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Commentaire de claude

sur L'obligation vaccinale est-elle encore justifiée ?


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claude claude 28 septembre 2007 16:52

@ ludo 38

petite rectification : un non vacciné n’est pas dangereux pour un vacciné, mais pour ceux qui ne le sont pas , ou qui sont immuno-déprimés, comme certains malades du sida, diabétiques ou greffés.

en effet, la personne vaccinée va développer des anticorps qui lui permettront de détruire le virus ou la bactérie. en revanche, les personnes affaiblies (personnes âgées, nourrissons, et malades) vont avoir du mal à lutter contre l’infection qui risque de devenir mortelle. la grippe tue chaque année plus de 2000 personnes en france.

une épidémie a peu de chance de se propager si plus de 70% de la population est vaccinée. en revanche, si le taux baisse, on voit réapparaitre des maladies comme la tuberculose, la coqueluche, la diphtérie... c’est le cas dans les pays de l’ex-urss. http://www.who.int/infectious-disease-report/idr99-french/pages/graph26.html

http://www.pasteur.fr/actu/presse/dossiers/malinfectieuses/situation.htm

http://www.un.org/french/un60/60ways/health.html «  »La poliomyélite a été éliminée de tous les pays sauf six - Afghanistan, Egypte, Inde, Niger, Nigéria et Pakistan - grâce à l’Initiative pour l’éradication mondiale de la poliomyélite, la plus grande initiative menée à ce jour par la communauté internationale dans le domaine de la santé. Grâce à cette initiative, dirigée par l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF, Rotary International et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats-Unis, près de 5 millions d’enfants qui auraient été paralysés par la polio marchent. Une maladie qui jadis handicapait des enfants dans 125 pays du monde est aujourd’hui sur le point d’être éradiquée.(...)

Au début des années 60, près d’un enfant sur cinq mourait avant l’âge de 5 ans. Grâce à la thérapeutique de réhydratation (par voie) orale, à l’eau et à l’assainissement et à d’autres mesures de santé et de nutrition mises en œuvre par des organismes des Nations Unies, les taux de mortalité infantile du monde en développement sont tombés à moins de 1 pour 12 en 2002. L’objectif est désormais de réduire le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 1990 des deux tiers d’ici à 2015.«  »

http://www.prnewswire.co.uk/cgi/news/release?id=194543 «  »"Des taux de vaccination en augmentation et un nouveau vaccin offrent un nouvel espoir aux enfants éthiopiens

ADDIS-ABEBA, Éthiopie, April 3 /PRNewswire/ —

- Une avancée remarquable dans la protection des enfants contre la pneumonie Hib et la méningite

- La maladie chronique du foie causée par l’hépatite B peut désormais être évitée

- Environ une mort infantile sur 25 sera évitée (...)

Selon l’OMS, le Hib est responsable de 400 000 décès annuels dans le monde entier chez les enfants de moins de cinq ans, et environ 3 millions de cas de maladie grave entraînent des conséquences à long terme, telles que la surdité, des difficultés d’apprentissage, une paralysie et un retard de développement mental. L’hépatite B est un problème important de santé publique entraînant environ un million de décès par an. Parmi les 2 milliards d’individus qui ont été infectés, plus de 350 millions en gardent des infections hépatiques chroniques (à vie). Ces personnes infectées à vie ont d’importants risques de décéder d’une cirrhose du foie ou d’un cancer du foie.

La réussite des nouveaux vaccins chez les enfants en bas âge a déjà été prouvée dans de nombreux pays africains. Des études en Gambie, au Kenya et au Malawi, des pays qui vaccinent régulièrement leurs enfants avec le vaccin pentavalent (<< cinq en un >>) ont déjà démontré que le Hib, auparavant la première cause de la bactérie de la méningite infantile, n’est presque jamais constatée chez les enfants contractant la méningite. Ceci prouve que les programmes d’immunisation régulière fonctionnent.

<< Des centaines de milliers de jeunes enfants en Afrique meurent du Hib, faute de programmes nationaux de vaccinations >>, déclarait Dr. Thomas Cherian, coordinateur du Programme étendu de vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Service immunisation, vaccins et biologie. << L’introduction du vaccin pentavalent offre une protection supplémentaire pour les enfants d’Éthiopie, non seulement contre le Hib, mais également contre l’hépatite B. >> «  »"

http://www.who.int/infectious-disease-report/idr99-french/pages/ch1text.html

voici un résumé du rapport de l’oms sur les maladies infectieuses

- La principale cause de mortalité chez les jeunes

«  »" Aujourd’hui, face aux maladies infectieuses, nous connaissons une situation de crise aux proportions planétaires, qui remet désormais en cause les progrès que nous avons eu tant de peine à réaliser sur le plan de la santé et de l’espérance de vie. Les maladies infectieuses sont maintenant la principale cause de mortalité parmi les enfants et les jeunes adultes. Elles sont à l’origine de plus de 13 millions de décès chaque année- dont un sur deux dans des pays en développement.

