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Commentaire de Internaute

sur NON au nationalisme en Europe


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Internaute Internaute 20 novembre 2007 13:16

Cet article est d’une mauvaise foi effrayante. En plus c’est un tissus de contradictions.

D’un côté Néos nous dit :

« A quoi bon être nationaliste aujourd’hui ? Que peut-on gagner à vouloir s’enfermer dans des certitudes selon lesquelles l’on vivrait mieux sans les autres,... »

et de l’autre son contraire :

« A quelques milliers de kilomètes, un peuple est peut-être en train de voir le bout du tunnel. Blessé par plus de dix années de tutelle par son voisin serbe, le Kosovo, sous l’égide de l’administration onusienne, a organisé en ce même dimanche 18 novembre des élections législatives et devrait, malgré une situation économique désastreuse, goûter à des vertus qui n’ont, elles, pas de prix : la liberté et l’indépendance. »

On remarquera au passage que la sécession du Kosovo, totalement illégale du point de vue du droit international, est faite par la force des instances internationales. On notera le terme « voisin serbe » en parlant d’une province serbe. A quand la libération du pays basque de la tutelle de leurs voisins français ?

Néos broie les peuples comme un chien son os. Seul le pouvoir supranational est sa tasse de thé et n’importe quelle ineptie est bonne à dire pourvu qu’elle pousse son pion. Il est facile de parler du « peuple kosovar » aprés avoir vidé la province de ses habitants serbes et fait rentrer des centaines de milliers de personnes depuis l’Albanie voisine.

Cet article est un tissus de mensonges provocateurs. Il est digne de Lénine et ne vaut pas plus que les pamphlets communistes du siècle dernier.

Le grand danger des gens comme Néos est qu’ils ravivent des replis sur soi qui n’existeraient pas sans lui. L’UE cherche l’affaiblissement des pouvoirs nationaux au profit de « régions » si possible inter-nationales. Le résultat en est la détestable situation belge où les régions flamandes et wallones tirent chacune la couverture à soi, face à un pouvoir belge qui n’existe plus que sur le papier.

Le nationalisme est au contraire l’ultime rempart contre le démantèlement que nous propose l’UE. Il nous offre la voie d’une associatoin de nations, dans le respect des intérêts mutuels, sûrement pas d’un replis sur soi. Ce sont des gens comme Néos qui se recrocquevillent sur l’idée qu’ils se font du pouvoir mondial.

Néos parle de la crise du TIS en laissant sous-entendre que le problème des roumains en Italie viendrait d’un nationalisme de droite (extrême). Il oublie soigneusement de vous dire qu’elle vient du chef du gouvernement italien Romano Prodi, qui souhaite renvoyer les roumains d’Italie. Il oublie soigneusement de vous dire que Romano Prodi a été le Président de la Commission Européenne pendant les années où justement l’UE a mis en place l’élargissement et ce « brassage » des populations qui lui semble si cher. A l’époque, Romano Prodi a été incapable d’apréhender les conséquences désastreuses de ces politiques pour son propre pays. C’est cependant à ce genre de personnages que Néos nous invite maintenant à confier nos destinées.

Ouvrons les yeux et ne suivons pas ce joueur de flûteau qui nous conduit à la falaise.


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