Sébastien :
> « A bien y réfléchir, je crois qu’il y a deux éléments qui expliquent cette perception : la langue et la religion, l’une et l’autre si »autres« qu’elles ne permettent pas cette affinité que l’on peut éprouver au contact des autres pays européens. »
Assez d’accord avec Aylin là-dessus.
Drôle d’argument pour expliquer l’écart entre « l’Europe » et la Turquie !
D’abord prenons soin de noter que l’Europe n’est pas unie, vous voulez parler uniquement de l’UE (25 pays) actuellement, alors que l’Europe compte plus de 40-50 pays.
Ensuite, dire que la langue nous sépare est une belle énormité. Pour vous consoler, VGE a dit la même chose. Comme si le polonais, le finnois ou le hongrois étaient plus proches du français ! Pour info, ces 2 dernières ne sont même pas des langues indo-européennes.
Enfin, qu’est-ce que l’identité européenne ? Définissez-la un peu mieux svp, afin de la citer comme critère d’acceptation ou de rejet de nouveaux pays candidats. Qu’est-ce qui fonderait cette prétendue identité ? La religion ? Ah non, je refuse une UE qui serait un club chrétien ! La langue ? Comme dit plus haut, l’UE est une mosaique de langues assez diverses. Une culture commune ? Elle reste à définir !
Alors, pour juger de l’acceptabilité ou non de la candidature turque, il reste des critères plus objectifs : l’économique, le politique, le géopolitique, le militaire, les droits de l’homme (?)
Aleks