D’ici une heure, 1 500 personnes seront décédées d’une maladie infectieuse- des enfants de moins de cinq ans pour plus de la moitié d’entre elles. Les autres seront pour la plupart des adultes en âge de travailler, dont un grand nombre ayant une famille à charge. Dans les deux cas, ce sont des tranches d’âge d’une importance vitale qu’un pays peut difficilement se permettre de perdre.(...)

La plupart des décès imputables aux maladies infectieuses- près de 90 % - sont dus à une poignée de maladies. La plupart d’entre elles sont des fléaux de toujours et elles ont souvent fait plus de victimes que les guerres. A une époque de progrès scientifiques spectaculaires où nous disposons à la fois de vaccins et d’antibiotiques, nous devrions les avoir maîtrisées. Pourtant, dans les pays en développement elles continuent à faire des victimes à un rythme alarmant. Il en va parfois de même dans le monde industrialisé, comme on l’a vu lors de récentes flambées de grippe.

- Six maladies causent à elles seules 90 % des décès dus aux maladies infectieuses

Elles ne sont pas plus de six - pneumonie, tuberculose, diarrhée, paludisme, rougeole et plus récemment infection à VIH/SIDA - à causer plus de la moitié des morts prématurées, la plupart du temps chez les enfants et les jeunes adultes.

Un enfant en bas âge meurt toutes les trois secondes- souvent des suites d’une maladie infectieuse. Dans certains pays, un enfant sur cinq meurt avant l’âge de cinq ans. Chaque jour, 3 000 personnes succombent au paludisme - des enfants pour les trois-quarts. Tous les ans, ce sont un million et demi d’êtres humains qui meurent de la tuberculose et huit millions d’autres qui contractent l’infection.

Derrière chacune de ces morts, se cache une tragédie humaine. Comme ces maladies frappent surtout des enfants et des adultes ayant des familles à charge, on mesure sans mal l’impact catastrophique qu’elles peuvent avoir sur la vie de famille. Il y a des enfants qui perdent un, voir leurs deux parents. A elle seule, l’épidémie de SIDA a fait plus de huit millions d’orphelins. Et comme si cela ne suffisait pas, les familles vont se retrouver surendettées suite à la chute de leurs revenus et du coût élevé des soins, entrant alors dans un cycle infernal de misère et de maladie.(...)

- Les maladies infectieuses figurent aussi parmi les principales causes d’invalidité

La forte mortalité causée par les maladies infectieuses n’est qu’un aspect des choses. Car il ne faut pas oublier en effet les terribles souffrances qu’elles infligent aux malades. Il y a en permanence des millions de gens - surtout dans les pays en développement - qui se retrouvent invalides suite une maladie infectieuse.(...)

- Les vaccinations de l’enfance

Si l’on utilisait davantage les vaccins bon marché actuellement disponibles, on pourrait éviter 1,6 millions de décès chez les enfants de moins de cinq ans. Et pourtant aujourd’hui, un enfant sur cinq ne reçoit toujours pas toutes les vaccinations qui lui seraient nécessaires pour faire face aux six maladies les plus meurtrières : diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite, rougeole et tuberculose.(...)«  »"

http://www.who.int/immunization_safety/aefi/immunization_misconceptions/fr/ index1.html

«  »" (...) Sommes-nous censés croire que l’amélioration de la salubrité a fait reculer l’incidence de chaque maladie au moment même où apparaissait un vaccin contre cette maladie ? Etant donné que la salubrité n’est pas meilleure aujourd’hui qu’elle l’était en 1990, il est difficile d’attribuer à autre chose qu’au vaccin la quasi disparition de la maladie à Hib chez les enfants ces dernières années dans les pays qui pratiquent systématiquement la vaccination anti-Hib (on est passé d’environ 20 000 cas par an à 1419 cas en 1993 et le recul se poursuit aux Etats-Unis d’Amérique).

Enfin, il suffit de voir ce qui est arrivé dans plusieurs pays développés lorsqu’ils ont laissé chuter leurs taux de vaccination. Trois pays - la Grande-Bretagne, la Suède et le Japon - ont freiné l’utilisation du vaccin anticoquelucheux en raison des craintes suscitées par le vaccin. L’effet a été immédiat et très grave. En Grande Bretagne, le recul de la vaccination anticoquelucheuse en 1974 a été suivi d’une épidémie dans le cadre de laquelle on a enregistré plus de 100 000 cas de coqueluche et 36 décès jusqu’en 1978. Au Japon, à peu près à la même époque, une baisse des taux de vaccination (de 70 % à 20 40 %) a provoqué un rebond de la coqueluche : on est passé de 393 cas et aucun décès en 1974 à 13 000 cas et 41 décès en 1979. En Suède, le taux d’incidence annuelle de la coqueluche pour 100 000 enfants de moins de 6 ans est passé de 700 cas en 1981 à 3200 en 1985.(...)«  »"


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