui d’Ingrid :

DSK ou un autre, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Juste, événetuellement, quelques réajustements du partage des rôles entre lobbies. Lire :

http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcIKczR?p=228

http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcIKczR?p=230

Le premier de ces articles est une version élargie de celui du même auteur qui avait été refusé par Agoravox et qui s’intitulait, précisément :

http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcIKczR?p=217

Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique

Voici un extrait de ce dernier article :

Nicolas Sarkozy n’a pas inventé la politique « transversale ». Mais il l’a étalée au grand jour alors qu’il s’apprêtait à faire adopter par le Parlement rien de mois que trente-cinq lois en l’espace d’un mois. Plus les débats sur la déclaration de politique générale, l’orientation budgétaire et le nouveau Traité européen. Avec les « ouvertures » successives et le « statut de l’opposition », le nouveau Président de la République a sécurisé les carrières de l’ensemble du monde politique. La participation de Bernard Kouchner au gouvernement, le soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du Fonds monétaire international... étaient des messages clairs. Résultat : entre le 6 mai et le début du mois d’août, on n’a pas vu une « opposition » bouger, à quelques déclarations de façade près. Quant aux syndicats, leurs dirigeants se sont montrés d’une extrême gentillesse. La semaine dernière, Roger Karoutchi a estimé que Sarkozy est « admiratif devant le modèle démocratique américain ». A ce jour, aucune mise au point de l’intéressé qui vient de rencontrer George Bush. Somme toute, c’est très cohérent avec la politique française des trois derniers mois où les joutes politiques ont relevé de la pure fiction festive. Mais ce n’est pas la seule conséquence de ce sacre de la « transversalité ».

(...)

... Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.

Dans l’ensemble, les partis politiques sont devenus des courroies de transmission de stratégies qui ne s’élaborent, ni dans leur sein, ni même à l’Elysée ou à Matignon, mais dans les coupoles du monde des affaires. Le reste relève de la mise en scène. Le rôle, de plus en plus symbolique, du Parlement consiste à rassurer l’opinion en lui fournissant une apparence de débat et en opérant quelques mises en forme. Quant aux directions syndicales, elles se sont rapprochées des mêmes cercles et réseaux que le monde politique. Pas seulement en France, où Nicole Notat fréquentait déjà le Siècle dans les années 1990, mais aussi au niveau international. Le rôle de dirigeants de la CGT et d’autres centrales au sein du « think tank » Confrontations Europe est bien connu, de même que l’appartenance du président de l’AFL-CIO américaine John Sweeney à la Commission Trilatérale.

(...)


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