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Commentaire de Ronny

sur Yvan Colonna ou le scandale corse


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Ronny Ronny 13 novembre 2007 11:50

Le papier soulève de nouveau le problème « corse », qui est complexe.

Ceci dit, pour faire simple et dire le fond de ma pensée, le problème de la Corse ne réside pas sur le continent comme d’aucun dans la belle île voudraient le faire croire, mais en Corse même...

On ne peut dans le même temps accuser « l’état français » de tous les maux alors que la Corse est l’un des départements où les subventions d’état sont justement les plus élévées per capita.

On ne peut regretter le manque (très relatif par rapport à d’autres régions de France) de services publics et démolir les commissariats, les gendarmeries, les perceptions, tribunaux, et même certains bâtiments universitaires à coup d’engins explosifs.

On ne peut se plaindre de la corruption (réelle) de certains fonctionnaires locaux et dans le même temps passer maîtres es-magouilles aux subventions agricoles européennes (cheptel bovin et ovin en particulier très largement surévalué - pénalités remboursées par l’etat français d’ailleurs)

On ne peut invoque la soi disant hospitalité corse pour justifie de cacher un suspect recherché et dans le même temps écrire sur de nombreux murs « français dehors ».

On ne peut regretter la violence en Corse et dans le même temps refuser de témoigner devant les autorités d’Etat, ou détruire les biens de ceux qui ont très courageusement enfreint la « loi du silence » pour contribuer à l’élimination de quelques petites frappes qui pourrissent la vie de la plupart, simplement au motif qu’ils ne sont pas corses.

Enfin, les corses doivent se regarder en face, et ne pas se gausser de mots. La loi du silence devrait s’appeler la lacheté du silence, l’honneur devrait souvent d’appeler stupidité, l’impôt révolutionnaire du racket, l’état francais le bouc émissaire, et l’attaque courageuse menée par des patriotes qui ont tiré dans le dos d’un homme honnête et désarmé, un assassinat.

Quant à Mr. Colonna, il a été décrit dans plusieurs articles du monde comme un nationaliste « pur et dur » du groupe de Cargèse, probablement responsable de l’attaque de la gendarmerie de Pietrosela où a été volée l’arme utilisée pour assassiner le préfet. De plus, de très nombreux relevés de communications de portables ont permis de repérer Colonna sur le lieu du crime (ce qu’il nie) y compris pendant les phases préparatoires et les repérages. Sa présence à des réunions regroupant les autres condamnés est aussi avérée. C’est beaucoup de coïncidences pour l’innocent qu’il est tant qu’il n’a pas été jugé...


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