• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Voltaire

sur L'indécence... du triomphe !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Voltaire Voltaire 10 octobre 2007 15:51

Il existe deux réponses possibles à cet articles.

La première est technique : comme le font remarquer plusieurs commentaires, l’en-avant n’est pas évident (attention à la trajectoire relative et absolue du ballon : pour qu’il y ait en-avant, le ballon doit être lancé en avant par le joueur. Il n’y a pas en-avant si le ballon progresse vers l’avant du fait de la vitesse du lanceur), il était de toute façon quasi impossible à déceler par l’arbitre à son niveau, le doute sur ce type d’action bénéficie à l’attaquant, les neo-zelandais ont aussi béénficié du doute de l’arbitre sur leur second essai et d’erreurs sur plusieurs touches etc... Bref, l’arbitre est humain, des erreurs font parties du jeux, et sauf cas de plus en plus rare, elles s’équilibrent entre les deux camps.

La seconde concerne le fond : peut-on céléber une victoire acquise sur un coup douteux ? IL me semble que l’auteur manque complêtement l’enseignement essentiel du match.

Certes, toute victoire acquise par un score serré entraîne un sentiment d’injustice de la part du vaincu. Mais si l’on regarde d’un peu plus prêt les commentaires les plus objectifs de ce match, une vérité, la principale vérité, émerge : les français voulaient cette victoire plus que les Blacks. Les français étaient prêt à « mourir » pour cette victoire. C’est cette volonté farouche de ne pas se rendre qui a, sur la fin, déconcerté, découragé les blacks, et leur a fait perdre leur lucidité. C’est volonté qui a fait de ce match un match exceptionnel. En ce point, la victoire des français est méritée, quelle que soit le doute sur le dernier essai. Les français n’ont pas « volé » leur victoire, ils ont été la chercher avec les crocs, avec les trippes, avec le coeur.

L’esprit sportif n’a donc pas été violé, les français ne sont pas imposé sur une faute imaginaire comme un joueur de foot qui s’effondre dans la surface pour avoir un penalty ou qui marque de la main, mais par un essai à la limite, comme un but marqué sur un quasi hors-jeu (rappelons que le commentateur peut aussi se tromper : la passe en avant est toujours trompeuse et ambigüe). Et dans ce cas, les arbitre appliquent la règle où le doute profite à l’attaquant. Les bleus ont mérité cette victoire, qui fut largement dépourvue de fautes gratuites. Votre conclusion est donc totalement dépourvue d’objet.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès