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Commentaire de Abstention 2007

sur Comprendre le fonctionnement des bourses


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Abstention 2007 6 septembre 2007 11:40

C’est marrant, comment un commentaire qui dérange un peu peut se retrouver en un temps record avec une avalanche de votes négatifs pour tenter de la cacher ! Mais l’article cité par Universitaire contient ce morceau très intéressant, et pertinent :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235

(...)

2. Bruits de « crise économique » et financement de l’Europe militaire

La « masse salariale » des pays dits « riches » (plus de 600 milliards d’euros annuels pour la France) constitue un immense magot, sans précédent dans l’histoire, dont depuis deux décennies les oligarchies financières et industrielles ont entrepris de s’emparer. Mais il y a encore plus gros, à court et moyen terme : l’ensemble du patrimoine des « petits citoyens ». Epargne, biens immobiliers... Telle est la cible de l’actuelle opération présentée sous couvert de « crise financière » et qui avait été préparée par deux décennies de promotion du surendettement. De quoi financer, entre autres, l’Europe militaire et l’axe des superpuissances jumelles Europe - USA en perspective.

(...)

Mais cette fois-ci, la mystification est encore plus grossière. D’abord, « on » se plaint d’une « faible croissance » dans les pays occidentaux, alors que depuis les années 1980 les délocalisations ne cessent de s’accélérer. Ensuite, il est question notamment d’une « crise » prévisible et prévue liée, nos dit-on, à des situations de surendettement général. Or, ce sont les mêmes qui s’apprêtent à tirer d’énormes bénéfices de cette « crise » qui reste annoncée, qui ont mis en place, planifié et « suivi » le surendettement. La domination des milieux financiers, c’est bien cela. Enfin, curieusement, l’annonce de cette « crise » qui promet déjà « la fin d’une ère d’argent facile pour les marchés, les entreprises et les ménages », tombe à pic alors que l’oligarchie prépare une opération extrêmement coûteuse : la mise en place de la bi-superpuissance impérialiste euro-US, dont l’Europe militaire sera une composante essentielle.

3. Grande rafle financière mondiale et psychose de la peur

En clair, la « fin d’une ère d’argent facile » signifie une avalanche sans précédent de faillites de « petits épargnants » devenus propriétaires, et le « rachat » de leurs biens par les grands financiers pour une bouchée de pain. Une vaste entreprise de spoliation déguisée en « mauvaise passe pour l’économie ».

Avec les délocalisations, les milieux financiers ont fait sauter progressivement des pans entiers de la « masse salariale » et des avantages sociaux des populations ayant conquis des standards sociaux jugés « élevés ». Et ce qu’on a vu n’est qu’un début. Mais, depuis quelques années, cette mainmise progressive « ne suffit pas » et s’accompagne d’attaques de plus en plus directes contre le patrimoine des « petits citoyens ». Ceux qui croyaient à la viabilité d’un « capitalisme à visage humain » déchantent les uns après les autres. Le temps est bien révolu, où la propagande giscardienne des années 1970 nous annonçait un bien-être incessamment croissant, sans aucun besoin d’un changement social. A présent, c’est le discours : « les temps sont durs »...

C’est vrai qu’il y a trente ou quarante ans, les capitalistes s’inquiétaient d’un « monde menaçant » pour leur pouvoir et leurs richesses, et qu’aujourd’hui la situation leur apparaît très différente. Pourquoi, alors, ne pas reprendre à nos dépens tout ce qu’ils avaient lâché jadis sous la pression du mouvement populaire ? La prétendue « crise des liquidités » constitue un instrument idéal pour s’attaquer aux « petits patrimoines » générés par les acquis sociaux de l’après-guerre.

Et ne peut-on raisonnablement penser qu’il existe un lien étroit entre le renforcement de la logique répressive et les conséquences attendues du massacre économique qui se prépare ?

(...)


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