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Commentaire de ouvaton

sur Quand la diversité est gagnée, les discriminations dans le boulot restent à élucider


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ouvaton 7 décembre 2007 16:54

Il ne faut pas se acher derrière le petit doigt, les discriminations existent... directes et indirectes

Supposons que seuls 30 % à 50 % des décideurs (ceux qui vont décider d’une ambauche ou d’une promotion ) discriminent une catégorie quelconque de personnes.

Si la décision se fait de manière collégiale, cela suppose que quasi la majorité des « décideurs » soient d’accord. Or parmi les décideurs qui ne discriminent pas, tous n’auront pas dorcément un bon avis sur le candidat. D’autre part il y a forcément des luttes de pouvoir au seins des décideurs, et donc même ceux qui a priori ne discimineraient pas préfèrent soutenir un candidat qui a plus de chance de passer et de plaire à tout le monde. Au final, le candidat issu de la minorité disciminée n’a que très peu de chances d’être choisi...

La collégialité est quasi intrinsèquement un « amplificateur de discriminations »... car individuellement être choisi seraient réduites par 2 pour une décision individuelle, mais en pratique, les choses sont en général bien pires pour une décision collégiale. De manière schématique, le candidat retenu est vouent celui qui « déplait » le moins et pas celui qui « plait » le plus...

Les français ne sont pas plus racistes que les autre, mais la structure de la prise de décision est susceptible d’amplifier beaucoup le phénomène... surtout quand le ration postes/candidats est faible.

Donc les « discriminés » trouveront beaucoup plus facilement un CDD qu’un CDI, et bien entendu seront souvent lésés au niveau de l’avancement et des promotions.

Remarque aussi en ce qui concerne la discrimination raciale, il est notoire que les hommes en sont plus victimes que les femmes...

bienvenus dans le monde réel...


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