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Commentaire de rene

sur La faillite touche la France : une maladie dont la cause est la relation au travail


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rene 20 octobre 2007 14:42

les commentaires sont très pertinents. On peut continuer longtemps et continuer de trouver des nouvelles vues. Une par exemple, me vient à l’esprit : les grands groupes suivent deux politiques simultanément : une politique industrielle classique : innover, produire mieux, vendre mieux, etc c’est la croissance interne... et une politique boursière : il s’agit de faire grimper le cours de bourse, de se mettre à l’abri d’une opa hostile. Du coup, conflit dans les décisions car il n’est pas rare qu’une politique gêne l’autre. Incompréhension des directeurs ou des investisseurs ... ça continue et pire : Nous sommes prisonniers d’une confusion : le management sélectionne des indicateurs pertinents pour suivre l’état de l’entreprise. On relève ainsi les symptômes. La confusion s’introduit dès qu’on utilise ces mêmes indicateurs pour fixer les objectifs et calculer des bonus. On détourne alors la réflexion des managers sur les causes vers une autre problématique, celle d’atteindre coûte que coûte un indicateur. On mutile ainsi l’organisation de toute construction de solution utile, de toute innovation et on la condamne à subir l’éthique du pire. Aucune surprise donc qu’un tel fonctionnement commence par démotiver les personnes les plus exposées, les directions générales, puis progressivement les couches managériales intermédiaires. Ils voient, au nom de la perfection mathématique mais contre leur sentiment, se prendre des décisions qu’ils ressentent comme mauvaises et dont ils savent que, les conséquences n’apparaissant que plus tard, ils ne peuvent les intégrer dans un débat. On se rend confusément compte d’un couac parce qu’il devient cher ; mais on ne trouve rien à faire : on ne tient pas compte de l’état d’esprit au travail parce qu’il n’y a aucun instrument qui en rende compte. Progrès ? Oui un peu : vois la conférence au CERAM à Sophia Antipolis. 18 Oct 2007.

Quant à Fillon : ses propos ne sont pas déplacés. Ce ne sont peut-être les meilleurs mots mais il se fait sans doute mieux comprendre ainsi.

Le groupe de Lausanne : nous sommes regroupés en gros autour du professeur Chris Muth, créateur de « Human Systems Engineering ». L’idée de fond est d’intégrer les résultats de la psy à l’économie afin de sauver la libre entreprise. Remède actuel : montrer aux financiers qui ont pris le pouvoir qu’il y a « l’état d’esprit » (la confiance en entreprise) qui coûte ou qui rapporte. Une fois qu’ils voient des chiffres, ces gens là savent agir pour les optimiser. Bonne suite R


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